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À l'occasion de sa conférence annuelle, l’ACPR a débattu des risques du contexte d'inflation sur le secteur financier. Rassurante, l’association de contrôle a toutefois rappelé l'importance de la régulation.
Les équipes de l’ACPR (autorité de contrôle prudentiel et de résolution) n’ont pas hésité longtemps pour choisir le thème de leur conférence annuelle. L’actualité s’est imposée, vendredi 17 novembre au Palais Brongniart, à Paris. Entre le retour d’une inflation à deux chiffres dans la zone Euro et les multiples tensions géopolitiques, la question de la stabilité des banques et des assurances était incontournable. Les invités de l’ACPR en ont discuté toute une journée.
Dans son allocution introductive, le gouverneur de la Banque de France et président de l’ACPR, François Villeroy de Galhau, a détaillé le contexte particulier des derniers mois. En effet, en février 2022, l’offensive russe en Ukraine avait inauguré un cycle d’inflation important, inédit depuis plusieurs années de hausse des prix contenue. Mais le gouverneur a tenu à rassurer. Malgré les récents événements en Israël, le pic de la vague atteint il y a un an devrait rester derrière nous. De 10,6 % d’inflation en octobre 2022, la zone euro est redescendue à 2,9 % en octobre dernier. Idem pour l’inflation sous-jacente (hors prix de l’énergie et de l’alimentation) qui recule à 4,2 % et même 3,5 % en France. Preuve qu’au-delà des cours de l’énergie, les prix sont plus stables.
Preuve aussi, selon François Villeroy de Galhau, «
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