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VAL-DE-MARNE
Journées
portes ouverts à la Pépinière départementale
A
l’origine, la Pépinière départementale du Val-de-Marne était destinée à
l’élevage et au développement des végétaux destinés aux parcs, aux collèges et
aux routes du département. Aujourd’hui, elle sert de réserve, de centre de
recherche et de sélections végétales. Y sont par exemple pratiqués les
greffages et le suivi des jeunes plants de la Roseraie du Val-de-Marne :
cette attention permet notamment de reproduire des variétés qui ne sont plus
commercialisées, la réserve maintenant 2 pieds par variété afin d’éviter toute
perte de ressource verte. Quant à la recherche, des espèces peu cultivées y
font l’objet d’expérimentations afin d’observer leur comportement. Les éléments
retenus renouvellent et enrichissent la flore des espaces verts de la région.
La pépinière départementale couvre plus de 8 hectares et abrite près de
10 000 arbres et arbustes. Dans le détail, ce sont près de 4 900
arbres (feuillus et conifères), 5 000 arbustes, 3 600 rosiers et
150 scions porte-greffes. Vivier pour beaucoup de plantations publiques,
le site agit également comme conservatoire des collections : roses, fruitiers
et lilas … des centaines de variétés sont préservées. La collection de lilas du
Val-de-Marne est ainsi la plus grande de France et l’une des plus importantes
d’Europe. Elle regroupe 650 variétés authentifiées : des fleurs blanches,
bleues, couleur lavande ou pourpre en passant par le rose, le magenta ou le
violet. Ces 7 couleurs sont utilisées pour différencier les familles. Un
patrimoine botanique originaire de 16 pays différents. Cette collection de
lilas est labellisée « Collection Nationale de Syringa horticoles et botaniques
» depuis 2016.
Venez visiter la pépinière !
Des
week-ends portes ouvertes et des visites de groupes sont organisées dans
l’année. La prochaine journée portes ouvertes aura lieu samedi 30 avril 2022.
Elle propose :
-
Visites guidées toutes les 20 minutes de 10h à 17h à la découverte des
techniques de culture, de préparation et de taille des arbres plantés dans les
parcs, le long des routes départementales ou encore dans les crèches et les
collèges du Val-de-Marne (départs toutes les 20 minutes)
-
Exploration des différentes techniques d’élagage, toujours adaptées aux besoins
de l’arbre et aux contraintes paysagères
-
Ateliers pédagogiques de fabrication d'hôtel à insectes
-
Présentation des activités du refuge pour animaux sauvages de la pépinière, par
l’association Faune-Alfort
-
Présentation des parcours de randonnée en Val-de-Marne et des rando-fiches
gratuites, par le Comité
Départemental de la Randonnée Pédestre
-
Conférence sur les lilas
-
Animations de sensibilisation autour du plan 50 000 arbres.
Renseignements :
Pépinière
départementale
Rue du Chant de l’Alouette
94520 Mandres-les-roses
HAUTS-DE-SEINE
La première femme générale de l’armée française a 100 ans : récit d’une pionnière
Il y a des parcours qui forcent l’admiration. Celui de Valérie André, première femme promue générale de l’armée française, fait partie de ceux-là. Médecin militaire, chirurgien, pilote d’hélicoptère, parachutiste… la carrière de Valérie André, qui a célébré, ce 21 avril, son 100e anniversaire, est hors normes.
Passionnée depuis toute petite par l’aviation, elle prend ses premiers cours de pilotage en 1939 dans un aéroclub de Strasbourg, à l’âge de 17 ans. Mais la Second Guerre mondiale éclate, et la jeune fille, obligée de quitter sa ville natale, s’oriente au final vers des études de médecine. Elle obtient son diplôme à Paris, en 1947, mais continue à être attirée par le ciel. Aussi, quand elle en vient à choisir son sujet de thèse de doctorat, Valérie André se réjouit de pouvoir associer à la médecine sa passion première, et décide alors de travailler sur la « pathologie du parachutisme ». Elle reprend en parallèle les cours de pilotage, réalise son premier saut en parachute, puis obtient son brevet de parachutisme en 1948, l’année de parution de sa thèse.
