« Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas être avocat et photographe »


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Notre série "Ils ne font pas que du droit !"

Cet été, le JSS vous propose de partir à la rencontre de professionnels du droit dont le quotidien ne se résume pas qu’à la robe, à la rédaction d’actes ou au Code civil ! Artistes, sportifs ou musiciens… Découvrez une autre facette de ces passionnés à la double vie.
  • « Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas être avocat et photographe »
  • 08/08/2025 09:07:56 1 8 6688 66 0 "Ce n'est que du bois et du verre, il n'y a rien d'électronique" ©Thomas Klotz 0 5918 6118 (95) En un an, le pôle socio-judiciaire de l’Association d’aide à la réinsertion est intervenu auprès de 5 000 personnes

    L’association d’aide à la réinsertion (ARS) a notamment mené 4 162 enquêtes sociales pour le compte du tribunal correctionnel, et encadré 200 personnes dans le cadre de stages de sensibilisation.

    Début juillet, l’association Agir pour la réinsertion sociale (ARS) 95 a rendu public son rapport d’activité pour l’année 2024.

    Une année « dynamique », selon l’association, notamment pour son pôle socio-judiciaire, implanté à Pontoise, qui assure des missions confiées par les parquets, juges d’instruction, juges des libertés et de la détention, ainsi que le tribunal correctionnel de façon à assurer « un maillage » entre les partenaires institutionnels et personnes suivies.

    Au total, 4 800 personnes ont été soit accompagnées, soit concernées par les interventions socio-judiciaires et les ateliers collectifs menés dans tout le département.

    4 555 enquêtes menées par l’antenne pénale

    En 2024, l’antenne pénale d’ARS 95 a mené pas moins de 4 162 enquêtes sociales rapides. Un processus qui permet d’éclairer les magistrats sur la situation sociale et professionnelle des personnes convoquées devant le tribunal correctionnel et sur les alternatives à l’incarcération immédiates possibles, détaille l’association. 26 enquêtes sociales ont également été réalisées à la demande des juges aux affaires familiales.

    193 enquêtes de personnalité « principalement réalisées dans le cadre d’instructions criminelles » ont dans le même temps été menées. Elles permettent de faire une évaluation complète des parcours des auteurs, et « dans une moindre mesure des victimes ».

    Par ailleurs, le pôle socio-judiciaire a renforcé les compétences de son équipe en intégrant une psychologue pour le suivi des obligations de soins des personnes sous contrôle judiciaire socio-éducatif (CJSE). 293 personnes ont ainsi été accompagnées.

    Une cinquantaine de stages de sensibilisation assurés

    Également missionnée par le procureur, opérateur habilité par le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), l’organisme a mis en œuvre des stages de sensibilisation « visant à prévenir la récidive par la responsabilisation ».

    35 stages sur les violences conjugales et sexistes ont ainsi été dispensés par une psychologue et par une intervenante socio-judiciaire. L’association souligne d’ailleurs que « 60 % des CJ concernent des situations de violences conjugales ».

    Huit stages « responsabilité parentale » ont eu lieu en milieu ouvert, dont un en maison d’arrêt cette année. Six autres stages « laïcité et vivre ensemble », « démarches de la vie quotidienne » et « accès au droit » ont été réalisés en établissement pénitentiaire.

    Près de 200 personnes ont suivi ces stages en 2024.

    Allison Vaslin

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