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vendredi 8 mai 20207 min
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PARIS

Des masques pour les petites entreprises

Afin de préparer le déconfinement pour les entreprises, le secrétariat d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances a souhaité accélérer la diffusion de masques « grand public » aux entreprises de moins de 50 salariés, en confiant à La Poste la commercialisation et la distribution de 10 millions de masques lavables.

Ces masques, fabriqués dans le respect des spécifications fixées par les autorités sanitaires (ANSM) et l’AFNOR, sont en textile à filtration garantie (plus de 90 % des particules d’une taille égale ou supérieure à 3 microns), lavables et réutilisables 20 fois.

La plateforme masques-pme.laposte.fr, développée par Docaposte, filiale numérique de La Poste, s’adresse aux entreprises de moins de 50 salariés ressortissantes des réseaux des CCI et CMA, quel que soit leur secteur d’activité. Le dispositif est ouvert aux entreprises de métropole et d’Outre-Mer.

Les entreprises de 10 à 49 salariés ont ainsi la possibilité de passer commande depuis le 2 mai, les entreprises de moins de 10 salariés depuis le 4 mai.

Concrètement, après s’être connectées et identifiées sur la plateforme, les entreprises peuvent passer leur commande de masques en fonction de leur nombre de salariés. Le paiement se fait directement en ligne afin d’opérer une livraison, sans contact physique ni signature, conformément aux recommandations des autorités sanitaires. Pour fluidifier la diffusion des masques, un délai minimal est fixé entre deux commandes passées par une même entreprise.

Pour accéder à la plateforme, cliquez sur ce lien : https://masques-pme.laposte.fr

 

 

YVELINES

Emmanuel Macron en visite dans une école

Le 5 mai dernier, le Président Emmanuel Macron et le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer se sont rendus dans une école à Poissy (Yvelines) pour répondre aux doutes des élus et des enseignants sur la réouverture des établissements scolaires le 11 mai prochain. Un protocole sanitaire très strict devra encadrer leur ouverture : lavage de main à répétition, bureaux espacés d'au moins un mètre, port du masque obligatoire ou conseillé… Lors de cette rencontre, selon le journal Le Parisien, Emmanuel Macron s'est d’ailleurs lancé dans un exercice pédagogique sur le masque et sa bonne utilisation.

Malgré les réticences des communes chargées de préparer cette rentrée, pour le président, il s'agit d'une « étape indispensable » pour remettre le pays en marche. Pour le chef de l’État, ce retour à l’école se fera sur la base du volontariat. « Que tous les enfants qui ont besoin de revenir à l'école puissent trouver une école ouverte », aurait-il affirmé selon Le Parisien. Le Président a également évoqué la protection juridique votée par les sénateurs pour les élus locaux. « Je pense qu'il nous faut préciser la loi, bien cadrer les choses. Je ne veux pas que les maires soient menacés ou inquiétés au-delà de leur propre responsabilité. Il faut trouver une voie de passage », a-t-il expliqué.

Selon Le Parisien, concernant le déconfinement en général, Emmanuel Macron a appelé à la prudence. « C'est un virus qui reste dangereux, même en zone verte. Tout le pays est engagé ensemble dans cette phase, avec la même prudence », a-t-il rappelé.

 

 

ESSONNE

Les dernières mesures d'urgence prises par le Département

Le 27 avril dernier, lors d’une commission permanente spéciale Covid-19, le président et les vice-présidents du département ont adopté une série de mesures destinées à soutenir les associations de solidarité et les structures mobilisées auprès des personnes âgées et en situation de handicap. 

Sur le site essonne.fr, on apprend ainsi que le Département a salué l’implication des établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS) et des Services d’aide à domicile (SAAD) en les aidant à hauteur de 4,5 millions d’euros. Les élus ont également approuvé une aide d’urgence de 116 000 euros aux associations et aux épiceries sociales qui contribuent à maintenir le lien social et à répondre aux besoins urgents des personnes les plus vulnérables. Un montant qui correspond à une majoration de 10 % supplémentaire des financements départementaux prévus au titre de l'année 2020.

Un dispositif d’aide exceptionnelle pour les associations sportives et culturelles a également été voté. Les élus ont aussi adopté la création d’un fonds d'urgence doté de 50 000 euros en faveur de 7 associations accompagnant les victimes et les auteurs de violences intrafamiliales.

Les élus préparent également l’après-confinement, indique le site du département. Ces derniers ont ainsi voté l’attribution de cinq bourses à des étudiants en médecine afin de lutter contre la désertification médicale, une mesure de soutien à la filière du chanvre et la convention de partenariat 2020-2025 entre le Centre Pompidou et le département pour développer des actions artistiques et culturelles sur le territoire.

 

 

HAUTS-DE-SEINE 

Fusion 92-78 : fin de la campagne de participation des citoyens

Depuis le 6 février, les citoyens ont été invités à participer au processus de fusion des départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines.

