En bref en Île-de-France !


vendredi 1 janvier 20215 min
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PARIS


La capitale perd encore des habitants


 


La Ville Lumière ne ferait-elle plus rêver ? Pour la quatrième année consécutive, le nombre d’habitants à Paris accuse en effet une nouvelle baisse. Selon le dernier recensement de l’Insee, la capitale compte ainsi 2 175 601 habitants, soit 54 000 de moins en l’espace de cinq ans.


Dans le détail, le 1er arrondissement, le moins peuplé du département, a perdu quasiment 1 000 habitants sur cette période (16 236 habitants au 1er janvier 2021, contre 17 165 au 1er janvier 2016), quand le 15e arrondissement, le plus peuplé, a quant à lui perdu près de 6 000 habitants (233 855 au 1er janvier 2021, contre 239 535 au 1er janvier 2016).


La capitale se sépare en moyenne de 10 800 habitants  (-0,5 %) chaque année, alors même que la population augmente en Île-de-France, soulignait  le Parisien l’an dernier. En cause, principalement : une natalité en baisse et un immobilier toujours plus cher : le prix moyen au m2 atteint aujourd’hui la somme astronomique de 11 435 euros.


 


VAL-D’OISE


Abus de gaz hilarant à Argenteuil


 


De plus en plus en vogue chez les jeunes, le protoxyde d’azote (gaz hilarant) peut s’avérer très dangereux. La Ville d’Argenteuil lance une campagne d’information pour alerter sur ce problème de santé publique. Destiné à un usage culinaire ou médical, le protoxyde d’azote (plus connu sous le nom de gaz hilarant) est de plus en plus consommé par les adolescents, dont certains le détournent en drogue. Facilement accessible en boutique physique ou numérique, bon marché, il est présent dans les cartouches utilisées pour les siphons de cuisine ou certains aérosols. Une fois transféré dans un ballon de baudruche, il peut être inhalé afin de ressentir une « euphorie comparable à une ivresse », décrit Drogues info service. Cela se traduit généralement par des fous rires, un état de flottement, une désinhibition, des distorsions visuelles et auditives… Son effet ne dure que quelques minutes et les jeunes consommateurs sont par conséquent tentés d’enchaîner les prises. Si les effets secondaires se résument le plus souvent à des nausées, vomissements, maux de têtes, vertiges…, peuvent apparaître des complications, très sérieuses. Parmi elles : difficultés d’expression et de coordination des mouvements, troubles neurologiques graves, troubles psychiques, détresse respiratoire pouvant aller jusqu’au décès…


La consommation grandissante de ces cartouches inquiète, au point de pousser le gouvernement à prendre des mesures. Le 11 décembre 2019, les parlementaires ont déposé une proposition de loi visant à interdire la vente et l’usage aux mineurs tout en renforçant la prévention et les contrôles. La Mairie d’Argenteuil prend le phénomène au sérieux. Pour informer le plus grand nombre des dangers de ces petites cartouches (en particulier les familles), la direction municipale de la Sécurité et de la Prévention prépare une campagne de sensibilisation (avec mesures restrictives), élaborée en partenariat avec des structures et personnels de santé, bientôt diffusée chez les commerçants, dans les établissements scolaires et lieux publics.


 


YVELINES


Chauffer les habitants avec les déchets alimentaires


 


Tryon, une jeune start-up parisienne, va inaugurer un site de 2 000 m² à Carrières-sous-Poissy, sur la plaine de Chanteloup. Là, derrière l’incinérateur, sera installé un petit méthaniseur, qui transformera les déchets des cantines en énergie pour chauffer les foyers. Ce site baptisé Modul'o Yvelines sera le premier en Île-de-France à fournir du gaz à partir de biodéchets. L’entreprise a signé un partenariat avec le département pour pouvoir récolter les restes de nourriture de 34 collèges qui jettent plus de 10 tonnes par an de déchets chacun. Tryon veut en faire du gaz directement injecté dans le réseau public de GRDF. En 2023, la start-up compte travailler avec 118 collèges. De même, les produits invendus et non consommables des grandes surfaces seront aussi collectés. Ces déchets pourront produire de l’énergie pour environ 4 615 habitants, et entre quatre et neuf emplois devraient être créés. D’ici cet été, un modeste bâtiment d’accueil, un auvent pour le déchargement et des silos pour accueillir les déchets seront construits.


Rappelons cependant que ce projet inquiète certains riverains ainsi que des défenseurs de l'environnement. Implantation du méthanisateur sur un site de biodiversité inscrit au Schéma régional de cohérence écologique (SRCE), hausse de la circulation de poids lourds, nuisances olfactives… telles sont les principales préoccupations de ces associations. Sébastien Gacougnolle, directeur général de Tryon, ne comprend pas une telle méfiance : « C'est quand même fou que les défenseurs de l'environnement taclent un projet, de taille réduite, qui est vertueux pour l'environnement » a-t-il déclaré à nos confrères du Parisien. En effet, l’emplacement du site n’empêchera pas les animaux à continuer à se promener aux alentours, les déchets resteront seulement quelques heures à l'air libre, et il n’existe pas de risque de pollution des sols. La start-up devra en tout cas effectuer une étude olfactive trois mois après la mise en service du site, exige la Préfecture.


 


SEINE-SAINT-DENIS


Montreuil parmi les 10 villes françaises où le prix du logement a le plus augmenté en 2020


 


Malgré une année 2020 marquée par la crise sanitaire, les prix immobiliers continuent leur progression dans les villes de plus de 100 000 habitants, observe le dernier baromètre SeLoger.   


Affichant 12,2 % de hausse annuelle sur le prix de leur immobilier ancien, Montreuil (Seine-Saint-Denis), parfois surnommé « Le Brooklyn parisien », occupe ainsi la 5e place du palmarès des villes où l’augmentation des prix des logements a été la plus marquée en 2020. Le prix au m2 y atteint 6 876 €.


Le marché montreuillois se caractérise « par une demande hypertrohiée qu’une offre restreinte et non extensible est incapable de satisfaire. Or, c’est précisément cette raréfaction des stocks de biens proposés à la vente qui contribue à faire flamber le prix de l’immobilier », souligne le groupe SeLoger.


En tête de palmarès, Mulhouse, Angers, Limoges et d’Orléans ont quant à elles vu le prix de leur immobilier ancien exploser avec plus de 16 % de hausse sur un an.


« Cette accélération persistante du prix de l’immobilier hexagonal est alimentée non seulement par le durcissement de l’accès au crédit bancaire qui fait se recentrer le marché sur les ménages les plus aisés, mais aussi par une pénurie de biens que la chute de l’activité immobilière – liée aux confinements – a exacerbée », explique SeLoger.


Au total, l’année 2020 s’achève sur une hausse des prix en augmentation de 6,5 %, contre 4,8 % en 2019 et 3,4 % en 2018.







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