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Dans la 4e édition de son baromètre, publié fin octobre 2017, Manageo, spécialiste de l’information aux TPE/PME, a analysé la parité des dirigeants des TPE. Résultat : bien que moins d’un tiers de ces sociétés soient dirigées par une femme, celles qui le sont sont trois fois plus pérennes.
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Et pourtant… en France en ce qui concerne la direction des TPE, la parité homme/femme est loin d’être la réalité. Même si depuis cinq ans, le nombre d’entreprises administrées par des femmes est en constante progression, l’égalité n’est pas encore là. En effet, l’an dernier 32,4 % des TPE avaient à leur tête une femme, ce qui représente plus de 1,8 million d’entreprises sur plus de 5,7 millions. Une augmentation certes par rapport à 2015 (31,8 %) et un vrai bond en avant par rapport à 2011 (27,7 %), mais cela reste insuffisant. « Beaucoup de chemin reste à parcourir », a expliqué Madame Katherine Gundolf, professeur à la Montpellier Business School, « Les causes de ces différences entre les sexes sont multiples, mais on retrouve encore les rôles traditionnellement répartis en TPE avec l’homme qui dirige et son épouse qui l’accompagne. » « La littérature souligne également une aversion au risque plus élevé chez la femme, ce qui expliquerait qu’elle ait moins envie de créer des entreprises, la création comportant beaucoup de risques et d’incertitudes ». Un trait de caractère qui a aussi ses avantages, car il pourrait également expliquer, en partie, pourquoi les TPE dirigées par des femmes entrent moins en défaillance que celles conduites par des hommes.
Maria-Angélica Bailly
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