Droit

Conflit israélo-palestinien : le droit international entravé par la géopolitique


vendredi 5 avril 20242 min
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Meurtres de masse, exactions, prises d’otage, accusations de génocide… Depuis l’attaque du 7 octobre 2023 menée par le Hamas contre Israël, le droit international maintes fois convoqué semble impuissant à mettre un terme aux atrocités. Invités le 28 mars par la faculté de droit de Cergy, l’avocat Johann Soufi et le spécialiste de la question palestinienne Jean-Paul Chagnollaud ont exploré le rôle que peut jouer la justice internationale à l’aune du conflit israélo-palestinien et ses conséquence pour l’ordre mondial. 

« Nous, les Occidentaux, on a produit le droit international, sauf qu’on l’applique quand cela nous arrange ». Jean-Paul Chagnollaud, politologue et président de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient, résume d’une formule le sentiment partagé par un certain nombre d’analystes du conflit entre le Hamas et Israël qui dure depuis six mois. Une trentaine d’étudiants de l’université CY Paris Cergy se sont réunis le 28 mars pour l’entendre débattre avec l’avocat en droit international et ancien responsable du département juridique de l’agence des Nations-unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Johann Soufi. Ensemble, ils ont planté le décor complexe des enjeux juridiques et politiques du droit international, à la lumière de la situation au Moyen-Orient et de la question palestinienne.

Les offensives terrestres et aériennes israéliennes, en représailles à l’attaque du Hamas du 7 octobre qui a causé 1200 morts, ont tué plus de 33 000 personnes dans la bande de Gaza selon le dernier bilan du Hamas

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