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dimanche 13 février 20225 min
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YVELINES

L’École supérieure d’agricultures d’Angers va ouvrir un campus à Saint-Quentin-en-Yvelines

 

Fondée en 1898 et comptant plus de 3 200 étudiants dans son campus principal, l’École supérieure d’agricultures (ESA) d’Angers va s’implanter en Île-de-France. À la rentrée 2022, elle ouvrira un nouveau campus à Guyancourt, dans la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, au sein d’un bâtiment inoccupé à proximité du parc Ariane. Avec dans un premier temps une centaine d’étudiants en septembre prochain, ce site devrait accueillir en 2024 au moins 300 élèves qui pourront y faire leurs trois premières années d’études dans l’un des deux cursus : en école d’ingénieur en agroéconomie, ou en bachelor agroécologie et systèmes alimentaires. Les quatrième et cinquième années du cursus d’ingénieur seront ouvertes d’ici trois ou quatre ans avec des spécialisations. Ces études peuvent ouvrir la voie à un grand nombre de métiers couvrant tous les champs de l’agriculture, de l’alimentation, de l’environnement et du développement durable. « Saint-Quentin-en-Yvelines est fière d’accueillir sur son territoire en 2022 l’École Supérieure d’Agricultures », a écrit la communauté d’agglomération dans un dossier de presse.

« 30 % de nos précandidatures viennent de la région parisienne, mais seulement 10 % de jeunes de la région parisienne viennent à l’école », affirme Michel Aubinais, le président de l’École supérieure d’agricultures, pour appuyer ce choix de s’implanter dans la région parisienne. Avec ce rapprochement de la capitale, l’école espère aussi améliorer sa visibilité à l’international. L’ESA collabore avec plusieurs pays d’Europe et également hors Europe, par exemple, avec la Chine, le Brésil, la Russie, les États-Unis ou l’Argentine.

Le site de Guyancourt a été choisi parmi trois lieux potentiels. Installée à proximité du pôle universitaire et scientifique Paris-Saclay, l’École pourra à terme coopérer avec d’autres établissements, notamment l’École d’ingénieurs AgroParisTech.

 



ESSONNE

 « BD, on bulle » : à Viry-Châtillon, des expositions et  des rencontres autour de la bande dessinée

 

Jusqu’au 26 mars, la ville de Viry-Châtillon invite les Castelvirois à la découverte du 9e art, de ses codes et de son langage. L’occasion de découvrir des talents, mais aussi d’échanger et de créer via des expositions, des ateliers et des rencontres avec auteurs et illustrateurs.

Parmi les temps forts, ne ratez pas, à la médiathèque Montesquieu, jusqu’au 26 février, l’exposition consacrée à Anuki, un petit Indien – imaginé par Frédéric Maupomé et dessiné par Stéphane Sénégas – qui vit des aventures drôles et émouvantes.

Faites également un tour à l’atelier « Alors, ça bulle », pour une initiation avec l’illustrateur local Nicolas Koffi. Comment dessiner un personnage, imaginer une bande dessinée ? Pour le savoir, rendez-vous mardi 22, mercredi 23 et jeudi 24 février à 15h, de nouveau à la médiathèque Montesquieu (à partir de 8 ans, sur inscription au 01 69 12 64 50).

 




VAL-D’OISE

Sarcelles construit sa maison du numérique

 

La communauté l’agglomération Roissy Pays de France souhaite favoriser et accompagner l’émergence de la filière numérique sur son territoire en construisant à Sarcelles une maison du numérique sur le site de l’IUT de la ville. Le projet est porté par la collectivité en lien avec CY Cergy Paris Université et IUT de Sarcelles. La Maison du Numérique doit devenir un lieu d’innovation, de découverte, d’apprentissage, de création, d’expérimentation et de développement d’activités économiques et sociales, tout en valorisant les spécificités du territoire. La maison doit jouer un rôle pivot, c’est-à-dire permettre de développer des nouveaux services, d’impulser l’entreprenariat numérique mais aussi d’œuvrer à la montée en puissance des compétences numériques en entreprise.

Le bâtiment devrait accueillir des espaces à destination des jeunes entrepreneurs, avec 528m2 de bureaux de superficie différentes allant salle de 20m2 à des espaces de 100m2, et comportera également un espace de co-working de 260m2. Sur place, seront aussi dispensé des formations pour les personnes éloignées de l’emploi, ou pour des artisans et commerçants souhaitant se mettre à la transition numérique. Le lieu sera ouvert à l’ensemble des habitants et des citoyens qui souhaitent se former ou s’impliquer dans des projets. La maison du numérique bénéficiera aussi d’espaces de détentes, de salles de formations, d’un auditorium de 80 places avec un espace traiteur mais aussi d’un espace traiteur/café. 

L’architecte Francis Soler a dessiné un bâtiment en forme de sphère, car le nom de la ville de Sarcelles vient de cercella qui désignait le lieu où était fabriquer des cercles et des cerceaux pour ceinture les barriques de vin, la ville a d’ailleurs un passé de vigneron. La première pierre a été posée en octobre 2021 pour une livraison prévue pour mars 2023 pour un coût total de 7,5 millions d’euros, financé par l’état à hauteur de 600 000 euros dans le cadre du plan France Relance.

 

 



SEINE-SAINT-DENIS

Le département lance son Plan Alimentaire Territorial

 

Voté en décembre dernier par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, le Plan Alimentaire Territorial (PAT) a été lancé le 3 février. Ce plan doit devenir un outil permettant à tous les habitants un meilleur accès aux produits durables et de qualité, mais est aussi un moyen de créer un espace de coopération et d’innovation pour les acteurs du public comme du privé qui interviennent dans ce domaine en Seine-Saint-Denis. Pour le président du Conseil Stéphane Troussel, « il ne peut pas y avoir d’avenir durable sans remise en cause de nos modes d’alimentation, mais pas de transition alimentaire possible si elle n’est pas accessible à toutes et à tous ».

Le département a commandé une étude au LAB3S Sols Savoirs Saveur sur le système alimentaire territorial de la SSD. Cette action est toujours menée préalablement à la mise en place d’un PAT ; il y en a quelques centaines en France. Cette enquête permettant de réaliser un diagnostic alimentaire territorial démontre que le degré d’autonomie du département, en termes d’agriculture, est extrêmement faible. En Seine-Saint-Denis, 90 % du territoire est recouvert de terrain artificialisé. La surface agricole utile ne représente que  2,4 % du territoire, soit 527 hectares. Il faudrait, afin de nourrir tous les habitants de la Seine-Saint-Denis, entre 500 000 et 100 000 hectares (cet écart dépend du régime alimentaire favorisé). Cependant, le département s’étend exclusivement sur un territoire de 1 157 hectares, mais compte tout de même 165 jardins collectifs et plus de 80 fermes urbaines et sites de productions portés par des associations et des acteurs de l’économie sociale et solidaire.

Ce Plan Alimentaire Territorial porte trois ambitions principales. La première est de produire des possibles à travers la réalisation d’études portant sur le système alimentaire Séquano-Dionysien. En effet, le département s’appuiera sur un comité scientifique dont la mission sera de produire des données sur le système alimentaire du département. Puis, le département ambitionne d’agir et d’expérimenter pour renforcer les coopérations entre la restauration collective et les coopératives locales et biologiques, mais aussi de réduire le bilan carbone dans la restauration collective ainsi que lutter contre le gaspillage, entre autres. Enfin, le troisième objectif est de tisser des liens en animant un réseau d’acteurs de l’alimentation durable et accessible en faisant discuter ensemble tous les acteurs du système alimentaire du département.




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