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PARIS
À l’Académie du Climat, trois journées pour sensibiliser aux enjeux forestiers
Le 21 mars prochain, c’est la Journée internationale des forêts ! À l’origine de cette célébration, une initiative de l’ONU, destinée à faire prendre conscience au grand public des enjeux forestiers du moment.
Pour cette édition 2022, l’Office national des forêts (ONF) organise un événement du 18 au 20 mars prochains à Paris, au sein de l’Académie du climat.
Entièrement gratuite, cette manifestation s’adresse à tous les âges et met en valeur l’arbre, le bois et la forêt, tout en sensibilisant les visiteurs à la gestion durable des forêts et à leur rôle dans le cadre de la transition écologique et énergétique. Pendant trois jours, les équipes de l’ONF seront présentes pour accueillir le public et répondre à toutes leurs questions.
En parallèle, de nombreuses animations et ateliers créatifs seront proposés : plantation de graines, observation du vivant, préparation de mets forestiers, découverte de la sérigraphie et animations musicales. Les visiteurs pourront assister à des démonstrations de travail sur bois, ou encore rencontrer des étudiants et des professionnels de la filière forêt-bois pour découvrir des métiers de passion et d’avenir.
Le public pourra également profiter d’une série de conférences organisées autour de la gestion durable des forêts sur la « scène ouverte ». Au titre des débats à ne pas manquer : « Quel avenir pour nos forêts ? », vendredi 18 mars à 17h.
Informations :
2 place Baudoyer, Paris 4e
Entrée libre et gratuite.
Horaires : Vendredi 18 de 9h à minuit ; Samedi 19 de 10h à minuit ; Dimanche 20 de 10h à 18h.
VAL-D’OISE
Nathalie
Elimas va retrouver son siège de députée dans le Val-d’Oise
D’ici un mois, Nathalie Elimas, élue lors des législatives de 2017, retrouvera son
poste de député de la 6e circonscription du Val-d’Oise, à la
place de David Corceiro, son remplaçant. Elle a en
effet été contrainte de quitter son poste de Secrétaire d’État chargé de
l’éducation prioritaire le 5 mars 2022, suite à une enquête administrative sur
des faits de harcèlement et de maltraitance au sein de son cabinet. Elle avait
été nommée à cette place par le Jean-Michel Blanquer,
ministre de l'Éducation nationale en juillet 2020.
Une enquête
administrative a été ouverte au sein de son cabinet suite à des accusations de
harcèlement et de maltraitance. Cinq anciens collaborateurs auraient été
victimes de ce comportement. On lui aurait déjà demandé à plusieurs reprises de
démissionner, mais a refusé à chaque fois. Quelques jours avant le 5 mars,
un nouveau rapport plus détaillé a été remis au Premier
ministre Jean Castex ; cette fois-ci,
elle ne peut plus refuser. D’après le magazine Marianne, son éviction
est également due au fait que son compagnon était employé au sein de son
cabinet.
Elle s’est défendue dans
le Figaro d’être « victime d’attaques très virulentes et de
propos mensongers ». Elle a donc « préféré se retirer pour ne
pas pénaliser la campagne présidentielle et pour mieux préparer [sa] réponse à
ces attaques », et rappelle en outre « qu’il n’y a pas de
plainte et pas d’enquête préliminaire ».
SEINE-SAINT-DENIS
Une
centaine de bâtiments départementaux porteront bientôt des noms de femmes
Depuis le 8 mars 2022, la
bourse départementale du Travail de Bobigny porte le nom de Clara Zetkin, « grande féministe, enseignante,
journaliste et femme politique allemande du siècle dernier ». Elle est
le premier lieu, sur une centaine de bâtiments départementaux, à se voir donner
un nom de femme d’ici 2024.
En effet, le département
de la Seine-Saint-Denis a décidé de donner à des bâtiments n’ayant qu’un nom
d’usage, particulièrement des collèges, crèches, centres de PMI, maisons et parcs
départementaux, des noms de femmes « dont le parcours et l’engagement
méritent une reconnaissance ».
Stéphane Troussel, président du Département, explique les raisons de
ce projet : « la visibilisation des femmes est un enjeu majeur d’égalité, de
réappropriation de l’espace public, et de changement de regard sur la
contribution essentielle et remarquable des femmes à notre société. Et qui
sait, peut-être que ces noms résonneront comme une source d’inspiration pour de
nombreuses petites filles en Seine-Saint-Denis ! »
Actuellement, seule une
trentaine d’édifices porte des noms de femmes sur 400 bâtiments départementaux.
Le département souhaite donc accélérer le processus en modifiant les noms de
108 bâtiments, dont la liste n’est pas encore connue. Cependant, une quinzaine
de femmes ont déjà été évoquées telles que Simone
Veil, Benoîte Groult, Claudine Herrmann,
Camille Muffat, Junko Tabei, Oum Kalthoum, Agnès Varda,
Suzanne Roussi Césaire, Monique Wittig, Frida Khalo, Marie-Claire Chevalier, Winnie Mandela, Marielle
Franco, Wangari Muta Maathai
ou Mireille Delmas-Marty. Comme l’explique le
communiqué, « Des propositions de noms de femmes à l’image de la
richesse et de la diversité du territoire de la Seine-Saint-Denis seront à
chaque fois faites aux élus locaux et élues locales ainsi qu’aux équipes de
professionnel.l.es intervenant sur les lieux, et directement aux usagers
s’agissant des parcs. »
YVELINES
Un
campus de formation consacré aux jeunes précaires à Mantes-la-Jolie
Le
département des Yvelines a décidé d’implanter un centre de formation sur le
site de l’ancien collège Paul-Cézanne, dans le quartier du Val-Fourré de
Mantes-la-Jolie qui compte un taux de chômage de 25 %. Ce campus devrait
proposer des formations destinées en priorité aux jeunes décrocheurs scolaires,
aux bénéficiaires du RSA et aux demandeurs d’emploi âgés de moins de 26 ans.
Les formations, continues ou par alternance, seront organisées en partenariat
avec la Chambre des métiers et de l’artisanat des Yvelines, le collège/lycée
Notre-Dame à Mantes-la-Jolie et le Greta Île-de-France et porteront entre
autres sur les métiers de bouche, le service à la personne, la coiffure, la
sécurité et le numérique. Des entreprises privées seront également de la
partie, comme Amalia’dom, entreprise locale spécialisée dans le service à la
personne, et le réseau d’écoles des métiers du numérique WebForce3.
L’association De l’avant organisera des certifications en informatique, en
bureautique ou dans la sécurité.
La
première phase d’ouverture est prévue pour septembre 2022. Un an plus tard,
l’établissement devrait compter entre 300 et 400 personnes qui profiteront de
formations traditionnelles avec un contrat d’apprentissage et des diplômes, du
CAP au BTS. Pour recruter les premiers bénéficiaires, des médiateurs de rue
vont sillonner le département afin de convaincre des jeunes de s’inscrire aux
formations.
En
complément, plusieurs associations locales ont également prévu de s’implanter
sur le site, notamment pour accompagner les jeunes vers le service civique ou
encore pour installer un atelier de réparation d’ordinateur. Des organismes
comme Pôle-Emploi et la mission locale y assureront des permanences.
Le
coût total pour la création de ce campus s’élève à 1,8 million d’euros pour le
conseil départemental, mais pourrait aider à réduire le nombre de bénéficiaires
du RSA, qui sont 26?000 dans le département.
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