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vendredi 9 octobre 20208 min
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VAL-DE-MARNE

 

Commission permanente du Val-de-Marne


La Commission permanente du Conseil départemental s’est réunie lundi 5 octobre 2020. 22 rapports ont été votés. La cellule de crise du Département se réunit depuis le 25 septembre afin d’adapter avec réactivité le fonctionnement des services publics départementaux.

- Le Département accorde une subvention annuelle de 40 000 euros au Comité de Bassin d’Emploi Sud Val-de-Marnais (CBE Sud 94), qui associe de nombreux acteurs publics et privés pour favoriser l’accès et le maintien dans l’emploi, notamment pour les bénéficiaires du RSA et les jeunes.

En 2019, les actions du CBE Sud 94 ont bénéficié à 271 personnes, qui sont désormais en emploi, en formation, en alternance ou en stage. À travers son programme 2020, le CBE Sud 94 poursuivra ses actions de parrainage, de coworking et cosearching, de découverte métiers… Dans un contexte de crise économique majeure et de vagues de licenciements, ces efforts contribueront à la lutte pour l’emploi.

- La Commission permanente a entériné un contrat pour la reconstruction de la crèche et du centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI) situés rue de Bérulle à Saint-Mandé. Deux crèches de 45 berceaux chacune seront construites, soit 90 places. Cette réalisation n’appartient pas au plan de création de 500 places en crèches départementales mais au plan de modernisation des crèches existantes. Par ailleurs, une convention permet la relocalisation du centre de PMI dès le 1er janvier 2021 dans des locaux communaux. Cette relocalisation, au cœur de la ville, permet le maintien de consultations durant toute la durée des travaux. Le Département a également validé une convention avec l’EPA ORSA dans le cadre de la reconstruction et l’agrandissement de la crèche départementale située avenue Roosevelt à Chevilly-Larue. D’une capacité actuelle de 40 berceaux, la nouvelle crèche disposera de 60 berceaux. Une augmentation de capacité s’effectue quant à elle dans le cadre de la création de 500 nouvelles places dans les crèches départementales. La convention adoptée prévoit une participation de 600 000 euros pour la relocalisation de cet équipement dont l’inauguration est programmée au 2ème trimestre 2021.

- Le Département a renouvelé sa participation au Conseil de développement du Val-de-Marne (CODEV 94), aux côtés de ses partenaires : la Préfecture, l’Université Paris-Est Créteil, les collectivités territoriales, ainsi que de nombreux acteurs et actrices de la vie économique et de la société civile val-de-marnaise. À travers une subvention de 65 000 euros, le Département soutient la poursuite des activités du CODEV 94 : rencontres, débats et séminaires autour des enjeux métropolitains à l’échelle 2021-2040, projets autour de la vallée scientifique de la Bièvre… Ces travaux d’analyse et de prospective, menés en concertation avec l’ensemble des acteurs, apportent une information utile à l’action publique et au développement du département.

 

 

PARIS

 

L’Hôtel de Ville fait résonner le Rire de Cabu  


© AFP / Joel Saget - Dessins de Cabu : © V. Cabut



 « Le Rire de Cabu », c’est le nom de la (première) grande rétrospective consacrée cet automne au caricaturiste, dessinateur de presse et auteur de bande-dessinée, disparu tragiquement lors des attentats contre Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015.


L’événement rassemble, depuis le 9 octobre et jusqu’au 19 décembre, à l’Hôtel de Ville de Paris, pas moins de 350 de ses œuvres. Un « hommage joyeux à celui qui fut l’un des plus talentueux et populaires dessinateurs de presse de sa génération », souligne la Ville de Paris.


Le parcours est organisé autour de « huit thèmes d’inspiration » :


  • « Les personnages de Cabu » (Grand Duduche, le Beauf, Dorothée, Catherine, l’adjudant Kronenbourg…)

  • « La France de Cabu » (société, consommation, les femmes, les jeunes, Paris, les villes)

  • « Les présidents de Cabu » (de Macron à Auriol)

  • « Les people de Cabu » (de Johnny à Zemmour)

  • « Les combats de Cabu » (écologie, pacifisme, liberté d’expression)

  • « Le panthéon de Cabu » (les maîtres incontournables et les copains inoubliables)

  • « La méthode à Cabu » (pour dessiner comme lui)

  • « La Trèfle de Cabu » (sa voiture)

     

    Exposition gratuite, réservation obligatoire.

