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Fougueux et enlacés, tendres et amoureux, charnels et
sensibles, ils sont nus. Complètement nus. Dépouillés de vêtements et de
bijoux. Afin de les rendre intemporels. Universels… Éternels !
Dans un inoubliable baiser…
Un Baiser exposé au musée Rodin à Paris. Maintes fois
dupliqué.
C’est une œuvre en terre cuite réalisée en 1882. C’est
également un chef-d’œuvre de marbre. Un chef-d’œuvre conçu par un grand
sculpteur qui déclara un jour à Picasso : « Commencez par signer, que je sache
dans quel sens ça se regarde ! ».
Mais un chef d’œuvre réalisé dans le marbre par un
sculpteur beaucoup moins connu.
Le grand sculpteur, auteur de l’esquisse et de la terre
cuite est Auguste Rodin, fils d’un agent administratif de la préfecture de
police.
Mais c’est un sculpteur collaborateur de Rodin, qu’on
appelle un praticien, Jean Turcan, fils d’un emballeur de farine, qui réalise
en marbre la reproduction fidèle du modèle en terre cuite finalisé par son
maître.
La journaliste Julia Cartwright décrit cet enlacement
magique et sensuel en 1884 dans le journal The
Magazine of Art comme « l’instant même
du baiser », ajoutant qu’il y a « tant de pureté et une telle recherche
d’art et d’humanité ».
À l’origine, c’est une histoire d’amour légendaire et
adultère qui inspire une autre histoire d’amour légendaire et adultère,
laquelle inspire une troisième histoire d’amour symbolisée par un baiser devenu
mythique.
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