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HAUTS-DE-SEINE
« Donnez des jambes au cœur » : la Ronde du hibou, la course
caritative qui améliore le quotidien des enfants hospitalisés
Le 27 mars prochain, chaussez vos baskets et « donnez des jambes au
cœur » en participant à la nouvelle édition de la Ronde du hibou, une
course caritative organisée par l’association du Plessis-Robinson Athletic
Club. Pour cette 6e édition, les coureurs plus ou moins aguerris prendront le
départ au Plessis-Robinson, pour un urban
trail de 5 ou 17 kilomètres. L’ensemble des bénéfices résultant des
inscriptions et des dons (particuliers et entreprises) sera entièrement reversé
à l’hôpital Marie Lannelongue afin d’améliorer le quotidien des enfants
hospitalisés en cardiopédiatrie.
Alors que l’année dernière, les bénéficies (7 062 euros et 416
participants, un record !) ont participé à l’acquisition d'une imprimante
3D pour les modélisations en pédiatrie cardiaque et à la modernisation des
salles de soins pour les plus petits, cette année, les fonds récoltés
contribueront au financement de matériel dans le cadre de la chirurgie
mini-invasive guidée par l'image. Cela permettra une prise en charge optimale
des enfants ayant une malformation cardiaque congénitale accessible à un
traitement par les vaisseaux.
Face au succès de l’année précédente, et pour permettre à tous les coureurs
de participer, les organisateurs ont cette année renouvelé l’expérience en
organisant une course virtuelle les 12 et 27 févriers derniers. Les inscrits
étaient invités à marcher, courir ou pédaler, sur la distance de leur choix,
seul ou en famille, et à se prendre en photo durant leur course.
Renseignements :
Frais d’inscription de 5,99 euros - Inscriptions sur le site www.plessis-athle.fr/nos-organisations/ronde-du-hibou-2022/
VAL-DE-MARNE
Polluants et incinérateur d’Ivry-Paris
XIII : pas de causalité établie, mais la prudence est de mise
Le syndicat mixte français d'Île-de-France spécialisé dans le traitement et
la valorisation des déchets ménagers et assimilés (Syctom), les élus de
Charenton-le-Pont, d’Alfortville et du 13e arrondissement de Paris,
des représentants des services de l’État (DRIEAT) et de Suez qui exploite de
l’unité de valorisation énergétique d’Ivry/Paris XIII se sont rencontrés le 11
février, pour évoquer leurs inquiétudes suite à la publication de l’étude de
ToxicoWatch commanditée par l’Association 3R. Toutefois précise 3R, cette étude
n’est pas exhaustive et n’établit pas de relation directe entre la
concentration de polluants et la présence de l’usine. Selon la Direction
régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des
transports (DRIEAT), les résultats des mesures de surveillance de l’incinérateur
de ces dernières années sont conformes aux seuils de tolérance. Pour le Syctom
les contrôles menés concernant des dioxines dans les fumées de l'installation
d'Ivry/Paris XIII indiquent une situation correcte au regard de la
règlementation. Les relevés restent deux fois à cinq fois sous les valeurs
prescrites par la règlementation française, transcription nationale de la
directive européenne. Les élus ont réclamé une étude plus pointue sur les
dioxines permettant de définir leurs sources (brûlages divers, feux de
jardins ou de chantiers...) dans un phénomène global.
Tant que des causalités concrètes ne sont pas mises en évidence, l’Agence
Régionale de Santé (ARS) recommande la prudence. C’est-à-dire la
non-consommation des œufs et produits des poulaillers privatifs situés dans le
voisinage de l’incinérateur (Ivry, Charenton, Alfortville, 12e et 13e
arrondissements de Paris). Il en va de même pour les fermes et jardins
pédagogiques du secteur.
Pour rappel, en 2020, selon le SYCTOM, les concentrations en dioxines
mesurées autour de l’incinérateur étaient globalement du même ordre de grandeur
que celles retrouvées sur les sites témoins éloignés. Cependant, plusieurs
travaux de Santé Publique France (2008, 2021) et de l’AFSSA (2005) ont montré
que l’imprégnation des résidents aux dioxines avec les incinérateurs d’ancienne
génération (avant 1996) était liée à la consommation d’œufs, et de produits
animaux produits localement, et non à l’inhalation. D’où les préconisations de
l’Agence Régionale de Santé. L’Agence va consulter l’avis d’experts
toxicologiques sur la situation, ainsi que Santé publique France et l’Anses. Il
s’agit de dresser un constat de la situation locale et régionale en tenant
compte de l’évolution des connaissances sur les imprégnations aux dioxines.
L’étude ESTEBAN, en particulier souligne l’influence de facteurs
environnementaux (activités potentiellement émettrices, densité urbaine…) ou
encore l’importance de la production d’œufs issus de poulaillers urbains.
ESSONNE
Un homme en détention
provisoire à Fleury-Mérogis pour violences sur son enfant de trois mois
Comme le rapporte Le Parisien dans un article du 24 février, un homme d’une
trentaine d’années a été placé en détention provisoire à Fleury-Mérogis. Il est
suspecté d’avoir fracturé le crâne de son enfant de trois mois alors qu’il
portait des coups de poing et de pied à sa compagne, laquelle tenait alors le
nourrisson dans ses bras.
Les faits se sont déroulés le 21 février à Etampes, en Essonne. C’est un
voisin qui a donné l’alerte, après avoir recueilli la jeune femme paniquée et
sa petite fille. Le père de famille, immédiatement interpellé, serait déjà
connu des services de police pour des affaires de stupéfiants et de violence.
Il était sous l’empire de l’alcool au moment de son interpellation. Aux dires
du parquet, le procès aura lieu devant la 10e chambre du tribunal correctionnel
d’Evry, le 10 avril prochain.
Les jours de la fillette, qui avait été transférée à l’hôpital Necker à
Paris à la suite de la dégradation de son état de santé, ne sont aujourd’hui
plus en danger.
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