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YVELINES
L’académie
et le parquet de Versailles souhaitent lutter plus efficacement contre la
violence à l’école
Un
séminaire départemental a été organisé au lycée Hoche de Versailles la semaine
dernière. Réunissant des membres de l’académie et du parquet de Versailles, il
était consacré aux réponses pénales dans le cadre d’actes de violence à
l’école, au collège et au lycée. Ce rendez-vous, programmé environ une fois par
an, a permis de rappeler les procédures internes et les dispositions juridiques
accessibles à toute personne chargée de mission de service public. Il a été
question des instruments juridiques à donner aux chefs d’établissements pour
sévir plus efficacement face à toute violence. Ce séminaire a également servi à
informer le monde de l’enseignement des nouveautés en matière de droit dans le
domaine de la violence en milieu scolaire. Le harcèlement scolaire a d’ailleurs
été évoqué, permettant de clarifier le contenu de la loi visant à le combattre.
Promulguée le 2 mars dernier, elle prévoit un nouveau délit de harcèlement
scolaire sanctionnant élèves et personnels d’établissements reconnus coupables
de harcèlement. Le texte indique qu’en cas de suicide ou tentative de suicide
d’un élève victime de harcèlement, son harceleur pourra être puni jusqu’à 10
ans de prison et 150?000 euros d’amende. Un stage de «?sensibilisation aux
risques liés au harcèlement scolaire?» pourra être également prononcé par le
juge.
En
février, la préfecture, l’académie et le parquet avaient signé un plan contre
la haine en ligne. Comprenant 22 actions, il vise, par le combat contre
l’anonymat sur internet et l’éducation des jeunes aux réseaux sociaux
notamment, à lutter contre le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie.
ESSONNE
34
millions d’euros pour l’entretien des collèges essonniens
Lors
d’une commission permanente qui s’est tenue le 14 mars dernier, l’Essonne a
adopté son programme 2022 des études et des opérations d’entretien dans
les collèges du département.
Le
budget dédié s’élève ainsi à plus de 34 millions d’euros dont 11,6
millions d’euros au titre de la performance énergétique et 110 millions d’euros
au titre des travaux d’entretien des établissements (amélioration et
embellissement, mise en conformité des blocs sanitaires, etc.).
L’enveloppe
couvrira notamment des travaux de maintenance programmée, de plans thématiques
d’investissement et de travaux d’aménagement. Objectif : « améliorer
le patrimoine en l’adaptant aux évolutions des enseignements et de la vie
scolaire », indique le département. Par ailleurs, le budget englobe
également des études thématiques, suivies de travaux l’année suivante, pour
valoriser l’engagement du Département sur la « qualité d’usage », ainsi que des
travaux en faveur de l’hygiène, de la sécurité et de l’entretien courant du
patrimoine bâti.
Plusieurs
projets seront achevés : la mise en sécurité des sites de tous les
collèges, y compris les alarmes PPMS (plan particulier de mise en sûreté),
ainsi que la mise en conformité des réseaux d’assainissement.
VAL-D'OISE
Philippe
Court nouveau préfet du Val-d’Oise
Philippe Court a été
nommé préfet du Val-d’Oise en Conseil des ministres, le mercredi 9 mars. Il
remplace Amaury de Saint-Quentin, nouveau préfet de Corse, et quitte son poste
de préfet du Calvados qu’il a occupé pendant deux ans. « Il ne devrait
pas prendre ses fonctions dans le Val-d'Oise avant la semaine du 21 mars »,
précise la Préfecture du Calvados. Quant à la nomination de son successeur, « elle
se fera au prochain Conseil des ministres ».
Philippe Court
Le Montpelliérain,
ingénieur de formation, est diplômé de l’École polytechnique
et de l’École nationale des Ponts et Chaussées. Au
début de sa carrière, il dirige un service d’ingénierie publique opérationnel
dans le département des Landes, il a rejoint pendant trois ans le ministère des
Finances au sein de la direction du Budget, où il assure la préparation et le
suivi du budget de plusieurs ministres. À cette même période, il est aussi
membre des conseils d’administration des principaux organismes publics de
recherches et du Centre National des Études Spatiale (CNES).
En 2003, il est appelé
au cabinet du ministre des Finances comme conseiller en charge de l’innovation
des collectivités et de la fiscalité locale, puis devient, l’année suivante,
directeur du cabinet du Secrétaire d’État à la Réforme de l’État. Philippe
Court a par la suite exercé des responsabilités au sein de l’administration
territoriale de l’État et des fonctions de direction de cabinet au niveau
central.
Sous-préfet, il l’a été
à deux reprises à Périgueux puis à Saint-Germain-en-Laye. Il est nommé préfet des Hautes-Alpes quelques années plus tard, puis de l’Ardèche. En alternance,
il dirige le cabinet du ministre de l'Éducation Nationale et du ministre du Travail,
des Relations Sociales, de la Solidarité, de la Famille et de la Ville, et
rejoint le cabinet du président du Sénat comme directeur-adjoint. Jusqu’à sa
nomination comme préfet du Calvados, il exerçait les fonctions de directeur du
cabinet de la ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les
Collectivités Territoriales.
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