Article précédent

VAL-D’OISE
Des satellites pour lutter contre les dépôts sauvages
En ce mois de mai 2022, le Département et le syndicat Val-d’Oise Numérique ont décidé d’engager une expérimentation de repérage des dépôts sauvages et des décharges illégales à l’aide de satellites. C’est une première en France. Les images prises de l’espace seront analysées à l’aide de l’intelligence artificielle. Cette solution est développée par l’entreprise valdoisienne Disaitek. 100 000 euros ont été investis dans cette solution.
Il faut dire que la lutte contre ces dépôts génère des coûts croissants pour les collectivités. À noter que plus de 200 points de dépôts illégaux de déchets sont identifiés sur le territoire.
Ainsi, le plan régional de prévention et de gestion des déchets d’Île-de-France évalue le coût annuel cumulé pour leur résorption à près de 14 millions d’euros par an, uniquement pour le département du Val-d’Oise. Ce dernier aide toute l’année les communes en finançant des opérations de lutte contre les dépôts sauvages (évacuation des déchets, pose de barrière, pièges photos, création de merlons…). Près de 200 000 euros ont déjà été alloués aux communes ces deux dernières années.
Le Département, les communes, intercommunalités et la gendarmerie ont exprimé leurs besoins de disposer d’une vision d’ensemble, permettant de localiser et d’appréhender l’évolution des dépôts et décharges illégales de déchets sur le territoire valdoisien, afin d’organiser des actions coordonnées de résorption et de sanction.
Pas
de prolongement de la ligne 1 en Seine-Saint-Denis
La
commission d’enquête publique a rendu un avis défavorable sur le prolongement
de la ligne 1, qui devait traverser la Seine-Saint-Denis, pour trouver son terminus dans le Val-de-Marne.
La commission estime en effet que « la balance avantages/inconvénients de
l'ensemble des critères de la DUP penche
incontestablement du côté des inconvénients que générerait un tel projet ».
Le coût de l’opération pose également problème, s’élevant à 1,7 milliard d’euros pour les
trois stations. Autre raison : l’impact environnemental sur le bois de Vincennes, car lors de la réalisation des travaux, de la ligne, de nombreux
arbres auraient du être abattus.
Le
prolongement prévoyait la création de trois nouvelles stations de métro : Les
rigollots à Fontenay-sous-Bois, Grands pêchers à Montreuil et Val-de-Fontenay. L’objectif
de ce projet était d’améliorer la desserte de cette partie de l’Est francilien,
mais aussi de rendre ces territoires plus attractifs. Un sondage Ipsos commandé
par les villes révélait par ailleurs que 92 % des habitants étaient
favorables à ce prolongement. Pour Île-de-France Mobilité, « ce projet
est vital, car il permet de désenclaver l'est de Vincennes, le sud de Montreuil
et Fontenay-sous-Bois en manque de transports en commun », et a ajouté
qu’ils allaient « regarder les conclusions du commissaire enquêteur et
y répondre pour que ce projet puisse se faire ».
YVELINES
Un espace de
coworking à la place du relais postal à Jouars-Pontchartrain
À
Jouars-Pontchartrain, les locaux de l’ancien relais postal datant du XVIIe
siècle, déjà transformés auparavant en pension de famille et en centre de
loisirs, ont été rénovés pour accueillir un espace de coworking. Inauguré le 4
mai, il dispose de huit bureaux pouvant chacun contenir entre un et quatre
postes selon leur taille. Deux salles de réunions et trois plateaux de travail
sont aussi accessibles.
Les travaux
pour moderniser ce lieu historique de la commune ont démarré en 2017, mais se
sont étalés sur cinq années en raison de la présence d’amiante et de plomb dans
l'édifice, mais aussi de la crise sanitaire et des interruptions de chantier.
2,5 millions d’euros ont été nécessaires pour réaliser ce projet, financés par
la commune de Jouars-Pontchartrain, la communauté de communes Cœur d’Yvelines
et l’État. Les 500 m² du bâtiment contiennent également une cuisine et un
bistrot solidaire situé au rez-de-chaussée et qui pourrait être géré par une
association locale. Jouars-Pontchartrain Coworking peut accueillir jusqu’à 44
personnes, qu’ils soient salariés, autoentrepreneurs ou des TPE. Une dizaine de
travailleurs a déjà investi ce nouvel espace.
Renseignements :
1 rue
Saint-Anne, 78760 Jouars-Pontchartrain
Ouvert du
lundi au vendredi de 9 h à 17 h
Pour
connaître les tarifs et les disponibilités, contacter Christelle Caillé au
06 13 65 75 16, ou par mail bienvenue@coworkingjp.fr
PARIS
La Paris
Games Week fera son grand retour en novembre
Game
on ! Après 3 ans d’absence, la Paris Games Week, rendez-vous
incontournable des amateurs de jeux vidéo, revient cette année pendant cinq
jours pour une édition spéciale placée sous le signe des retrouvailles, du 2 au
6 Novembre 2022 à Paris Expo Porte de Versailles.
Action,
aventure, simulations sportives, combats, stratégie ou plateformes, tous les
types de jeux seront une nouvelle fois représentés. L’occasion également de
découvrir de nouvelles expériences de jeux en réalité virtuelle et de s’intéresser
de plus près au eSport.
Cet événement
grand public, à l’initiative de l’industrie, a été créé en 2010 par le Syndicat
des éditeurs de logiciels de loisirs et porté par les constructeurs et éditeurs
du SELL. Son retour fait écho à la forte envie des communautés de se retrouver
lors d’un évènement physique, après une longue période marquée par la pandémie
de Covid.
Lors de la
dernière édition, en 2019, 317 000 visiteurs, 194 exposants et 227 marques
s’étaient côtoyés au cœur d’une manifestation s’étalant sur plus de 80 000 m².
Cette année,
la programmation et les exposants ne sont pas encore connus, mais une chose est
sûre : la billetterie ouvrira dès le 15 juin prochain sur le site officiel
de l’événement, www.parisgamesweek.com. Alors, à vos agendas !
THÉMATIQUES ASSOCIÉES
Infos locales, analyses et enquêtes : restez informé(e) sans limite.
Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.
0 Commentaire
Laisser un commentaire
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *