Journal Spécial des Sociétés n°5 - Colloque AFJE


mercredi 20 janvier 20162 min
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L’AFJE (Association française des juristes d’entreprise) a mis en place, cette année, une nouvelle formule pour la 46ème édition de son grand rendez-vous annuel. En effet, après l’Assemblée générale qui a réuni ses adhérents, un colloque « Juriste 4.0, nouvelles opportunités, nouveaux défis » a été organisé, intéressant aussi bien les directions juridiques que les Avocats. Cette belle manifestation s’est déroulée au Tribunal de commerce de Paris. Son Président, Frank Gentin, a inauguré la journée et présenté les chiffres du Tribunal en précisant avec humour que l’Institution « n’était pas vraiment 4.0». L’une des deux tables rondes posait la question de l’ « ubérisation » du marché du Droit. Elle a été introduite par Xavier Hubert, conseiller juridique d’Emmanuel Macron. Les différents intervenants ont ensuite répondu à la crainte de savoir si dans un futur proche le juriste et l’Avocat risquaient de se voir remplacés par un robot qui reproduirait le raisonnement juridique. Ils ont affirmé, chacun à leur manière, que l’automatisation se limiterait à une aide. Car dès que le raisonnement du juriste devient complexe et apporte une vraie valeur ajoutée, la machine se trouve dépassée.

 

En clôture de ce colloque, Stéphanie Fougou, Présidente de l’AFJE, a déclaré : « Si certains trouvent cette révolution numérique effrayante, elle offre indiscutablement de formidables opportunités ».

 

Dans le travail et l’emploi, comme dans d’autres domaines, cette révolution revêt aussi un caractère capital. « Numérique » est sans doute le mot le plus employé dans la multitude de rapports rendus en 2015 : concertation nationale sur le numérique, consultation pour une République numérique, le rapport « transformation numérique et vie au travail » ou encore le rapport « ambition numérique ». Le numérique s’invite partout et bouleverse tout. Les possibilités infinies qu’offrent cette révolution, le dynamisme entrepreneurial qu’il peut créer et mais aussi les craintes face à « l’ubérisation », nécessitent d’ « interpeller sur l’importance pour les entreprises d’accélérer leur transformation », indique Benoît Thieulin, Président du Conseil National du Numérique (CNNum).

 

Myriam de Montis

 

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