Pourquoi Bécassine a-t-elle été décapitée au Musée Grévin ?


dimanche 13 septembre 20201 min
Écouter l'article

Un simple coup de crayon peut entraîner bien des épisodes judiciaires. Ou tout simplement enrichir le langage des prétoires. Le créateur d’Astérix, Uderzo, a ferraillé contre sa fille devant les tribunaux pendant des années. La fille du scénariste de Lucky Luke René Goscinny, a intenté un procès en paiement de droits à l’éditeur des albums. Les Pieds nickelés ont permis aux journalistes de comparer des délinquants à des héros de BD : dans l’affaire dite de « l’arche de Zoe » (enlèvement d’une centaine d’enfants en Afrique), les protagonistes ont été traités par certains commentateurs de pieds nickelés de l’humanitaire… L’album Tintin au Congo a fait l’objet de débats devant un tribunal belge à l’instigation d’un ressortissant congolais qui en demandait l’interdiction à la vente en raison des traits présumés racistes de Hergé. Quant à Gaston Lagaffe, il n’a eu droit qu’à un procès fictif devant les Prud’hommes… de la part de son éditeur Dupuis… et c’était pour rire…

Mais, de tous les héros de bande dessinée, c’est sans doute Bécassine (devenue la cousine de tous les enfants grâce à Jean-Jacques Debout et Chantal Goya) qui a le plus déchainé les passions. Et suscité un attentat.


Partager l'article


0 Commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à la Newsletter !

Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.