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C’est en présence du président de la République Emmanuel Macron que la première pierre du centre scientifique basé à Villejuif a été posée le 4 février dernier. Le bâtiment de 32 000 m² devrait être livré en 2027.
Afin de mieux soigner,
détecter et prévenir le cancer qui touche de plus en plus de nouvelles
personnes chaque année, et qui a notamment augmenté de plus de 79 % chez les
moins de 50 ans en l’espace de 30 ans, selon le British Medical Journal,
l’Institut Gustave-Roussy, premier centre européen de lutte contre le cancer basé
à Villejuif dans le Val-de-Marne, a décidé de construire un bâtiment de plus de
32 000 m² dédié à la recherche.
Mardi 4 février, Journée
mondiale contre le cancer, la première pierre de l’extension a officiellement
été posée, en présence du président de la République Emmanuel Macron et de la
première dame Brigitte Macron, du président du département Olivier Capitanio,
du préfet du Val-de-Marne Etienne Stoskopf,
ainsi que de la ministre d’État Elisabeth Borne, entre autres personnalités.
Une étape « décisive
dans le développement du Paris Saclay Cancer Cluster actuellement en
développement autour de Gustave Roussy, amené à devenir le plus grand pôle
européen dédié à l'oncologie » selon l’Institut.
Doubler les effectifs de chercheurs
en oncologie
Le futur centre scientifique
courra sur six étages et accueillera 12 plateformes technologiques de pointe.
Il sera notamment doté de laboratoires dédiés à la data-analyse, aux organoïdes
et aux cellules circulantes rares, détaille le département, ce, afin « de
faire progresser la recherche en oncologie et d'accélérer les découvertes
scientifiques au service des patients », complète l’Institut.
Pour cela, ce dernier entend
doubler ses effectifs. L’objectif est d’accueillir, d’ici 2030, 60 équipes de
chercheurs de renommés dans le centre « conçu pour favoriser les
synergies entre les chercheurs ». Le président, accompagné du
directeur de l’Institut Fabrice Barlesi, a d’ailleurs été à la rencontre des
chercheurs et de leurs équipes à l’occasion du lancement du chantier.
Mais ce dernier n’est pas le
seul puisqu’en parallèle, se développe un bâtiment de 13 600 m² destiné à
accueillir le programme de prévention Interception, les parcours de diagnostic
rapide Instadiag, ainsi que l'accueil des patients ambulatoires et
internationaux, précise l’Institut.
Un autre des ses objectifs
est de soigner 80 % de maladies d’ici à 2040, a indiqué le directeur lors
de la pose de la première pierre. « Cela nous paraît réaliste. »
Et urgent : selon une publication de The Lancet Oncology parue en
décembre dernier, le nombre de nouveaux cas et de décès chez les moins de 40
ans pourrait augmenter de 12 % d’ici 2050.
Allison
Vaslin
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