Initiée en 2016, ce projet de fusion a pris un nouveau virage avec l’ouverture d’une plateforme permettant la participation des habitants et des travailleurs de ces deux départements. Ceux-ci ont été invités à poser leurs questions et à donner leur avis sur les orientations et les grands projets de ce futur département unique. Sur le site https://www.fusion-78-92.fr/projects, sept thèmes de discussions étaient proposés à la réflexion et aux contributions des citoyens : 

  • Un Département solidaire

  • Emploi, innovation et développement économique

  • Se déplacer au quotidien

  • Environnement et cadre de vie

  • Culture et patrimoine

  • La Seine comme trait l’union

  • Discussions générales

 

 

SEINE-SAINT-DENIS 

Le patient 0, hospitalisé en décembre à Bondy ? 

Selon Yves Cohen, chef des services de réanimation de deux hôpitaux en Seine-Saint-Denis, Avicenne (Bobigny) et Jean-Verdier (Bondy), il se peut que le patient 0 du Covid-19, en Ile-de-France, ait été hospitalisé à Bondy depuis le 27 décembre 2019.

Le professeur, invité sur le plateau de BFM TV le dimanche 3 mai dernier, a en effet déclaré qu’un homme, hospitalisé pour une pneumonie à l’hôpital Jean-Verdier, soit un mois avant les premiers cas avérés de Covid-19 en France, serait le premier patient contaminé sur le territoire.

Ces propos font suite à la reprise de tests de dépistage sur d’anciens patients hospitalisés pour des pneumonies, dont les résultats étaient négatifs. En effet, « les PCR ne sont pas faites pour le Covid-19, mais pour la grippe et d’autres coronavirus. Et sur les 24 patients, nous avons eu un cas positif au Covid-19 », a expliqué Yves Cohen. 

Le patient en question aurait été malade pendant 15 jours et ses deux enfants ont été testés positifs au coronavirus. La famille aurait été contaminée par la mère qui travaille dans un supermarché, « tout près de la vente de sushis ». 

Cependant, Yves Cohen a appelé à la prudence : l’homme « peut être le patient 0, mais pour l’affirmer à 100 %, il faut retester toutes les PCR négatives pour les pneumonies. Le virus circulait », a-t-il précisé. 

 

 

VAL-DE-MARNE

Aides financières du département

Le département fait tout pour accélérer les projets de passerelle cyclable sur le pont de Nogent, des pistes cyclables sur le pont Mandela entre Ivry-sur-Seine et Charenton-le-Pont et de la voie verte entre Bonneuil-sur-Marne et Limeil-Brévannes. Ces programmes sont éligibles au « fonds mobilités actives » du Ministère de la Transition écologique et solidaire. Ils ont fait l'objet d'une demande de subvention, de même que les aménagements cyclistes sur l’écluse d’Ablon-sur-Seine et la création d’un anneau cyclable autour du carrefour Pompadour.

La crise sanitaire met en grande difficulté financière l’association Emmaüs. La Commission permanente du Conseil départemental a décidé de lui verser une aide exceptionnelle de 5 000 euros le plus rapidement possible.

Concernant la culture, le Val-de-Marne continue à traiter les dossiers de subvention et de convention. 42 structures culturelles (conservatoires, écoles municipales des arts, centres socio-culturels, théâtres de ville...) vont ainsi recevoir une aide, représentant en tout près de 900 000 euros octroyés.

Le 94 a également voté plus de 769 000 euros de subventions aux associations sportives locales, aux ligues et aux comités sportifs départementaux. En détail, cela représente 537 446 euros pour 409 associations sportives locales, et 232 160 euros pour 7 comités départementaux.

 

 

VAL-D’OISE

 

Le département finance 2,1 millions d’euros d’aide pour les personnes vulnérables

Le Val-d’Oise affiche un taux de pauvreté de 17 % et compte 207 000 personnes en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV). La crise sanitaire accentue les difficultés sociales. Le Val-d’Oise, territoire ciblé depuis le 23 avril, au sens du ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, et de la secrétaire d’État auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, Christelle Dubos, fournit un soutien aux sans domiciles fixes et aux familles hébergées. 620 places supplémentaires ont été allouées à cette fin dans des hôtels depuis le 17 mars. Environ 11 000 personnes bénéficient de cette aide.

En complément, des tickets service, d’une valeur de 3,50 euros sont distribués chaque jour. Ils permettent d’acheter des produits alimentaires ou de première nécessité

Dans le plan prévu par les ministres le 23 avril dernier, 39 millions d’euros sont engagés. Ils se divisent en apport aux associations pour 25 millions et aux territoires vulnérables pour 14 millions d’euros. Le Val-d’Oise reçoit dans ce cadre une dotation de 945 000 d’euros en tickets service, pour 9 000 personnes sur les 30 prochains jours. Ils seront diffusés auprès des antennes du service social et des 26 centres communaux d’action sociale des villes comprenant des QPV. Ce dispositif complète la distribution de produits alimentaires par les épiceries sociales, les associations caritatives et les partenaires de la « Banque alimentaire ».

D’autre part, les allocataires du RSA, de l’ASS ou des APL percevront une prime exceptionnelle délivrée par la CAF, conformément aux engagements du président de la République. Versée le 15 mai, elle s’élèvera à 150 euros par foyer bénéficiaire du RSA et de l’ASS, et sera complétée de 100 euros par enfant pour les foyers bénéficiaires du RSA, de l’ASS, ainsi que pour les foyers bénéficiaires des APL.

 


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