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YVELINES
Violences
conjugales et intrafamiliales : plus de faits dans le 78
Début
décembre, lors d’une réunion au TGI de Versailles, le Comité local d’aide aux
victimes de violences conjugales et plusieurs associations ont pu échanger sur
les violences conjugales et intrafamiliales avec Maryvonne Caillibotte,
procureure de la République de Versailles et Isabelle Rome, haute-fonctionnaire
chargée de l’égalité femmes-hommes au ministère de la Justice. De janvier à
octobre, il y a eu 2 205 gardes à vue, une nette augmentation par rapport
à 2020 qui en a enregistré 1 924 (1 209 en 2019). Les services de
police, de gendarmerie et les parquetiers passent presque la moitié de leur
temps à régler ce genre de dossier. « Il n’y a pas forcément plus de
faits commis mais plus de faits relevés », a toutefois rappelé le
comité (cf. Le Parisien). « Nous devons proposer davantage
d’hébergements post-sentenciels (…). Nous devons aussi travailler sur le lien
avec le milieu hospitalier et accentuer la prévention dans le milieu scolaire »
a préconisé le préfet délégué à l’égalité des chances, Raphael Sodini.
PARIS
Covid-19 :
le masque obligatoire fait son retour dans l’espace public parisien
Re-belote !
Faisant suite aux récentes annonces du Premier ministre, à Paris, le préfet de
Police a pris, en milieu de semaine, un arrêté imposant le port du masque dans
l’espace public.
En
effet, le territoire de l’agglomération parisienne connaît depuis
plusieurs semaines une dégradation continue des indicateurs sur la circulation
du virus Covid-19 avec un taux d’incidence frôlant les 2000 cas pour 100 000
habitants- niveau jamais atteint auparavant - en raison notamment de la
présence du variant Omicron, particulièrement contagieux.
« Le
port du masque, que cela soit en intérieur ou en extérieur, dans une ville
comme Paris où le brassage de population est permanent et les situations de
regroupements ou d’affluence nombreuses, est un geste barrière très important,
susceptible de freiner considérablement la circulation du virus »,
justifie la préfecture.
Depuis le 31
décembre, le port du masque est ainsi obligatoire sur la voie publique et dans
les lieux ouverts au public à Paris, à l’exclusion des bois de Boulogne et de
Vincennes, et sur les emprises des aéroports de Paris-Charles de Gaulle, du
Bourget et de Paris-Orly.
Cette
obligation s’applique aux personnes âgées de plus de onze ans, à l’exception :
·
des personnes circulant à l’intérieur de véhicules particuliers ou
professionnels ;
·
des cyclistes ;
·
des usagers de deux-roues motorisés, dès lors qu’ils portent un
casque avec la visière abaissée ;
·
des personnes en situation de handicap munies d’un certificat
médical justifiant de cette dérogation ;
·
des personnes pratiquant une activité sportive.
Des
contrôles réguliers et renforcés vont être mis en place par la préfecture de
Police pour s’assurer du respect de cette obligation, en particulier dans les
lieux denses de la capitale. L’inobservation de cette mesure entraînera une
verbalisation à hauteur de 135 euros.
VAL-D’OISE
Lutte contre la mortalité périnatale
Le
Département du Val-d’Oise va lancer des actions en faveur de la santé
périnatale et améliorer la coordination des acteurs de santé dans ce domaine.
Une dizaine de recrutements de professionnels de santé (puéricultrices,
diététicienne, orthophoniste..) est prévue et un cabinet médical itinérant est
à l’étude. Plus de 4 millions d’euros vont être alloués sur les deux ans à
venir. Ces efforts pourraient permettre de sauver 20 à 40 nouveau-nés chaque
année dans le département. Le soutien budgétaire, précisément de
4,3 millions d’euros sur deux ans, est destiné à renforcer les dispositifs
de lutte contre la mortalité périnatale. Soulignons qu’avec 4,6 décès sur
1 000 naissances contre 3,8 en moyenne en Île-de-France, le Val-d’Oise
affiche le pire taux de mortalité infantile de la région. Il réagit donc en
conséquence.
Des
consultations de diététique itinérantes dans les centres PMI, accessibles sur
rendez-vous et sur orientation d’un professionnel vont être organisées. De
plus, une diététicienne-nutritionniste sera disponible. Ces mesures sont prises
afin de lutter contre le diabète gestationnel et l’obésité maternelle qui
entrainent des risques importants de mortalité périnatale. Le Département va
également faire suivre 40 femmes enceintes diabétiques et financer leurs
lecteurs de contrôle de glycémie. Par ailleurs, la précarité sociale est source
de parcours de soin lacunaires et de prise en charge insuffisante pendant la
grossesse. Selon la CPAM du 95, 6,2 % des femmes se déclarent sans
couverture sociale en début de grossesse tandis que 34 % n’ont pas de
mutuelle. 20 % des femmes n’accéderaient pas à la première échographie,
40 % à la deuxième. La CPAM va accélérer l’ouverture des droits des femmes
et réduire ses délais de traitement. Il s’agit d’orienter au mieux les femmes
enceintes dans les centres PMI et vers les services sociaux départementaux.
Le
Département va programmer des consultations médicales et des puéricultures
itinérantes pour les zones prioritaires. Il va planifier des bilans de santé en
école maternelle pour les enfants âgés de 3 à 4 ans, en collaboration avec
l’Education nationale. Dix puéricultrices et deux professionnels de santé
orthophoniste et orthoptiste vont être recrutés pour renforcer l’équipe PMI
mobile sur l’ensemble du territoire.
HAUTS-DE-SEINE
Le département et la CCI du 92 s’associent pour soutenir le commerce local
En réponse à la crise sanitaire de la Covid-19, le département des Hauts-de-Seine et la Chambre de commerce et d’industrie des Hauts-de-Seine relance Billet Destination Hauts-de-Seine, un jeu-concours pour favoriser la consommation locale.
En effet, depuis le 7 décembre, les Altoséquanais sont invités à répondre à trois questions portant sur le patrimoine du 92 pour tenter de remporter des chèques tourisme et loisirs d’une valeur maximale de 100 € à dépenser de coupons d’une valeur de 10 € à dépenser avant le 30 juin 2022 chez les prestataires du territoire partenaires de cette opération : restaurateurs, hôteliers, activités culturelles et de loisirs.
Outre le soutien au commerce local, cette opération est aussi une façon de valoriser la destination Hauts-de-Seine, à l’heure où le secteur touristique est lui aussi lourdement touché par la crise sanitaire.
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