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Le temps de la COVID s’est caractérisé par un consensus. Toutes les nations sans distinction étaient frappées par le même inconnu. Les industries ont alors repensé leurs schémas d'approvisionnement et leur organisation, partageant une logique commune. Aujourd’hui, le conflit russo-ukrainien provoque une conjoncture très différente. Il exacerbe les divergences violentes entre blocs politiques. La rapidité à laquelle les décisions et leurs conséquences s'enchainent définit l'époque. Elle est volatile, incertaine, complexe et les entreprises s’organisent pour résister à ses aléas et aux contentieux sous-jacents.
Le 24 février 2022 a été un choc pour les étrangers qui avaient des bureaux en Russie. Il a fallu les fermer, payer les salariés et les licencier. Chez Airbus par exemple, des ingénieurs travaillaient depuis des années sur les programmes du groupe à Moscou. Tout lien a été rompu sauf avec ceux qui ont réussi à fuir le pays. Ce dernier fournissait beaucoup de titane, matériau sensible indispensable pour un avionneur. Cette source aussi a été coupée, et il a fallu lui substituer d’autres filières d’approvisionnement. Karl Hennessee, sénior vice-président de la société Airbus, ajoutait au cours d’un débat fin janvier au sommet du droit qu’un avion ne se limite pas à une machine. « Il se conforme à un système qui évolue quotidiennement en fonction des normes de
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