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Ce n’est pas une rentrée ordinaire que s’est déroulée ce 29 août à l’École nationale de la magistrature (ENM). Pour sa première rentrée, le nouveau directeur, Olivier Leurant (qui succède à Xavier Ronsin) accueillait la plus grosse promotion de l’histoire de l’École. Cette dernière, qui avait prêté serment le 5 février dernier avant de passer six mois en stage dans des cabinets d’avocats, entame un cycle d’études d’une durée de sept mois. Ateliers, conférences et simulations d’audiences rythmeront ces enseignements liés à la pratique des fonctions juridictionnelles.
C’est en cette fin de mois d’août que les locaux bordelais ont accueillis 364 élèves magistrats de la promotion 2016 – issus des concours d’accès ou recrutés sur titre de l’article 18-1 –, neuf autres élèves avocats et trois auditeurs ou magistrats étrangers, originaires de la Mauritanie et d’Haïti, sélectionnés par le département international de l’ENM.
Cette première journée de rentrée a débuté par l’accueil de cette nouvelle – et importante – promotion 2016 et par la présentation de l’équipe pédagogique. S’en est suivi un bilan des stages réalisé par les auditeurs de justice, qui ont par la suite assisté à une conférence sur la Représentation de la Justice animée par Frédéric Dabi, directeur adjoint de l’Institut Français d'Opinion Publique (IFOP), et Clotilde Lixi, de la sous-direction de la statistique et des études du ministère de la Justice.
Dès le lendemain, les élèves ont assisté à une présentation des différents pôles de formation de l’ENM. S’en ai suivi les jours suivant des conférences introductives spécifiques aux pôles « Justice pénale », « Justice civile » et « Humanités judiciaires ».
Ce début de scolarité sera aussi marqué par une conférence dédiée à la scène de crime, animée par le Professeur Sophie Gromb-Monnoyeur, chef du service de médecine légale du CHU de Bordeaux, et Aline Clerot, vice-procureur près le TGI de Lille. Associée à des ateliers de police technique et scientifique en présence de gendarmes et policiers, les élèves magistrat appréhendent ainsi de manière pratique les techniques de recherches et d’analyses de traces et de données utilisées dans le cadre d’une enquête pénale.
Afin de former la plus grande promotion de l’histoire et maintenir un enseignement de qualité, l’École a renforcé son équipe pédagogique et compte désormais 26 coordonnateurs de formation (CDF), soit 5 de plus que l’année précédente. De même, l’équipe des magistrats enseignants associés a également été renforcée. (...)
Constance Périn
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