Économie

Le fonds Marianne dans le viseur


samedi 6 mai 20233 min
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06/05/2023 12:00:00 1 11 3617 65 0 5047 3323 3439 Une enquête de la Chambre nationale des commissaires de justice sur la qualité de vie au travail est ouverte

En partenariat avec l’Observatoire des métiers dans les professions libérales, le questionnaire, disponible jusqu’au 30 juin, permettra d’évaluer les facteurs de satisfaction et les potentiels axes d’amélioration au sein d’une dizaine de professions – dont, bien sûr, celle de commissaire de justice. Les questions, adressées aux employeurs et aux salariés, portent entre autres sur les conditions de travail, le management et les relations entre collaborateurs.

Depuis le 3 avril et jusqu’au 30 juin 2023, tous les salariés et employeurs appartenant à l’une des dix branches professionnelles libérales listées dans le questionnaire (entreprise d’architecte, cabinet d’avocats, commissaires de justice…) sont invités à contribuer anonymement à la « Grande enquête sur la qualité de vie au travail ».

Issue du partenariat entre la Chambre nationale des commissaires de justice (CNCJ) et l’Observatoire des métiers dans les professions libérales (OMPL), l’enquête propose de répondre à différentes questions portant sur des thématiques telles que le contenu du travail, les conditions d’exercice, le parcours professionnel au sein de l’entreprise, les relations entre collègues, le management de proximité, la stratégie et les responsabilités sociales et les effets du travail sur la santé et la vie personnelle.

Le bien-être des salariés dans le viseur

Le questionnaire, qui diffère dans sa formulation selon le statut du répondant, permettra notamment d’observer si les présomptions des employeurs au sujet de leurs salariés font globalement écho ou non aux ressentis réels des salariés de ces mêmes branches d’activité, et d’évaluer l’éventuel décalage.

Ainsi, face au postulat « j’ai le sentiment que mes salariés sont en mesure de réaliser un travail de qualité », les employeurs peuvent indiquer qu’ils ne sont « pas du tout d’accord », « plutôt pas d’accord », ou alors qu’ils sont au contraire « plutôt d’accord », voire « tout à fait d’accord ». Quant aux salariés, ils sont invités à exprimer leur avis selon la même variation concernant la postulat suivant : « J’ai la possibilité de réaliser un travail de qualité ».

Une dizaine de questions portent tout particulièrement sur les conditions de travail du salarié, que ce soit quant à la satisfaction liée à son environnement professionnel, aux possibilités d’aménagement qui lui sont offertes (télétravail, flexibilité), à l’équilibre de sa charge de travail ; mais aussi sur l’impact que peut avoir son travail sur la vie personnelle. Là encore, les réponses des salariés comme celles des employeurs à propos de leurs salariés seront scrutées avec le plus grand intérêt.

Un focus sur la santé

Les employeurs sont toutefois directement concernés – à l’instar des salariés - par la dernière partie de l’enquête, qui opère un focus sur la santé et se penche sur les impacts psychiques et physiques du travail.

Ici, les répondants ont le choix entre huit réponses, allant de « pas du tout » à « énormément », pour chaque proposition : « Je suis détendu(e) », « j’ai des douleurs physiques : maux de dos, maux de tête, mal à la nuque, maux de ventre », « je me sens préoccupé(e), tourmenté(e) ou anxieux(se) ».

Les résultats, qui devraient être dévoilés cet été, donneront un aperçu des facteurs de progrès et, au contraire, des facteurs de risque au sein de chaque profession. Si vous souhaitez y contribuer, c’est par ici.

 

Allison Vaslin

 

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