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Un accord signé entre le
ministère de la Justice et les organisations syndicales va aboutir à une
négociation en ce sens. L’accompagnement des transformations liées à
l’augmentation de budget alloué au ministère fait partie des enjeux de ces
discussions.
Bientôt des améliorations des
conditions de travail pour les agents du ministère de la Justice ? C’est
ce que laisse entendre le ministère de la Justice, qui a annoncé dans un
communiqué la signature, mercredi 4 octobre, d’un accord de méthode entre le
ministère et les organisations syndicales de fonctionnaires et de magistrats,
ouvrant la voie à une négociation collective relative à la qualité de vie et
aux conditions de travail d’ici à 2024.
L’idée de cette négociation
est « de construire des avancées très concrètes et opérationnelles sur
des éléments essentiels pour la santé et pour les conditions de vie au travail
des agents du ministère de la Justice », explique le ministère de la
Justice.
Divers sujets seront abordés,
notamment la prévention des risques professionnels, l’organisation du travail,
le management et l’expression des agents. Cela passera entre autres par
l’accompagnement du personnel dans ses démarches RH, l’amélioration de
bâtiments, l’accompagnement dans la transition numérique et la mise en place d’indicateurs
de suivi.
Un accord qui pourra être
réajusté
Le ministère assure que
l’accord signé permettrait de définir des orientations partagées et des actions
concrètes, « au plus près des réalités de terrain et sur l’ensemble du
territoire national, par une déclinaison dans chacune des directions ».
Il fera l’objet d’évaluations régulières, qui pourront amener à des
réajustements si les parties les jugent nécessaires.
De quoi amener la
Chancellerie à se féliciter d’une « démarche sans précédent au niveau
des administrations de l’État ». Avec deux grands enjeux :
« améliorer concrètement les conditions de travail des professionnels
de la justice mais également accompagner, sous l’angle de la qualité de vie au
travail, les indispensables transformations liées aux moyens historiques dont
la justice bénéficie », détaille Éric Dupond-Moretti, faisant référence
à l’augmentation de budget du ministère, qui dépassera les 10 milliards d’euros
en 2024.
Le garde des Sceaux, qui se
réjouit de cette première étape, attend désormais les propositions des
différents contributeurs : « organisations syndicales, administrations
centrales et professionnels de terrain ».
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