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HAUTS-DE-SEINE
Start’her et la commune de Suresnes organisent leur première journée dédiée à l’entrepreneuriat féminin
C’est une première ! Le 15 février, prochain se tiendra à Suresnes la première journée dédiée de l'entrepreneuriat féminin dans les Hauts-de-Seine. Créé par l’association France Active Métropole, Start’her, en partenariat avec la mairie de Suresnes, présentera son nouveau programme d’accompagnement et d’initiation à l’entrepreneuriat dédié aux altosequanaises.
Durant cette Journée, les entrepreneuses du 92 auront « l’occasion de se rencontrer et de renforcer leurs ressources, en donnant un coup d’accélérateur à leur projet ou leur entreprises », assurent les organisateurs. L’occasion aussi pour ces femmes innovantes de rencontrer les acteurs pouvant les accompagner dans leur parcours professionnel, via la mise en place de tables rondes notamment consacrées aux freins au financement et à ses solutions ou à l’entrepreneuriat et l’ESS. Des ateliers seront également organisés : « Ces activités porteront notamment sur la communication, la posture de cheffe d’entreprise, le développement commercial, le financement, tout en leur permettant de créer ou d’enrichir leur réseau avec des entrepreneuses aguerries », précise France Active Métropole. Bien que dédié aux entrepreneuses, cet événement est ouvert aux hommes entrepreneurs, rappelle l’association. L’accès est gratuit.
ESSONNE
Au domaine départemental de Chamarande,
une année artistique sous le signe de l’animal
Depuis 2001, le
domaine départemental de Chamarande fait dialoguer l’histoire et le
contemporain, le vivant et la création, l’art et la nature. En 2022, il
abordera une autre facette de la relation entre la culture et la nature, en
consacrant son programme d’expositions aux liens entre l’homme et l’animal.
Il faut dire que
depuis l’art pariétal préhistorique jusqu’aux œuvres les plus contemporaines,
les animaux sont régulièrement au cœur de la création artistique. Certaines
s’envisagent cependant moins comme de simples représentations que comme des
passages entre deux mondes. Des œuvres chargées d’une intention : provoquer la
rencontre et l’apprivoisement mutuel, voire une métamorphose.
Les
« glissements » semblent présents partout, en particulier dans les
cultures populaires d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs. Ainsi les
animaux parlent, pleurent et rient dans les dessins animés de Walt Disney comme
dans les fables de La Fontaine et les mythes des Nez-Percés du Nord-Ouest
américain. Les sculptures d’hommes-lions du paléolithique font autant échos aux
centaures grecs qu’aux loups garous de la saga Twilight et aux hommes léopards
babembe du Sud-Kivu (République démocratique du Congo).
Aujourd’hui, de
nombreux artistes investissent à leur tour la figure et le corps de l’animal
pour questionner les rôles et les identités jusqu’alors assignés à chaque être
vivants, voire s’en libérer.
Intitulé « Je suis un animal », ce programme se
déclinera de mars 2022 à février 2023. La nouvelle saison sera marquée par
trois temps forts. Elle s’ouvrira le 26 mars avec l’exposition « Devenir [un
autre] animal », pour laquelle huit artistes et un collectif ont été invités à
investir chacun l’un des espaces d’exposition du château. Puis, à partir du 4
juin, l’orangerie accueillera une installation d’Odonchimeg Davaadorj. Ces deux
expositions se termineront le 18 septembre, à l’issue des Journées européennes
du patrimoine, pour laisser la place, à partir du 15 octobre, au duo Art
Orienté Objet. L’exposition, présentée dans le château, reviendra sur trente
ans de pratiques au cours desquels Marion Laval-Jeantet et Benoit Mangin n’ont
eu de cesse d’interroger notre rapport aux autres formes du vivant.
Une programmation
qui s’adresse « à tous les publics et
devrait particulièrement séduire les familles », assure Sandrine
Gelot, vice-présidente du département en charge de la culture, et qui met en
lumière à la fois des artistes reconnus et de jeunes artistes émergents.
VAL-DE-MARNE
Stationnement payant pour les 2 et 3
roues à Saint Mandé
Après Vincennes et
Charenton-le-Pont, la ville de Saint-Mandé a rendu, à son tour, le
stationnement des motos et scooters payant au 1er janvier 2022. La mairie a
opté pour un double régime :
- Pour les
particuliers, les 30 premières minutes sont gratuites. Ensuite, Le tarif est
d’un euro de l’heure jusqu’à la neuvième heure à partir de laquelle il est
majoré (10€). Les contrevenants se verront obliger de régler un Forfait de Post
Stationnement (FPS) de 12 €. Le paiement peut se faire via Internet ; par
application mobile (PaybyPhone ou Flowbird) ; à la Police
municipale ; ou directement sur un horodateur.
- Pour les
professionnels, ils doivent justifier de la domiciliation de leur société sur
le territoire de la commune de Saint-Mandé. Leur redevance de stationnement est
identique à celle des résidents. Les professionnels de santé installés à
Saint-Mandé n’ont pas de régime spécifique.
La politique du
stationnement payant sur l’espace public de la municipalité vise à réorienter
les deux roues et trois roues peu utilisés qui stagnent dans les rues vers des
places de parking. L’intention est aussi de mettre un peu d’ordre et d’en finir
avec les comportements sans gêne de certains motards. Il s’agit par ailleurs
d’améliorer le cycle d’occupation des emplacements disponibles et de mieux
repérer les véhicules abandonnés. La fin de la gratuité devrait entraîner une
réduction du nombre de véhicules 2 et 3 roues motorisés en circulation dans les
rues de la ville. Enfin, en termes d’égalité, les automobilistes payent depuis
longtemps. Or, les deux roues usent la voirie pareillement. Il parait juste
qu’ils soient soumis aux mêmes contraintes. Parallèlement à cette décision, des
emplacements réservés sont créés.
La tarification
concerne l’ensemble du domaine public affecté au stationnement du lundi au
samedi de 9h à 19h. Elle est calquée sur celle du stationnement pour les
voitures mais minorée.
Rappelons que le
régime de stationnement résidentiel est réservé aux Saint- Mandéens : Journée :
0,80 € ; Hebdomadaire : 3 € ; Mensuel : 11 € ; Trimestriel : 25
€ ; Annuel : 75 €.
Tarifs et
renseignements au bureau d’accueil du parking Charles Digeon, les mardis,
jeudis, vendredis, et samedis de 8h à 15h. tél. 01 58 64 34 60.
YVELINES
Le premier radar sonore inauguré en
France
Dans la vallée de
Chevreuse, les vrombissements des motards pourraient bientôt être de l’histoire
ancienne. La commune de Saint Lambert, dans les Yvelines, a en effet installé,
le 4 janvier dernier, un radar sonore sur la route départementale 46. Son
objectif : mesurer le volume sonore pour sanctionner les deux-roues trop
bruyants.
Ce radar, une
première en France, a été inauguré par la ministre de la Transition écologique,
Barbara Pompili. Pour le moment, celui-ci est en phase d’homologation de six
mois ; le niveau sonore autorisé n'a pas encore été défini. Après cette
phase de test, en cas de dépassement, les conducteurs qui trafiquent
volontairement leur moto ou leur scooter s’exposeront à une amende de 135
euros. Les verbalisations ne débuteront qu’à l’été 2022.
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