En bref en IDF (93, 78, 75, 95)


dimanche 8 mai 20224 min
Écouter l'article

VAL-D’OISE

Des satellites pour lutter contre les dépôts sauvages

 

En ce mois de mai 2022, le Département et le syndicat Val-d’Oise Numérique ont décidé d’engager une expérimentation de repérage des dépôts sauvages et des décharges illégales à l’aide de satellites. C’est une première en France. Les images prises de l’espace seront analysées à l’aide de l’intelligence artificielle. Cette solution est développée par l’entreprise valdoisienne Disaitek. 100 000 euros ont été investis dans cette solution.

Il faut dire que la lutte contre ces dépôts génère des coûts croissants pour les collectivités. À noter que plus de 200 points de dépôts illégaux de déchets sont identifiés sur le territoire.

Ainsi, le plan régional de prévention et de gestion des déchets d’Île-de-France évalue le coût annuel cumulé pour leur résorption à près de 14 millions d’euros par an, uniquement pour le département du Val-d’Oise. Ce dernier aide toute l’année les communes en finançant des opérations de lutte contre les dépôts sauvages (évacuation des déchets, pose de barrière, pièges photos, création de merlons…). Près de 200 000 euros ont déjà été alloués aux communes ces deux dernières années.

Le Département, les communes, intercommunalités et la gendarmerie ont exprimé leurs besoins de disposer d’une vision d’ensemble, permettant de localiser et d’appréhender l’évolution des dépôts et décharges illégales de déchets sur le territoire valdoisien, afin d’organiser des actions coordonnées de résorption et de sanction.

 





SEINE-SAINT-DENIS

Pas de prolongement de la ligne 1 en Seine-Saint-Denis

La commission d’enquête publique a rendu un avis défavorable sur le prolongement de la ligne 1, qui devait traverser la Seine-Saint-Denis, pour trouver son terminus dans le Val-de-Marne. La commission estime en effet que « la balance avantages/inconvénients de l'ensemble des critères de la DUP penche incontestablement du côté des inconvénients que générerait un tel projet ». Le coût de l’opération pose également problème, s’élevant à 1,7 milliard d’euros pour les trois stations. Autre raison : l’impact environnemental sur le bois de Vincennes, car lors de la réalisation des travaux, de la ligne, de nombreux arbres auraient du être abattus.

Le prolongement prévoyait la création de trois nouvelles stations de métro : Les rigollots à Fontenay-sous-Bois, Grands pêchers à Montreuil et Val-de-Fontenay. L’objectif de ce projet était d’améliorer la desserte de cette partie de l’Est francilien, mais aussi de rendre ces territoires plus attractifs. Un sondage Ipsos commandé par les villes révélait par ailleurs que 92 % des habitants étaient favorables à ce prolongement. Pour Île-de-France Mobilité, « ce projet est vital, car il permet de désenclaver l'est de Vincennes, le sud de Montreuil et Fontenay-sous-Bois en manque de transports en commun », et a ajouté qu’ils allaient « regarder les conclusions du commissaire enquêteur et y répondre pour que ce projet puisse se faire ».

 




YVELINES

Un espace de coworking à la place du relais postal à Jouars-Pontchartrain

 

À Jouars-Pontchartrain, les locaux de l’ancien relais postal datant du XVIIe siècle, déjà transformés auparavant en pension de famille et en centre de loisirs, ont été rénovés pour accueillir un espace de coworking. Inauguré le 4 mai, il dispose de huit bureaux pouvant chacun contenir entre un et quatre postes selon leur taille. Deux salles de réunions et trois plateaux de travail sont aussi accessibles.

Les travaux pour moderniser ce lieu historique de la commune ont démarré en 2017, mais se sont étalés sur cinq années en raison de la présence d’amiante et de plomb dans l'édifice, mais aussi de la crise sanitaire et des interruptions de chantier. 2,5 millions d’euros ont été nécessaires pour réaliser ce projet, financés par la commune de Jouars-Pontchartrain, la communauté de communes Cœur d’Yvelines et l’État. Les 500 m² du bâtiment contiennent également une cuisine et un bistrot solidaire situé au rez-de-chaussée et qui pourrait être géré par une association locale. Jouars-Pontchartrain Coworking peut accueillir jusqu’à 44 personnes, qu’ils soient salariés, autoentrepreneurs ou des TPE. Une dizaine de travailleurs a déjà investi ce nouvel espace.

 

Renseignements :

1 rue Saint-Anne, 78760 Jouars-Pontchartrain

Ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 17 h

Pour connaître les tarifs et les disponibilités, contacter Christelle Caillé au 06 13 65 75 16, ou par mail bienvenue@coworkingjp.fr

 

 



PARIS

La Paris Games Week fera son grand retour en novembre

 

Game on ! Après 3 ans d’absence, la Paris Games Week, rendez-vous incontournable des amateurs de jeux vidéo, revient cette année pendant cinq jours pour une édition spéciale placée sous le signe des retrouvailles, du 2 au 6 Novembre 2022 à Paris Expo Porte de Versailles.

Action, aventure, simulations sportives, combats, stratégie ou plateformes, tous les types de jeux seront une nouvelle fois représentés. L’occasion également de découvrir de nouvelles expériences de jeux en réalité virtuelle et de s’intéresser de plus près au eSport. 

Cet événement grand public, à l’initiative de l’industrie, a été créé en 2010 par le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs et porté par les constructeurs et éditeurs du SELL. Son retour fait écho à la forte envie des communautés de se retrouver lors d’un évènement physique, après une longue période marquée par la pandémie de Covid.

Lors de la dernière édition, en 2019, 317 000 visiteurs, 194 exposants et 227 marques s’étaient côtoyés au cœur d’une manifestation s’étalant sur plus de 80 000 m².

Cette année, la programmation et les exposants ne sont pas encore connus, mais une chose est sûre : la billetterie ouvrira dès le 15 juin prochain sur le site officiel de l’événement, www.parisgamesweek.com. Alors, à vos agendas !

 

 

 



 


 

Partager l'article


0 Commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à la Newsletter !

Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.