La semaine de quatre jours en débat à l’Assemblée des idées

mardi 12 mars 20242 min

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Souffrance au travail, désillusions sur le marché de l’emploi, stagnation des salaires… Dans un contexte social tendu pour les travailleurs, l’Assemblée nationale consacrait le 27 février une table ronde au sens du travail. En présence des secrétaires générales de la CFDT et de la CGT, la discussion s’est nouée autour de la semaine de 4 jours.

« Est démocratique une société qui se reconnaît divisée, c'est à dire traversée par des contradictions d'intérêts, et qui se fixe comme modalités d'associer à parts égales chaque citoyen, dans l'expression, l'analyse, la délibération et l'arbitrage de ses contradictions. » En ce 27 février, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance) ouvre la neuvième édition du cycle de débats de l’Assemblée des idées en citant le philosophe Paul Ricoeur. La table ronde du jour, autour de laquelle figurent les secrétaires générales de la CFDT et de la CGT, interroge la place accordée au sens au travail.

« Si la grande démission n'est sans doute pas avérée en France, il est certain qu'une grande déception a frappé les travailleurs français, singulièrement les plus jeunes », pose en introduction la présidente de l’Assemblée. Et l’élue de fixer les balises qui guideront la discussion, animée par le journaliste du service public Thomas Snegaroff : la socialisation et la reconnaissance au travail, l'engagement syndical, ou encore l'évolution du contrat de travail. Mais dans une époque marquée par la souffrance au travail et l’explosion des bas salaires, c’est surtout du temps de travail qui a retenu l’attention des participants.

Comme le souligne la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, la crise du Covid a permis « de