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dimanche 2 janvier 20224 min
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YVELINES

Violences conjugales et intrafamiliales : plus de faits dans le 78

 

Début décembre, lors d’une réunion au TGI de Versailles, le Comité local d’aide aux victimes de violences conjugales et plusieurs associations ont pu échanger sur les violences conjugales et intrafamiliales avec Maryvonne Caillibotte, procureure de la République de Versailles et Isabelle Rome, haute-fonctionnaire chargée de l’égalité femmes-hommes au ministère de la Justice. De janvier à octobre, il y a eu 2 205 gardes à vue, une nette augmentation par rapport à 2020 qui en a enregistré 1 924 (1 209 en 2019). Les services de police, de gendarmerie et les parquetiers passent presque la moitié de leur temps à régler ce genre de dossier. « Il n’y a pas forcément plus de faits commis mais plus de faits relevés », a toutefois rappelé le comité (cf. Le Parisien). « Nous devons proposer davantage d’hébergements post-sentenciels (…). Nous devons aussi travailler sur le lien avec le milieu hospitalier et accentuer la prévention dans le milieu scolaire » a préconisé le préfet délégué à l’égalité des chances, Raphael Sodini.

 

 


 

PARIS

Covid-19 : le masque obligatoire fait son retour dans l’espace public parisien

 

Re-belote ! Faisant suite aux récentes annonces du Premier ministre, à Paris, le préfet de Police a pris, en milieu de semaine, un arrêté imposant le port du masque dans l’espace public.

 

En effet,  le territoire de l’agglomération parisienne connaît depuis plusieurs semaines une dégradation continue des indicateurs sur la circulation du virus Covid-19 avec un taux d’incidence frôlant les 2000 cas pour 100 000 habitants- niveau jamais atteint auparavant - en raison notamment de la présence du variant Omicron, particulièrement contagieux.

« Le port du masque, que cela soit en intérieur ou en extérieur, dans une ville comme Paris où le brassage de population est permanent et les situations de regroupements ou d’affluence nombreuses, est un geste barrière très important, susceptible de freiner considérablement la circulation du virus », justifie la préfecture.

Depuis le 31 décembre, le port du masque est ainsi obligatoire sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public à Paris, à l’exclusion des bois de Boulogne et de Vincennes, et sur les emprises des aéroports de Paris-Charles de Gaulle, du Bourget et de Paris-Orly.

Cette obligation s’applique aux personnes âgées de plus de onze ans, à l’exception :

·         des personnes circulant à l’intérieur de véhicules particuliers ou professionnels ;

·         des cyclistes ;

·         des usagers de deux-roues motorisés, dès lors qu’ils portent un casque avec la visière abaissée ;

·         des personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation ;

·         des personnes pratiquant une activité sportive.

Des contrôles réguliers et renforcés vont être mis en place par la préfecture de Police pour s’assurer du respect de cette obligation, en particulier dans les lieux denses de la capitale. L’inobservation de cette mesure entraînera une verbalisation à hauteur de 135 euros.

 

 


  

VAL-D’OISE

Lutte contre la mortalité périnatale

 

Le Département du Val-d’Oise va lancer des actions en faveur de la santé périnatale et améliorer la coordination des acteurs de santé dans ce domaine. Une dizaine de recrutements de professionnels de santé (puéricultrices, diététicienne, orthophoniste..) est prévue et un cabinet médical itinérant est à l’étude. Plus de 4 millions d’euros vont être alloués sur les deux ans à venir. Ces efforts pourraient permettre de sauver 20 à 40 nouveau-nés chaque année dans le département. Le soutien budgétaire, précisément de 4,3 millions d’euros sur deux ans, est destiné à renforcer les dispositifs de lutte contre la mortalité périnatale. Soulignons qu’avec 4,6 décès sur 1 000 naissances contre 3,8 en moyenne en Île-de-France, le Val-d’Oise affiche le pire taux de mortalité infantile de la région. Il réagit donc en conséquence.

Des consultations de diététique itinérantes dans les centres PMI, accessibles sur rendez-vous et sur orientation d’un professionnel vont être organisées. De plus, une diététicienne-nutritionniste sera disponible. Ces mesures sont prises afin de lutter contre le diabète gestationnel et l’obésité maternelle qui entrainent des risques importants de mortalité périnatale. Le Département va également faire suivre 40 femmes enceintes diabétiques et financer leurs lecteurs de contrôle de glycémie. Par ailleurs, la précarité sociale est source de parcours de soin lacunaires et de prise en charge insuffisante pendant la grossesse. Selon la CPAM du 95, 6,2 % des femmes se déclarent sans couverture sociale en début de grossesse tandis que 34 % n’ont pas de mutuelle. 20 % des femmes n’accéderaient pas à la première échographie, 40 % à la deuxième. La CPAM va accélérer l’ouverture des droits des femmes et réduire ses délais de traitement. Il s’agit d’orienter au mieux les femmes enceintes dans les centres PMI et vers les services sociaux départementaux.

Le Département va programmer des consultations médicales et des puéricultures itinérantes pour les zones prioritaires. Il va planifier des bilans de santé en école maternelle pour les enfants âgés de 3 à 4 ans, en collaboration avec l’Education nationale. Dix puéricultrices et deux professionnels de santé orthophoniste et orthoptiste vont être recrutés pour renforcer l’équipe PMI mobile sur l’ensemble du territoire.

 

 

 



HAUTS-DE-SEINE 

Le département et la CCI du 92 s’associent pour soutenir le commerce local

 

En réponse à la crise sanitaire de la Covid-19, le département des Hauts-de-Seine et la Chambre de commerce et d’industrie des Hauts-de-Seine relance Billet Destination Hauts-de-Seine, un jeu-concours pour favoriser la consommation locale.

En effet, depuis le 7 décembre, les  Altoséquanais sont invités à répondre à trois questions portant sur le patrimoine du 92 pour tenter de remporter des chèques tourisme et loisirs d’une valeur maximale de 100 € à dépenser de coupons d’une valeur de 10 € à dépenser avant le 30 juin 2022 chez les prestataires du territoire partenaires de cette opération : restaurateurs, hôteliers, activités culturelles et de loisirs.

Outre le soutien au commerce local, cette opération est aussi une façon de valoriser  la destination Hauts-de-Seine, à l’heure où le secteur touristique est lui aussi lourdement touché par la crise sanitaire.


 

 

 

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