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Vendredi 23 septembre 2016, à Dijon, fief des ducs et capitale de la Bourgogne, la Cour d’appel installait son nouveau premier président, Jean-Michel Malatrasi. Reçu par Claire Barbier, présidente de chambre doyenne et Jean-Jacques Bosc, procureur général, il succède à Henry Robert, premier président honoraire, qui a marqué de son empreinte la juridiction et qui laisse d’excellents souvenirs à ceux qui l’ont côtoyé.
Après avoir souligné les charmes de la région, Jean Malatrasi a rendu hommage à ses illustres prédécesseurs. Il a également salué le dévouement et l’efficacité de ses nouveaux partenaires. Son propos exprimait largement ses intentions d’actions pour l’avenir du tribunal. Le premier président souhaite méliorer le service fourni aux justiciables par la Cour, qui doit faire des « efforts d’unification et de cohérence des décisions rendues », ceci grâce un travail de concertation régulier et une veille législative permanente. Il attend des magistrats qu’ils assument « la maîtrise des délais et des stocks » tout en maintenant la qualité de l’activité. Jean Malatrasi se veut aussi un gestionnaire habile, apte à poursuivre les évolutions technologiques du Palais. Il a enfin insisté sur sa place de meneur au sein d’une équipe soudée où il se voit « à la fois présent et capable d’écoute », une équipe ouverte, tournée vers ses partenaires.
Quelques semaines auparavant, le 2 septembre, c’est le Tribunal de Grande Instance de Mâcon qui accueillait un nouveau président ému et attachant, en la personne de Mahrez Abassi. Le cérémonial des audiences impressionne souvent et le public n’y perçoit pas, en général, la générosité des intervenants. Mahrez Abassi a dévoilé dans son allocution sa profonde humanité et sa détermination à bien oeuvrer au Palais de justice. Humble et reconnaissant, il a vivement remercié ceux « que le hasard a mis sur [sa] route, depuis l’école de magistrature, et qui [lui] ont appris, d’abord, à comprendre l’autre ». Arrivé depuis peu, le président a déjà rencontré tous ses collègues. Il a constaté à quel point leur polyvalence comptait pour gérer l’ensemble des tâches incombant à la juridiction. Et il estime nécessaire « certains ajustements pour un rééquilibrage de la charge de travail ».
Retrouvez ces articles dans le Journal Spécial des Sociétés n° 74 du 1er octobre 2016
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