Journal Spécial des Sociétés n°62 - Audience Solennelle de Rentrée du Barreau de Lyon


lundi 4 janvier 20162 min
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C’est dans l’ancienne prison Saint Paul, érigée au XIXème siècle, réhabilitée depuis octobre 2015 pour accueillir l’Université catholique de Lyon, que le 126ème Bâtonnier de Lyon, Pierre-Yves Joly, organisait l’Audience Solennelle de Rentrée de son Barreau ce 17 décembre 2015.

 

Après les mots de bienvenue du Doyen Thierry Magnin, le Lauréat de la Conférence du Jeune Barreau lyonnais, Samir Dris, raconta, avec talent et conviction, l’assassinat du Président de la République Sadi Carnot le 24 juin 1894. Ce fut l’occasion pour ce brillant orateur de porter haut les couleurs de l’excellence oratoire et de passer un message fort sur l’évolution de l’histoire des droits de la Défense et des Libertés depuis 1891.

 

Quant à Pierre-Yves Joly, qui cèdera sa place à Laurence Junod-Fanget le 1er janvier prochain, il a décidé que son propos « n’obéisse pas aux deux parties-deux paragraphes chers à l’Université » mais soit « une Mercuriale du Bâtonnier ».


 De façon particulièrement originale, il a ainsi confi é à ses prestigieux invités, au premier rang desquels Bruno Pireyre, Premier Président de la Cour d’appel de Lyon, Pascal Eydoux Président du Conseil National des Barreaux, Yves Mahiu Président élu de la Conférence des Bâtonniers (qui prendra ses fonctions fin janvier 2016 pour succéder à Marc Bollet) et Jacques Taquet Bâtonnier des Hauts-de-Seine, « quelques enseignements de deux années de bâtonnat qui n’a plus que deux semaines d’existence ».


 Il a mis en avant les sujets qui inquiètent sa profession : l’état d’urgence, le secret professionnel, la déontologie, les gardes-à-vue, la réforme des cotisations ordinales, l’ubérisation du droit, la dématérialisation, l’interprofessionnalité, la réforme des écoles de formation et l’aide juridictionnelle.

 

Remerciant chaleureusement les Membres du Conseil de l’Ordre pour le travail gigantesque effectué au service de ses confrères, il s’est ensuite réjoui des eff orts portés par son Barreau pour sensibiliser les justiciables aux modes alternatifs de règlement des litiges. Pierre-Yves Joly a conclu son allocution engagée par une touche d’espoir : passant « le Bâton » à sa consoeur Laurence Junod-Fanget, il a formé le voeu que « son bâtonnat soit une vraie réussite dans le prolongement et la continuité de ceux qui l’ont précédée » entre tradition et modernité.


 

Jean-René Tancrède

 

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