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Les Jeux olympiques connaissent à chaque édition un écart de coût important entre le projet initial et le rendu final, mais Paris 2024 espère changer la donne. Pourtant, selon Wladimir Andrei, président du Conseil scientifique de l'Observatoire de l'économie du sport et Stéphanie Damarey, professeure de droit public à l'Université de Lille, l’objectif sera difficile à atteindre et surtout difficile à évaluer. Ils en ont discuté à l’occasion d’un colloque organisé par l’Université Panthéon-Sorbonne et présidé par Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France.
108 % à Séoul en 1988, 250 % à Rio en 2016, jusqu’à 1 130 % à Pékin en 2008 ! L’écart entre le coût annoncé de l’organisation des Jeux olympiques et le coût final réel s’est presque toujours envolé - Los Angeles 1984 fait figure d’exception. « Les prévisions des projets sont systématiquement dépassées », observe sans détour Wladimir Andrei, professeur honoraire à l’Université Panthéon-Sorbonne. La faute à un système d’attribution des Jeux qui poussent les concurrents à la moins-disance budgétaire. L’économiste nomme ce phénomène « la malédiction du vainqueur
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