Entretien spécial élections au Barreau de Paris avec Olivier Cousi


vendredi 18 novembre 20162 min
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Associé chez Gide en charge du département média, Olivier Cousi est l’un des inventeurs de « Campus ». Ancien membre du Conseil de l’Ordre, aujourd’hui candidat au bâtonnat au côté de Nathalie Roret, celui qui se présente comme un avocat « vent debout » est aussi un « voileux » (il a passé le Cap Horn en 2001) breveté de la marine marchande.


Olivier Cousi, si vous étiez…


Un défaut : La sieste ; « Ah ! qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de vous », comme le disait Jules Barbier, c’est sans doute parce qu’elle reste (hélas) très exceptionnelle dans mon emploi du temps.



Une qualité : La lucidité, qui lorsqu’elle est appliquée trop sévèrement à soi-même peut devenir un défaut, mes proches pourraient en témoigner.


Une devise : La réussite d’un homme se mesure au nombre de personnes qu’il a aidées à atteindre leur but.


Un livre : Journal d’Aran et d’autres lieux de Nicolas Bouvier et plus généralement toute la littérature des écrivains voyageurs.


Un tableau : Guernica car au-delà du talent exceptionnel et de la force du peintre, le cubisme du tableau illustre à merveille l’absurdité de la violence humaine.


Un juron : « Crétin »… qui peut s’utiliser aussi bien pour soi que pour les autres.


Un contemporain de sexe opposé : Ma femme qui ne me passe rien mais me pardonne tout et dont j’admire l’engagement pour Mécénat Chirurgie Cardiaque et aussi plus récemment, Nathalie Roret bien sûr, qui me fait le plaisir et l’honneur de m’accompagner comme vice-bâtonnier dans l’aventure de la candidature au bâtonnat.


Un plat : Les spaghettis « à la Tabarly » avalées à la hâte dans un bol détrempé vers 4h du matin, juste avant de monter prendre le dernier quart de nuit.



Un personnage historique : Pierre Mendès-France l’un des rares hommes politiques qui a su faire passer l’intérêt général avant le sien.


Un rêve : Troubadour au Moyen âge, arpentant au hasard les routes et les sentiers et ne devant ma sécurité, mon gîte et mon couvert qu’à la seule qualité de la nouvelle chanson que je devrais inventer et raconter chaque soi


Un autre métier : Marin, pour ce qu’il a de commun avec l’avocat, la vision du but à atteindre, la force de l’équipage et la ténacité dans le louvoyage, si nécessaire pour affronter les vents contraire



Une réforme/une loi : La loi Léotard sur la liberté de la communication audiovisuelle de 1986 parce qu’elle a libéré les ondes pour les radios et les télévisions et… m’a offert mes plus beaux dossiers.


 

Propos recueillis par Clémence Thévenot





Retrouvez les autres entretient des candidats au bâtonnat du Barreau de Paris dans le Journal Spécial des Sociétés 


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