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Les enfants ont des droits. Et il y a 26 ans jour pour jour, le 20 novembre 1989, 195 pays l’inscrivaient dans une convention.
La Convention Internationale relative aux droits de l’enfant
(CIDE) dans l’alinéa 1 de son article 2 contraint les Etats parties « à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente Convention et à
les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction
aucune, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de
langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ou de ses parents
ou représentants légaux, de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de
leur situation de fortune, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre
situation. »
Cette convention ratifiée à l’ONU posait
les jalons fondamentaux des droits de l’enfant. La non-discrimination,
l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre, se développer, et
le respect de ses opinions. Des 54 articles du texte découlait pour l’enfant le droit d’avoir une 'vie d’enfant'. C'est-à-dire une identité, une nationalité,
une famille, le droit d’aller à l’école et d’être, évidemment, protégé en cas
de guerre ou face à toute forme de violence.
Ces propos sonnent tellement justes dans
un contexte ou l’avenir des enfants en France est considérablement mis en
danger par les conflits qui gangrènent la planète entière, les attentats
terroristes qui se multiplient et les enjeux climatiques dont on ne peut
anticiper les conséquences.
A l’époque, les Etats-Unis étaient les
seuls à ne pas avoir ratifié le texte.
Depuis, tous les 20
novembre, une journée entière célèbre les enfants du monde entier et les droits
dont malheureusement certains n’usent pas.
Marie-Stéphanie Servos
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