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Le cercle Montesquieu compte au total 11 commissions : « CAC 40 », « Affaires internationales », « Finance et bourse », « Gouvernance et éthique », etc. La dernière à avoir été créée s’intitule « Employabilité des directeurs juridiques (DJ) ». Alors qu’elle fête son premier anniversaire, le cabinet de conseil en management Day One a publié une étude sur le même sujet.
Le métier de directeur juridique évolue constamment, car il s’adapte continuellement. « Mener des actions de sensibilisation sur l’évolution de la fonction auprès des membres » représente d’ailleurs l’une des principales missions de la commission « Employabilité des directeurs juridiques » du Cercle Montesquieu. « Nouer des partenariats avec divers cabinets de ressources humaines et de recrutement » est un autre objectif. Malgré ses un an, la jeune commission a déjà de nombreuses réalisations à son actif. Outre la kyrielle de petits-déjeuners, de dîners-débats, d’interventions et de partenariats, cette commission, dirigée par Renalda Harfouche d’Ipsos et Brigitte des Abbayes d’Oracle France, a diligenté une enquête réalisée par Day One. Elle révèle qu’une majorité des directeurs juridiques souhaitent un élargissement de leur périmètre d’activité.
L’étude a été présentée et commentée lors d’une table ronde qui s’est tenue à Sciences Po le jour de la rentrée de la première promotion de l’Executive Master Counsel. Un questionnaire a été adressé aux membres du cercle Montesquieu, parmi lesquels 91 % étaient en poste. Ils sont plus de 90 à avoir répondu à des questions sur les thèmes suivants : « Évolutions de la fonction et du périmètre du DJ » ; « Compétences pour renforcer l’employabilité » ; « Freins et obstacles pour l’évolution du DJ » et « Commission Employabilité du cercle Montesquieu ».
L’importance des compétences « connexes »
Les résultats de l’étude révèlent quelques surprises. Ainsi, 83 % des interrogés souhaitent un élargissement de leur périmètre d’action. Ils ne sont, cependant, que la moitié à le croire probable. Une autre évolution souhaitée, qui correspond d’ailleurs à une tendance, est celle de manager les risques (éthique, conformité, data privacy, etc.). Autre chiffre de l’enquête : 70 % des directeurs juridiques souhaitent rester directeurs juridiques et 30 % souhaitent évoluer vers autre chose. Pour Stéphane Lefer, Managing Partner chez Oxygen+, « le métier de directeur juridique est un métier formidable, c’est un métier rare où on est proche de la Direction générale, on voit tout, c’est un métier transversal, on peut évoluer et toucher très vite et assez jeune dans sa carrière une dimension stratégique. C’est un beau métier ». Mais en même temps, il ajoute que « d’un autre côté, on peut dire que c’est un métier difficile, nous sommes mal payés, mal considérés, le directeur juridique souffre globalement, il n’y a souvent pas de budget, nous devons faire beaucoup avec peu de moyens ». (…)
Cécile Leseur et Victor Bretonnier
Retrouvez la suite de cet article dans le Journal Spécial des Sociétés n°35 du 3 mai 2017
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