AI France Summit : l’intelligence artificielle au service de la santé


lundi 8 avril 20192 min
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À l’occasion de la première édition de l’IA France Summit, Bercy a mis l’intelligence artificielle à l’honneur, le 19 février dernier. Alors que cette technologie s’avère de plus en plus incontournable dans le domaine de la santé, Jean-David Zeitoun, directeur médical de la start-up Inato, est revenu sur les évolutions permises par le machine learning en la matière.






En 2019, les Français doivent s’emparer de l’intelligence artificielle. Tel était en tout cas le vœu des organisateurs de l’AI France Summit, dont la toute première édition s’est tenue au ministère de l’Économie et des Finances, le 19 février dernier. L’initiative commune de la Direction générale des entreprises (DGE), du syndicat professionnel français de l’industrie du numérique TECH IN France et du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) affichait un double objectif clair : faire de l’Hexagone un acteur majeur en la matière, tout en rationalisant et en dépassionnant le débat autour de cette technologie, souvent source de buzz, de peurs et de fantasmes. Lors d’une première partie consacrée au « mieux vivre », l’événement a opéré un focus sur les applications de l’IA dans le domaine de la santé, où les avancées sont prometteuses et sources d’espoirs.


Invité à pitcher sur la scène de l’AI France Summit, Jean-David Zeitoun, cofondateur et directeur médical d’une start-up spécialisée dans l’optimisation des essais cliniques, Inato, est ainsi revenu sur les tenants et les aboutissants de l’IA au service de la santé. Le directeur médical l’a assuré : l’intelligence artificielle, en médecine, « ce n’est pas nouveau ». Il y a 60 ans, Robert Ledley (professeur de physiologie, de biophysique et de radiologie, premier à avoir utilisé les ordinateurs électroniques numériques en biologie et en médecine, ndlr) écrivait deux articles influents dans le magazine Science : « Raisonnement des fondements du diagnostic médical » (avec Lee B. Lusted) et « Ordinateurs électroniques numériques en sciences biomédicales », qui ont encouragé les chercheurs biomédicaux et les médecins à adopter la technologie informatique. Quelques années plus tard, ont lieu les premières spéculations sur les moteurs d’inférences (algorithme de simulation du raisonnement déductif) en matière de raisonnement médical. En 1981, Robert Califf écrit pour sa part un article intitulé « Le docteur et l’ordinateur », dans lequel ce cardiologue, également professeur de médecine, tente de dégager les facteurs prédictifs de risques cardio-vasculaires à partir d’une base de données. En parallèle, se développent la digitalisation et l’intelligence artificielle en médecine, en commençant par les ordinateurs posés sur les chariots.



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