La conquête des profondeurs


lundi 26 août 20192 min
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La période estivale est l’occasion de plonger dans les archives de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), à la découverte des inventions passées ayant permis aux pionniers de conquérir les profondeurs sous-marines.




Connue depuis l’Antiquité, la cloche à plongeur fonctionne sur le principe du verre retourné. L’air emprisonné empêche le liquide de pénétrer à l’intérieur. Mais l’air n’étant pas renouvelé, l’asphyxie guette le plongeur et l’oblige à remonter fréquemment. Employée pour un simple rôle d’observation au début, elle est utilisée par la suite pour la récupération d’objets engloutis, puis la réalisation de constructions immergées.


La cloche est le point de départ de l’aventure de l’homme sous l’eau. Les progrès permanents des sciences et techniques entraînent par la suite le développement de dispositifs plus efficaces et plus fiables.


Les premiers équipements sont rudimentaires. Vers 1715, un jeune garde de la Marine, Pierre-Rémy de Beauve, présente une combinaison constituée d’un casque de métal et d’un vêtement de cuir. Le casque est relié à la surface par deux tuyaux : l’un alimenté en air par un soufflet, l’autre évacuant l’air expiré. À partir de là, les expériences se multiplient et au début du 19e siècle, les premiers équipements commencent à offrir au plongeur une certaine aisance, encore toute relative. En 1806, Pierre-Marie Touboulic, lui aussi attaché au service de la Marine, conçoit l’ichtioandre, littéralement l’homme-poisson. Son originalité réside dans le fait que c’est un équipement autonome, sans lien avec la surface. Le plongeur est enfin libre de ses mouvements. Touboulic est considéré comme le concepteur de la plongée à l’oxygène.


 

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