     

     

 

VAL-D’OISE

 

Le CDFAS en forme olympique


Le CDFAS (Centre Départemental de formation et d’Animation Sportive du Val d’Oise) est officiellement retenu comme centre de préparation pour les JO 2024. Les athlètes pourront entre autres y bénéficier de sa piste bleue et grise considérée comme l’un des meilleurs revêtements d’Europe.

Le site servira de centre de préparation pour 23 disciplines olympiques et paralympiques: gymnastique artistique et rythmique, trampoline, athlétisme olympique et paralympique, boxe, basketball, basketball fauteuil, handball, volleyball, volleyball assis, badminton olympique et paralympique, tennis de table olympique et paralympique, goalball, boccia, rugby fauteuil, escrime, judo olympique et paralympique, football et escrime fauteuil.

Le CDFAS recevra les athlètes dans des conditions optimales. Dans cette optique, le Val d’Oise va mener une opération d’extension et de réhabilitation des infrastructures à Eaubonne, en 2021. 12 millions d’euros seront investis dans ce chantier par le Département, le Fonds de solidarité et d’investissement interdépartemental (FS2I) et la région Ile-de-France. Le programme prévu comprend d’une part la construction d’un bâtiment neuf regroupant l’hébergement et la restauration, et d’autre part la restructuration et l’agrandissement de l’ensemble de la structure existante pour l’accueil, la formation, l’administration, l’espace médico-sportif et le pôle régénération. La capacité d’hébergement du CDFAS sera portée à 200 lits et un parking supplémentaire de 120 places sera créé.

 


 

ESSONNE

 

Une Essonnienne reçoit le prix Nobel de chimie


Emmanuelle Charpentier, 51 ans, née à Juvisy-sur-Orge, a reçu le 7 octobre, le prix Nobel de chimie pour ses travaux conjoints avec l’Américaine Jennifer Doudna, 109 ans après Marie Curie. Les deux généticiennes ont été récompensées pour avoir mis au point des « ciseaux moléculaires » capables de modifier les gènes humains. Elles ont commencé à travailler ensemble en 2012. Originaire de l’Essonne, Emmanuelle Charpentier a fait ses études à l’université Pierre-et-Marie-Curie et à l’Institut Pasteur où elle a obtenu un doctorat en microbiologie. Elle est ensuite partie aux États-Unis, puis en Autriche. Elle partage désormais son temps entre la Suède, à l’université d’Umea, et à Berlin à la direction du Centre de recherche Max Planck.


Emmanuelle Charpentier

 

Baptisée Crispr/Cas9, la découverte pour laquelle la chercheuse a été récompensée avec sa collègue américaine permet de découper une séquence génétique afin de supprimer un gène malade, de le remplacer par une séquence saine ou encore d'étudier la fonction précise d'un brin d'ADN.

« Mes plus sincères félicitations à Emmanuelle Charpentier qui se voit décerner le Prix Nobel 2020 de chimie avec Jennifer A. Doudna pour leurs travaux sur les ciseaux moléculaires. Une immense fierté pour l’ensemble de notre recherche et pour la chimie française » a aussitôt déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal.

« C'est en travaillant sur un phénomène qui permet aux bactéries de se protéger contre l'attaque de virus qu'elle a mis le doigt sur une enzyme exceptionnelle, utilisable pour faire des modifications du génome », a expliqué Pascale Cossart, secrétaire perpétuelle de l'Académie des sciences au Parisien.

« Cas9 a la faculté de découper l'ADN à l'endroit qui va lui être indiqué. En clair, si on lui donne un ordre de mission – à la militaire – elle est capable d'aller couper ce qui est défectueux » a ajouté la biologiste au CNRS Sophie Sacquin-Mora, des propos également repris par Le Parisien.

Une fois, la coupe faite, on peut modifier l'information génétique défaillante, la corriger, « réécrire le code de la vie », a également indiqué le jury à Stockholm. Cette découverte donne de réelles perspectives thérapeutiques pour combattre les maladies génétiques.

Cette découverte suscite néanmoins des craintes parmi les chercheurs, d’autant plus que les modifications réalisées peuvent être transmises aux générations futures et affecter l'ensemble du patrimoine génétique. Elle pose en tout cas de nombreuses questions éthiques.

 

 

YVELINES

 

Une agence dédiée à l’autonomie inaugurée aux Mureaux


Le 1er octobre au salon E-Tonomy – le rendez-vous des solutions innovantes dédiées au handicap et aux personnes âgées qui était consacré cette année à l’autonomie des personnes âgées et handicapées après la crise sanitaire – a été lancée l’Agence Interdépartementale de l’Autonomie sur le Campus des Mureaux. Créée par les Yvelines, les Hauts-de-Seine et Invie, association dédiée à l’innovation dans les secteurs de l’autonomie et du grand âge, l’établissement a été inauguré par les présidents du Conseil départemental des Yvelines et des Hauts-de-Seine. Était également présente à cette occasion Brigitte Bourguignon, ministre déléguée à l’Autonomie, qui a d’ailleurs inauguré le Salon. « Je salue l’audace de ce projet, le format inédit de cette agence qui fait participer secteurs publics et privés. Vous êtes des précurseurs », a déclaré cette dernière. L’agence est construite autour de deux pôles : une plate-forme de services, qui structure, organise et déploie l’offre à destination des personnes fragiles ; un hub innovation qui a pour but de faire émerger les offres de demain.

L’agence favorisera également la création d’emplois pour les bénéficiaires du RSA, la formation et la valorisation des métiers du soin.

« Il faut tendre vers un maintien à domicile le plus long possible, en accélérant la professionnalisation des personnels et en s’appuyant sur la révolution technologique, source de progrès et d’économies. C’est un des objectifs de notre agence interdépartementale », a souligné à cette occasion Pierre Bédier, président des Yvelines.

Georges Siffredi, président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, ajoute : « Il faut imaginer des solutions nouvelles, notamment liées au numérique, pour développer des innovations et faciliter le maintien à domicile des personnes. Les Départements doivent être en première ligne sur ces sujets liés à l’autonomie et au grand âge. »

 

 

SEINE-SAINT-DENIS


L'incubateur à Montreuil accompagne les entrepreneurs réfugiés


L'incubateur à Montreuil lance la 3e édition de son programme d'accompagnement pour les personnes réfugiées souhaitant devenir entrepreneur(e)s. Objectif : permettre aux porteurs de projet de créer et/ou développer leur activité, grâce à un accompagnement personnalisé, un accès à un réseau d'experts, et des formations collectives.


Le programme est porté par la fondation Generali The Human Safety Net et le réseau d’incubateurs dédiés à l’innovation sociale La Ruche, ainsi qu'un consortium d'acteur publics et privés.


Les 15 lauréats de l’appel à projet seront sélectionnés par un jury, et intègrent l'incubateur à Montreuil à compter du 19 octobre.


Pour être éligibles, les candidats doivent avoir une idée de projet, avoir le statut de réfugié ou bénéficier de la protection subsidiaire,  avoir un niveau A2 de Français (ou plus) et être motivés pour suivre un accompagnement de 9 mois.


Une fois intégrés au programme d'incubation, les futurs entrepreneurs auront accès à un accès privilégié à l'espace de travail collaboratif à Montreuil, un accompagnement individuel et du mentorat, des mises en relation avec des experts et entrepreneurs locaux afin de s'insérer dans l'écosystème économique de la ville et des ateliers et formations collectives.


Appel à candidature ouvert jusqu'au 11 octobre 2020. Lien pour candidater : la-ruche.net/incubateur-a-montreuil 


 

HAUTS-DE-SEINE 

 

Un nouveau pôle social prévu à Antony pour 2023


Après Châtenay-Malabry, Villeneuve-la-Garenne, Châtillon, c’est à Antony que devrait être inauguré, au printemps 2023, le quatrième pôle social départemental.

Installé sur 3 200 m2 et sept étages, ce nouveau site, prévu dans l’immeuble L’Atrium, accueillera dans un même lieu toute l’offre sociale départementale (protection maternelle et infantile, planification familiale, action sociale et insertion et aide sociale à l’enfance). « Toujours dans une optique d’accès aux droits, des postes en libre-service permettront d’effectuer des démarches en ligne (impôts, Caf, prestations départementales) », précise le département.

 


Le nouveau pôle social à Antony (Crédit photo : CD92/Olivier Ravoire)

 

Le département a investi 21 millions d’euros pour ce projet, dont 4,2 millions dans les travaux d’aménagement des locaux. « Cette adresse remplit un certain nombre de critères : une excellente visibilité depuis l’espace public, une très bonne desserte par les transports en commun et un positionnement central pour desservir les communes d’Antony et de Sceaux », explique le président du Département, Georges Siffredi. « Comme les précédents, le futur pôle social va incarner le nouveau visage de l’action sociale dans les Hauts-de-Seine », se réjouit-il. 

Dans le prolongement, le cinquième pôle social du territoire devrait voir le jour à Clichy.

 

 

 

 

 

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