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L'espace, autrefois muse du poète, est devenu pour d’autres un champ de bataille, une colonie à préempter. D’abord uniquement accessible aux superpuissances, il est désormais à la portée d'une foule d'acteurs, publics et privés. La course à l'espace ne se limite pas à une rivalité scientifique. C’est une quête de suprématie, mêlant compétition, coopération et intérêts, un thème débattu par trois experts autour de Nathalie Tinjod, historienne, à l’institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) le 5 octobre dernier.
L’exploration de l’infini soulève des défis. L'industrie spatiale est en plein essor, investie par des entreprises privées telles que SpaceX, Virgin Galactic et Blue Origin, qui révolutionnent le secteur. Au début de cette discussion organisée par l’IRIS, Philippe Achilleas, professeur de droit public à l’université de Paris-Saclay, rappelle en particulier que SpaceX compte envoyer 42 000 satellites en orbite pour sa constellation Starlink, afin de fournir une connectivité Internet mondiale. Mais ce nouvel âge extra-terrestre pose des questions sur la régulation, l'éthique et l'environnement. Alors que la loi française sur les opérations spatiales de 2008 montre la voie, l'absence de réglementation universelle engendre une véritable crise de pollution orbitale. Près de 131 millions de débris gravitent autour de notre planète, et menacent tant la sécurité des lancements futurs que celle des
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