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dimanche 9 janvier 20225 min
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PARIS

Annick Lemoine nommée à la Direction du Petit Palais

 

« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous désignons Annick Lemoine pour prendre la direction du Petit Palais. Elle saura assurément mettre au service de ce grand musée son expérience de la conservation, de la recherche et du commissariat d’expositions, mais aussi et surtout son regard singulier ainsi que son goût et son talent pour la transmission des beaux-arts » a assuré Carine Rolland, adjointe à la Culture et à la Ville, présidente de Paris Musées, dans un communiqué dévoilé le 6 janvier.

Conservatrice en cheffe du patrimoine de la Ville de Paris et docteure en histoire de l’art, spécialisée dans la peinture européenne des XVIIe et XVIIIe siècles, Annick Lemoine, actuelle directrice du musée Cognacq-Jay, succède ainsi à Christophe Leribault (nommé Président des musées d'Orsay et de l'Orangerie - Valéry Giscard d'Estaing en octobre 2021) et prendra ses fonctions en février 2022.

Après avoir commencé sa carrière en qualité de maître de conférences à l’Université Rennes 2, Annick Lemoine a été conseillère au cabinet du Ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, en charge de l’éducation artistique et culturelle et de la démocratisation de la culture. Par la suite, elle a également dirigé, de 2010 à 2015, le département d’histoire de l’art, les collections et le patrimoine de l’Académie de France à Rome, dont elle a été pensionnaire. Annick Lemoine a par ailleurs été directrice scientifique, de 2015 à 2018, du Festival de l’Histoire de l’Art, organisé conjointement par l’Institut National de l’Histoire de l’Art et le Château de Fontainebleau, avant de prendre la tête du musée Cognacq-Jay.

Annick Lemoine a été commissaire de plusieurs expositions majeures, en France mais également en Italie ou encore aux États-Unis. Elle a ainsi été commissaire de l’exposition « La Rome du vice et de la misère », présentée à la Villa Médicis puis au Petit Palais en 2015, « Réinventer Caravage », qui s’est tenue au musée du Louvre et au Metropolitan Museum of Art de New York en 2017, ou encore, récemment, « L’Empire des Sens - De Boucher à Greuze » au musée Cognacq-Jay.

Attachée à renforcer l’identité du Petit Palais et à interroger la place du musée dans la société, Annick Lemoine souhaite proposer « une politique d'expositions ouverte sur l’international, permettant de nouveaux regards ainsi qu’une nouvelle approche du parcours des collections permanentes ». Portant une attention particulière à la médiation et à l’accessibilité de tous, Annick Lemoine se donne pour mission « de faire du Petit Palais un musée pour tous les publics, qui favorise le dialogue entre le passé et le présent ».

 

 

 

 

VAL-D’OISE

JO 2024 : le nouveau centre aquatique intercommunal Olympique Val Parisis de Taverny

 

Dans une vidéo postée sur YouTube, le département a présenté le projet de piscine olympique de Taverny Saint-Leu-la-Forêt qui se trouvera à 20 km du village olympique et des bassins de compétition officielles. Ce centre aquatique labélisé comme centre de préparation aux Jeux « fera rayonner notre territoire et lui offrira, au-delà de la période olympique, de véritables perspectives : la mise en place d’une vraie politique en faveur du sport et du “savoir-nager” », ambitionne la ville de Taverny. Le choix du site n’est pas anodin, la localisation géographique est stratégique, car grâce à l’axe autoroutier A115, la future piscine olympique est accessible directement depuis La Défense, le centre de Paris ou les aéroports internationaux. Cette piscine olympique vient remplacer les deux piscines vétustes de Taverny et Saint-Leu.

Dans ce grand centre, des équipements seront spécialement dédiés au sport de haut niveau, avec des bassins de compétition aux dimensions olympiques, qui sont homologués pour la natation, le water-polo et la natation artistique. Sont aussi prévus une salle de cross training, de fitness et de cardio-musculation. Un espace bien-être sera même aménagé avec un bassin de balnéothérapie et un spa. Les équipements ont été étudiés pour être accessibles à tous, des dispositifs pour les handicapés moteurs, visuels, auditifs et mentaux seront mis en place.

Le département s’engage pour l’environnement avec une démarche de haute qualité environnementale (HQE). En effet, le bâtiment sera de conception bioclimatique avec des panneaux solaires et de nombreuses plantations issues de la flore locale. De plus, des promenades piétonnes et des pistes cyclables seront aménagées aux abords des installations sportives.

Les travaux ont commencé le 6 décembre dernier pour une livraison prévue pour le second semestre de 2023. Le centre coûte 38 millions d’euros, subventionnés par la région Île-de-France à hauteur de 15 millions et 5 millions financés par le département.





Projet du nouveau centre aquatique intercommunal Olympique Val Parisis de Tavery

 

 




 

SEINE-SAINT-DENIS

Maison d’arrêt de Villepinte, plus gros cluster des prisons françaises

 

La maison d’arrêt de Villepinte est le plus gros cluster de cas de Covid des prisons françaises. En effet, 178 détenues ont été testés positifs sur les 988 et 28 membres du personnel sont positifs sur les 260. Le nombre important de cas a été découvert lors d’un dépistage massif il y a quelques jours. « La surpopulation est notre principal problème », indique le docteur Ludovic Levasseur, responsable santé de la maison d’arrêt. En effet, la prison a été construite pour accueillir seulement 600 détenus. De plus, « des détenus arrivent tous les jours, comme dans toutes les prisons, nous sommes en sous-effectifs et avec le Covid, cela s’amplifie » explique un syndicaliste.

La direction interrégionale des services pénitentiaires de Paris, région Île-de-France, précise tout de même qu’il « n’y a aucune forme grave. On suit le protocole, comme à l’extérieur. Les détenus sont isolés sept jours et puis retestés. » C’est dans deux ailes de deux bâtiments différents que sont installés les détenus positifs au Covid. Pour y entrer, les personnes doivent porter un masque, mais aussi une surblouse.

Les cas détectés le 30 décembre étaient en isolement jusqu’au 9 janvier. Michaël Merci, directeur de la maison d’arrêt de Villepinte, espère que « d’ici 15 jours, s’il n’y a pas de reprise épidémique, on pourra procéder à des allègements des restrictions ».

Les détenus positifs sont isolés et n’ont plus accès aux parloirs contrairement aux autres détenus. Par mesure de sécurité, des parois en plexiglas ont également été installées. En revanche, la bibliothèque, la salle de sport et toutes les activités collectives sont interdites jusqu’à nouvel ordre.

Au niveau national, 863 contaminations ont été détectées parmi les 70 000 détenus et 1 029 parmi le personnel sur 40 000, selon les chiffres du ministère. Depuis le début de la crise sanitaire, six détenus seraient décédés.

 

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