Planète PME met en avant la France qui réussit


jeudi 10 novembre 20163 min
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Le 18 octobre dernier, au Palais Brongniart, une effervescence peu commune depuis la fermeture de la corbeille, agitait l’ancien palais de la bourse. Le principal syndicat de PME, la CGPME organisait le salon « Planète PME ». 8 500 visiteurs ont ainsi arpenté les allées du Palais et écouté diverses conférences sur l’importance et le rôle des PME en France. Des discours parfois teintés de politique, avec la venue sur la tribune de nombreux responsables issus du Gouvernement ou de l’opposition.

 

La conférence plénière, intitulée « la France qui gagne » a été l’occasion de revenir sur ces PME qui dopent l’économie du Pays. À ce sujet, Michel Sapin, ministre de l’Économie et des Finances, a tenu un discours en ouverture du salon, pour vanter les mérites des entreprises françaises, qui même lorsque tout ne va pas bien, continuent de jouer le jeu. Conscient des efforts fiscaux demandés aux PME, avec un impôt sur les sociétés à 33,3 %, peut-être le plus élevé d’Europe (avec la Belgique), le ministre a réaffirmé sa volonté de le faire descendre à 28 %, dès 2017 pour les PME, comme annoncé fin août par le premier ministre Manuel Valls. Une réforme inscrite dans le projet de loi de finances, de l’impôt sur les sociétés. « L’IS est davantage payé par les petites et moyennes entreprises que par les grosses », a confessé le ministre, il poursuit « Baisser l’IS pour les PME d’abord puis pour toutes les entreprises d’ici 2020, c’est prendre en compte les cycles d’investissements, plus courts pour les petites et moyennes entreprises. Nous donnons la capacité à l’ensemble des acteurs de l’économie française, de prendre des décisions dès aujourd’hui en fonction de cette baisse de l’impôt sur les sociétés, inscrite sur plusieurs années ». Dans le même ordre d’idées, Michel Sapin s’est félicité que les entrepreneurs qualifient le CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi) « d’excellente mesure ».


De son côté, pendant le salon, la ministre du Travail Myriam El Khomri a rappelé que «  les PME sont un levier de croissance et de développement de l’emploi : 765 000 emandes d’aide Embauche PME ont été formulées par plus de 320 000 entreprises depuis début janvier 2016. Les deux tiers des recrutements concernés se font en CDI : cette prime est donc un vrai levier de développement d’emploi durable. Les dispositifs d’appui conseil RH et d’information sur le droit du travail ont également pour objectif d’accompagner les entreprises aux moments clés leur évolution ».


« La France qui gagne », si le slogan a fait plaisir à Michel Sapin, il n’est pas là que pour l’effet d’annonce. Les organisateurs ont souhaité mettre en avant tout ce qui faisait une PME française. « Une séance plénière pour comprendre les attentes et les besoins, mais aussi les difficultés et les atouts des PME françaises ; mais aussi pour analyser les problématiques auxquelles elles sont confrontées, que l’on parle de financement, d’export, de recrutement, de simplification administrative et enfin, donner toute leur chance à ceux qui font la France qui gagne ». Plusieurs intervenants se sont ainsi passés la parole, détaillant leurs expériences. Des chefs d’entreprises au parcours hétéroclites comme Gwendal Peizerat, champion olympique de patinage artistique en 2002 aux JO de Salt Lake City, et désormais président de Soléus une compagnie spécialisée dans le contrôle d’équipements sportifs. Il s’est fait chantre de la relation entre le client et le public. (…)


 

Louis Royer

 

Retrouvez la sutie de cet article dans le Journal Spécila des SOciéts n° 83 du 5 novembre 216


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