Afghanistan : les acteurs du droit mobilisés


mardi 14 septembre 20215 min
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Dimanche 15 août 2021, la ville de Kaboul est prise par les talibans. Le groupe islamiste, qui a déjà dirigé l’Afghanistan de 1996 à 2001, s’empare de la capitale afghane. Très rapidement, en France et dans le monde, les professionnels du droit appellent la communauté internationale et les autorités compétentes à réagir afin de protéger les ressortissants étrangers, mais aussi la population locale mise en danger, parmi lesquelles les femmes magistrats, présentées, dans ce contexte, comme particulièrement vulnérables.

 



Après vingt années de guerre – l’intervention américaine et internationale débutant après les attentats du 11 septembre 2001 face au refus du régime taliban de l’époque, en Afghanistan, de livrer Ben Laden –, le mouvement islamiste a repris le pouvoir dans le pays.


En réaction, la France, après un engagement militaire en Afghanistan de 13 années de 2001 à 2014, ayant cédé la place, le 31 décembre 2014, à l’action civile, a déclenché, à la demande du Président de la République, le 15 août dernier, l’opération Apagan, opération d’exfiltration organisée par les forces armées françaises, et notamment l’Armée de l’air et de l’espace.


Dans son allocution du 16 août, au lendemain de la prise de la capitale afghane, Emmanuel Macron a particulièrement pointé « l’urgence absolue (…) de mettre en sécurité nos compatriotes, qui doivent tous quitter le pays, ainsi que les Afghans qui ont travaillé pour la France », assurant qu’elle aidera « de nombreux Afghans, défenseurs des droits, artistes, journalistes, militants (…) aujourd’hui menacés en raison de leur engagement ». Dans ce contexte, tous les Afghans, et en particulier les femmes, les personnes travaillant dans le secteur de la justice et les défenseurs des droits de l’homme, sont présentés comme des personnes en danger.


Mais dans son allocution, le président de la République a également relevé les risques liés aux flux migratoires irréguliers provoqués par ce désordre, dont il fallait se protéger. Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir les instances représentatives des acteurs du droit, en France.

 

 

Pour la défense du droit d’asile


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