Au salon Go Entrepreneurs, Olivia Grégoire en opération sensibilisation sur la transmission d’entreprise


vendredi 5 avril 20242 min
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Le 3 avril dernier, la ministre déléguée chargée des entreprises, du tourisme et de la consommation a dispensé quelques conseils aux dirigeants présents, rappelant que « plus de 400 000 entreprises, TPE et PME, seront reprises d'ici 7 à 10 ans ».

« Plus de 25 % des chefs d’entreprise ont plus de 60 ans, et 11 % ont plus de 65 ans. Pour eux, céder leur entreprise, c'est comme céder leur bébé ». Devant une audience composée d'entrepreneurs de tous âges, Olivia Grégoire a enjoint aux chefs d’entreprise, mercredi 3 avril, de ne pas sous-estimer le processus de transmission de leur exploitation. C’était un des points phares de l’intervention de la ministre déléguée chargée des entreprises, du tourisme et de la consommation lors du salon Go Entrepreneurs.

Olivia Grégoire a recommandé aux entrepreneurs de solliciter les CCI et les professionnels du droit dans le cadre de leur projet de transmission  @ JSS

La ministre a notamment pointé que « plus de 400 000 entreprises, TPE et PME, seront reprises d'ici 7 à 10 ans ». Une réalité qui pourrait bien devenir problématique, de nombreux entrepreneurs sous-estimant l'importance de cette phase de transition. L’entreprise peut ainsi rapidement s’effondrer, selon Olivia Grégoire, « alors même que beaucoup de moyens ont été engagés ». D’où l’intérêt, selon elle, de prendre le temps de rechercher son repreneur, parfois parmi les salariés de l’entreprise.

« Une entreprise non reprise est une entreprise défaillante »

La ministre a par ailleurs souligné que reprendre une entreprise existante présentait de nombreux avantages, comme le fait, a-t-elle avancé, de « récupérer une structure avec une histoire, du savoir-faire, ainsi que des actifs matériels et immatériels », atout significatif pour les nouveaux entrepreneurs.

A l’inverse, l’ancienne secrétaire d’Etat a averti les entrepreneurs présents : « Une entreprise non reprise est, à terme, une entreprise défaillante. Plusieurs entreprises ferment parce que personne ne les reprend. »

Pour éviter ce scénario, Olivia Grégoire a recommandé à ses interlocuteurs de se tourner vers les chambre de commerce et d'industrie, et de ne pas hésiter à solliciter des avocats et des experts-comptables. Les dirigeants peuvent également se tourner vers l'initiative « Business Story », un projet d'accompagnement offrant des consultations gratuites pour aider les petites entreprises à trouver un repreneur.

Chaque année, si plus de 185 000 entreprises en France sont susceptibles d'être transmises, seulement 51 000 changent effectivement de main (BPCE L'Observatoire de 2019).

Romain Tardino

 

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