Le Maire annonce un assouplissement des conditions d’octroi des prêts immobiliers


dimanche 20 décembre 20202 min
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La durée maximum d'endettement passera de 25 à 27 ans, et le taux maximum d’endettement de 33 % à 35 %.




Voilà qui devrait réjouir ceux qui souhaitent devenir propriétaires, tout comme les professionnels du crédit et de l’immobilier qui réclamaient des mesures plus favorables.


Réuni le 17 décembre, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), organisme chargé de veiller à la stabilité financière du pays, a décidé d’assouplir les conditions d’octroi des crédits immobiliers qu’il avait pourtant durcies l’an dernier afin de limiter le taux de surendettement des ménages. C’est ce qu’a dévoilé, le jour-même, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, président du Haut conseil. Une annonce qui fait écho aux propos tenus la veille par le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, dans un entretien à Alternatives économiques.


 


Aider les primo-accédants


La durée maximum d’endettement devrait ainsi passer de 25 à 27 ans, le taux maximum d’endettement sera porté à 35 % (contre 33 % actuellement) et le volume de dérogation à ces règles passera de 15 % à 20 % de l’ensemble des crédits octroyés, a détaillé Bruno Le Maire. Ce revirement doit notamment aider les primo-accédants.


Dans un communiqué de presse, le Haut Conseil dresse par ailleurs plusieurs constats : les taux sur les crédits immobiliers restent « proches » des taux historiques les plus bas, la production de nouveaux crédits a atteint « un record mensuel en septembre, puis de nouveau en octobre », et la « dérive progressive » des conditions d’octroi observée depuis quelques années « semble s’être interrompue ».


Ce qui n’a pas empêché Bruno Le Maire de souligner que « certaines banques » – sans en préciser le pourcentage – n’avaient malgré tout « pas respecté suffisamment les règles », qui étaient jusqu’alors de simples recommandations. Le ministre devrait donc, « dans les semaines qui viennent », avec la Banque de France et l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) qui lui est adossée, définir « les modalités juridiques pour rendre ces dispositions contraignantes », relate l’AFP.

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