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En partenariat avec l’Observatoire
des métiers dans les professions libérales, le questionnaire, disponible jusqu’au
30 juin, permettra d’évaluer les facteurs de satisfaction et les potentiels axes
d’amélioration au sein d’une dizaine de professions – dont, bien sûr, celle de
commissaire de justice. Les questions, adressées aux employeurs et aux
salariés, portent entre autres sur les conditions de travail, le management et
les relations entre collaborateurs.
Depuis le 3 avril et jusqu’au
30 juin 2023, tous les salariés et employeurs appartenant à l’une des dix
branches professionnelles libérales listées dans le questionnaire (entreprise
d’architecte, cabinet d’avocats, commissaires de justice…) sont invités à contribuer
anonymement à la « Grande enquête sur la qualité de vie au
travail ».
Issue du partenariat entre la
Chambre nationale des commissaires de justice (CNCJ) et l’Observatoire des
métiers dans les professions libérales (OMPL), l’enquête propose de répondre à
différentes questions portant sur des thématiques telles que le contenu du
travail, les conditions d’exercice, le parcours professionnel au sein de
l’entreprise, les relations entre collègues, le management de proximité, la
stratégie et les responsabilités sociales et les effets du travail sur la santé
et la vie personnelle.
Le bien-être des salariés
dans le viseur
Le questionnaire, qui diffère
dans sa formulation selon le statut du répondant, permettra notamment d’observer
si les présomptions des employeurs au sujet de leurs salariés font globalement écho
ou non aux ressentis réels des salariés de ces mêmes branches d’activité, et
d’évaluer l’éventuel décalage.
Ainsi, face au postulat « j’ai
le sentiment que mes salariés sont en mesure de réaliser un travail de qualité »,
les employeurs peuvent indiquer qu’ils ne sont « pas du tout d’accord »,
« plutôt pas d’accord », ou alors qu’ils sont au contraire « plutôt
d’accord », voire « tout à fait d’accord ». Quant aux
salariés, ils sont invités à exprimer leur avis selon la même variation
concernant la postulat suivant : « J’ai la possibilité de réaliser
un travail de qualité ».
Une dizaine de questions
portent tout particulièrement sur les conditions de travail du salarié, que ce
soit quant à la satisfaction liée à son environnement professionnel, aux
possibilités d’aménagement qui lui sont offertes (télétravail, flexibilité), à
l’équilibre de sa charge de travail ; mais aussi sur l’impact que peut
avoir son travail sur la vie personnelle. Là encore, les réponses des salariés
comme celles des employeurs à propos de leurs salariés seront scrutées avec le
plus grand intérêt.
Un focus sur la santé
Les employeurs sont toutefois
directement concernés – à l’instar des salariés - par la dernière partie de
l’enquête, qui opère un focus sur la santé et se penche sur les impacts
psychiques et physiques du travail.
Ici, les répondants ont le
choix entre huit réponses, allant de « pas du tout » à « énormément »,
pour chaque proposition : « Je suis détendu(e) », « j’ai
des douleurs physiques : maux de dos, maux de tête, mal à la nuque, maux
de ventre », « je me sens préoccupé(e), tourmenté(e) ou
anxieux(se) ».
Les résultats, qui devraient
être dévoilés cet été, donneront un aperçu des facteurs de progrès et, au
contraire, des facteurs de risque au sein de chaque profession. Si vous
souhaitez y contribuer, c’est par ici.
Allison
Vaslin
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