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Créé par la Fondation pour le
Droit continental, cet outil inédit, présenté le 10 octobre dernier, permet
d’observer les performances des États sur les 85 indicateurs juridiques
recensés. Une cartographie interactive y est consultable afin d’obtenir une vue
d’ensemble année par année.
Mardi 10 octobre, la
Fondation pour le Droit continental a organisé une conférence au ministère de
l’Europe et des affaires étrangères, afin de présenter son nouvel outil
inédit : l’Observatoire mondial des indicateurs du droit (OMID).
Il s’agit-là du premier dispositif
de ce genre qui « regroupe tous les indicateurs juridiques existants en
une seule plateforme et propose un classement normalisé pour [les] visualiser
facilement », indique l’OMID sur son site Internet.
La plateforme répertorie
ainsi les 85 indicateurs (ou index) du droit existants, outils de mesure de
progrès sur une branche du droit, parmi lesquels le « World Press Freedom
Index », le « Global rule of Law and Business Index », le « Kids
Rights Index » ou encore l’« Environmental Performance Index ».
Et si la liste des
indicateurs n’est disponible qu’en anglais uniquement, l’utilisateur peut
toutefois en apprendre davantage sur chacun d’entre eux via la liste exhaustive
du Répertoire des indicateurs juridiques en fin de page du site, où, dans un
court résumé en français, il est expliqué ce qu’évalue chaque indicateur,
pourquoi et par quel organisme celui-ci a été créé.
Une cartographie interactive
année par année pour une vue globale de l’application des droits
Une autre fonctionnalité de
l’Observatoire est sa cartographie interactive qui permet de « dresser
un panorama plus complet de la performance des États dans le domaine du droit »,
autrement dit, sur un indicateur précis, dans un pays année par année.
Pour cela, l’utilisateur peut
sélectionner l’un des 85 indicateurs de la liste avant de choisir l’année qu’il
souhaite observer. À savoir que la cartographie débute à partir de 1996 et couvre
toutes les années jusqu’à 2021, à l’exception des années 1997, 1999 et 2001 qui
ne sont pas consultables.
La cartographie s’adapte et
affiche alors les pays avec un code couleur ; plus un pays est clair moins
il est « mature » sur les critères d’évaluation fixés par un
indicateur. Les performances sont évaluées en « valeur » par
l’Observatoire, et ramenées sur une échelle de 0 à 100 pour plus d’uniformité,
les organismes à l’origine des indicateurs ayant leur propres indices
d’évaluation.
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