Article précédent


La juridiction financière a remis il y a peu son rapport complémentaire relatif à l’organisation des Jeux. Elle admet être incapable d’affirmer si le budget prévu sera suffisant, notamment l’enveloppe consacrée aux aléas, ni quel sera l’impact final du coût des JO sur les finances publiques. Elle en profite également pour faire le point sur les chantiers en cours et s’inquiète de certains délais de livraison.
Voilà un document riche en enseignements. En juillet, la Cour des comptes a publié un second rapport relatif à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Cette étude vient actualiser celle remise en janvier 2023 qui n’avait pas pu, dans les temps, « apprécier la soutenabilité » du budget du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP), révisé et adopté le 12 décembre 2022.
Alors que la phase opérationnelle est actuellement en cours, la juridiction financière constate de prime abord que la phase de planification s’est « relativement bien déroulée » et se félicite qu’un certain nombre de recommandations, faites dans le cadre du rapport précédent, aient été mises en œuvre.
Elle note par ailleurs et surtout que le budget pluriannuel, révisé en équilibre et adopté à l’unanimité en décembre par le conseil d’administration du COJOP, a été augmenté pour atteindre 4 380 millions d’euros, soit une hausse d’environ 10 %. Cette enveloppe est 15 % plus élevée que le budget de candidature, apprend-on. Une hausse qui s’explique en partie par l’inflation, dont l’impact avait été minimisé. Pour autant, les deux tiers de cette augmentation sont dus à «une sous-estimation
Lisez cette article pour seulement 1 € ou abonnez-vous pour profiter de cet article en intégralité et de bien d'autres !
THÉMATIQUES ASSOCIÉES
Infos locales, analyses et enquêtes : restez informé(e) sans limite.
Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.
0 Commentaire
Laisser un commentaire
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *