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Alors que la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit, la crainte d’une « giletjaunisation », c’est-à-dire d’un mouvement qui échapperait aux syndicats, pèse non seulement sur les manifestations, mais aussi, sur le long terme, sur le dialogue social à l’intérieur des entreprises, dont le nombre de salariés syndiqués reste très faible.
Les récentes manifestations contre la réforme des retraites prouvent une chose : le syndicalisme n’est pas mort. Jusqu’à maintenant, le mouvement de contestation est représenté principalement par l’union syndicale. Il est également bien encadré par les organisations dans les cortèges et assez peu propice aux débordements. C’est l’archétype même du mouvement syndical classique.
Le succès populaire de ces rassemblements (jusqu’à 2,8 millions de manifestants en France selon les organisateurs et 1,3 million selon les autorités le 31 janvier dernier) signe-t-il pour autant la fin des mouvements de type « gilets jaunes », qui ont la particularité de se tenir en dehors du cadre syndical ? « À titre personnel, j’aimerais bien y croire, mais je pense que l’on va constater assez rapidement que le mouvement va devenir incontrôlable », redoute David Guillouet, avocat associé chez Voltaire avocats,
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