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L’association d’aide à la réinsertion (ARS) a notamment mené 4 162 enquêtes sociales pour le compte du tribunal correctionnel, et encadré 200 personnes dans le cadre de stages de sensibilisation.
Début juillet, l’association
Agir pour la réinsertion sociale (ARS) 95 a rendu public son rapport d’activité
pour l’année 2024.
Une année « dynamique »,
selon l’association, notamment pour son pôle socio-judiciaire, implanté à
Pontoise, qui assure des missions confiées par les parquets, juges
d’instruction, juges des libertés et de la détention, ainsi que le tribunal
correctionnel de façon à assurer « un maillage » entre les
partenaires institutionnels et personnes suivies.
Au total, 4 800
personnes ont été soit accompagnées, soit concernées par les interventions
socio-judiciaires et les ateliers collectifs menés dans tout le département.
4 555 enquêtes menées
par l’antenne pénale
En 2024, l’antenne pénale
d’ARS 95 a mené pas moins de 4 162 enquêtes sociales rapides. Un processus
qui permet d’éclairer les magistrats sur la situation sociale et
professionnelle des personnes convoquées devant le tribunal correctionnel et
sur les alternatives à l’incarcération immédiates possibles, détaille
l’association. 26 enquêtes sociales ont également été réalisées à la demande
des juges aux affaires familiales.
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sécuritaire
193 enquêtes de personnalité « principalement
réalisées dans le cadre d’instructions criminelles » ont dans le même
temps été menées. Elles permettent de faire une évaluation complète des
parcours des auteurs, et « dans une moindre mesure des victimes ».
Par ailleurs, le pôle
socio-judiciaire a renforcé les compétences de son équipe en intégrant une
psychologue pour le suivi des obligations de soins des personnes sous contrôle
judiciaire socio-éducatif (CJSE). 293 personnes ont ainsi été accompagnées.
Une cinquantaine de stages de
sensibilisation assurés
Également missionnée par le
procureur, opérateur habilité par le Service pénitentiaire d’insertion et de
probation (SPIP), l’organisme a mis en œuvre des stages de sensibilisation
« visant à prévenir la récidive par la responsabilisation ».
35 stages sur les violences
conjugales et sexistes ont ainsi été dispensés par une psychologue et par une
intervenante socio-judiciaire. L’association souligne d’ailleurs que « 60 %
des CJ concernent des situations de violences conjugales ».
Huit stages
« responsabilité parentale » ont eu lieu en milieu ouvert, dont un en
maison d’arrêt cette année. Six autres stages « laïcité et vivre
ensemble », « démarches de la vie quotidienne » et « accès
au droit » ont été réalisés en établissement pénitentiaire.
Près de 200 personnes ont
suivi ces stages en 2024.
Allison
Vaslin
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