L’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice remet son prix de la recherche 2018


dimanche 24 février 20193 min
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Le 13 décembre dernier, l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), représenté par son président Christian Vigouroux, a remis son prix de la recherche 2018 à Grégoire Le Quang, venant saluer la qualité de sa thèse intitulée « Construire, représenter, combattre la peur : la société italienne et l’État face à la violence politique des "années de plomb", 1969-1981 ».

 


« En cette magnifique matinée de décembre et dans ce cadre majestueux et ô combien impressionnant, il me revient en premier lieu, et sans l’ombre d’une originalité, de vous remercier pour cette belle récompense dont vous avez bien voulu juger digne ma recherche ». C’est par ces mots que Grégoire Le Quang a débuté ses remerciements, lors de la remise du prix de la recherche 2018?de l’INHESJ, le 13?décembre dernier.


Sa thèse, « Construire, représenter, combattre la peur : la société italienne et l’État face à la violence politique des "années de plomb", 1969-1981 », sous la direction de Marie-Anne Matard-Bonnucci, professeure à l’Université Paris 8?Vincennes-Saint-Denis, et Angelo Ventrone, professeur à l’Université de Macerata, en Italie, aborde cette période de l’histoire italienne où le terrorisme politique a profondément marqué la société et la vie politique du pays.


« Monsieur Grégoire Le Quang nous a offert avec sa thèse d’histoire contemporaine “Construire, représenter, combattre la peur, la société italienne et l’État face à la violence politique des années de plomb 1969-1981”, une méditation constructive sur la peur comme arme de déstructuration massive, comme outil d’insurrection politique, comme défi à la notion d’État et, finalement, comme montée à l’assaut de nos démocraties. Il sait, avec Crocce, comme il l’écrivait dans son dossier de candidature que “toute histoire est contemporaine”. Nous avons primé l’étude de cet épisode italien, analysé comme un exemple universel » a précisé le président du jury Christian Vigouroux, lors de la remise du prix.


Le lauréat, également normalien, agrégé d’histoire et actuellement attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’ENS de Paris, est également membre de l’Institut d’histoire du temps présent, unité mixte de recherche du CNRS, rattachée à Université Paris 8?Vincennes-Saint-Denis.



Lancement de l’appel à candidatures 2019


Chaque année depuis 2017, le Prix de la recherche INHESJ récompense une thèse francophone en sciences humaines et sociales ou en droit portant sur les thématiques de sécurité et de justice et consacrée à un sujet d’actualité. Les travaux proposés doivent par ailleurs relever d’une analyse des risques et menaces pesant sur le monde contemporain et y apporter des éléments de compréhension, dans une approche croisée entre théorie et recherche empirique et dans une analyse des rapports entre les acteurs opérationnels – notamment des forces de l’ordre – et ceux de la recherche académique – universités et organismes de recherche. La remise du prix s’effectue chaque année au mois de décembre, sous le haut patronage du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.


Les candidats devront avoir soutenu leur thèse entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2018, et déposer leur candidature au plus tard le 31 mars.


 Constance Périn


 


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