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Le 7 septembre dernier, s’éteignait Myriam Ezratty, Première résidente honoraire de la cour d’appel de Paris. À l’invitation de Chantal Arens, Première présidente de la cour, un émouvant hommage, dont l’organisation doit beaucoup à Alain Girardet, conseiller à la Cour de cassation, a été rendu, le 2 février 2018, à celle qui laisse le souvenir d’une grande figure du monde de la justice et, plus simplement, d’une grande dame. Devant plusieurs centaines de personnes – dont son inséparable époux, José Ezratty, les membres de sa famille et ses nombreux amis et anciens collègues – réunies dans le cadre prestigieux de la première chambre de la cour, seront évoquées les étapes successives de la carrière de Myriam Ezratty au travers d’une suite de brefs témoignages, délibérément informels et vivants, présentés par celles et ceux qui furent de très proches compagnons de route.
Cabinet de Simone Veil au ministère de la Santé (1974-1979), direction de l’Éducation surveillée (1981-1983), direction de l’Administration pénitentiaire (1983-1986), Première présidence de la cour d’appel de Paris (1988-1996), présidence de l’Association des Juristes Franco-Britanniques (1996-1999). Tels sont les principaux jalons de ce parcours marqué par la forte empreinte de Myriam Ezratty, que, tour à tour, viendront retracer Colette Même, Hubert Dalle, Mireille Imbert-Quaretta, Nadine Picquet, Jean-Marc Sauvé, Guy Canivet, Bernard Vatier, Michael Butcher, Nicole Maestracci et Robert Badinter, en saluant avec émotion l’engagement empreint de conviction, de courage et d’une profonde humanité de celle qui fut la première femme nommée à la tête de l’Administration pénitentiaire et la première femme à occuper la fonction de Premier président de la cour d’appel de Paris, mais que beaucoup appellent affectueusement Myriam.
Ce florilège de témoignages que le Journal Spécial des Sociétés a bien voulu accueillir dans ses colonnes est une rétrospective d’une période particulièrement féconde de l’histoire de la justice de notre pays qui doit beaucoup à des personnalités phares, dont Myriam, et qui a marqué toute une génération de juges et de fonctionnaires. Il faut y voir aussi un message pour les femmes et les hommes qui ont maintenant la lourde tâche de donner un nouvel élan à notre justice.
Aristide Lévi,
Administrateur de l’Association des Juristes
Franco-Britanniques/Franco British Lawyers Society
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