Elle s’engage ensuite dans le Corps expéditionnaire français en Indochine, où les médecins manquent terriblement, et débarque en tant que médecin-capitaine, le 9 janvier 1949. Son brevet de parachutisme devient sur place un réel atout pour la jeune femme qui évolue dans un monde majoritairement masculin. Certains verront d’un mauvais œil son engagement, considérant que les sauts en parachute qu’elle effectue nuiraient au « prestige masculin », expliquera-t-elle plus tard dans son autobiographie.
Elle suit un stage en chirurgie militaire, lui permettant de secourir les blessés sur des zones inaccessibles en avion, puis découvre sur place, lors d’une mission, les potentialités extraordinaires offertes par l’hélicoptère, un moyen de transport rapide et maniable qui permet en outre de rapatrier les blessés. Elle se forme alors à l’école de pilotage de Pontoise en juin 1950 et obtient son brevet de pilote. Il s’agit toutefois d’un diplôme civil, injustice qui sera réparé 60 ans plus tard, quand le chef d'état-major de l'armée de l'Air, Jean-Paul Paloméros, lui remet en 2010 son brevet militaire de pilote d’hélicoptère, reconnaissance qu’elle mérite.
Elle obtient ensuite, à force de volontarisme et d’acharnement, le droit de piloter, mission habituellement réservée aux militaires hommes, et devient ainsi la première femme au monde à piloter des hélicoptères en mission de guerre.
Après son retour d’Indochine, elle est affectée en 1959 en Algérie, en tant que médecin-chef et pilote d’hélicoptère. Après la guerre, Valérie André est promue lieutenant-colonel en 1965, colonel en 1970 et médecin générale en 1976, devenant ainsi la première femme générale de l’armée française – ce qui lui vaut le surnom de « Madame le général », précise le ministère des Armés. Elle prend sa retraite en 1981, élevée à la dignité de Grand-croix de l'ordre national du Mérite en 1987, puis à celle de Grand-croix de l'ordre national de la Légion d'honneur en 1999, devenant la troisième femme à recevoir cette distinction.
En mars dernier, la ville d’Issy-les-Moulineaux a souhaité rendre hommage à sa célèbre résidente aujourd’hui centenaire, en rebaptisant de son nom l’héliport de la ville, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
YVELINES
Le
projet de carrière dans le Vexin abandonné malgré le feu vert de la justice
Le
cimentier Calcia a annoncé le 12 avril au préfet des Yvelines l’abandon de son
projet de carrière à ciel ouvert de matériaux calcaires sur le territoire des
communes de Brueil-en-Vexin, Fontenay-Saint-Père, Guitrancourt et Sailly. Le projet,
qualifié de projet d’intérêt général par l’État compte tenu de l’importance des
besoins en ciment dans la région et la fin d’exploitation à venir de la
carrière de Guitrancourt, était vivement critiqué par le parc naturel régional
du Vexin français, des collectivités, une association et des particuliers qui
avaient saisi de plusieurs recours le tribunal administratif de Versailles,
pour demander la suspension de l’autorisation environnementale et du permis
exclusif de carrière délivrés par le préfet des Yvelines.
L’association AVL3C avait considéré que l’État devait «?mettre fin définitivement à cette histoire d’une autre époque?».
Mais
le tribunal avait jugé le 1er avril que «?les mesures prévues par le
dossier de demande d’autorisation relatives aux conditions d’installation et
d’exploitation de la carrière et les prescriptions édictées par l’arrêté pour
garantir la protection des intérêts environnementaux étaient suffisantes?».
Le
projet ne sera finalement pas réalisé selon l’entreprise, qui avait déjà
annoncé en novembre 2021 aux instances représentatives du personnel son
intention de renoncer au projet, sans pour autant confirmer officiellement,
jusqu’à ce 12 avril. Mais les plaignants ne comptent pas arrêter leur
lutte : pour définitivement enterrer le projet, les militants souhaitent
l’abrogation du décret créant un périmètre de 551 hectares sur lequel
l’exploitation est permise.
THÉMATIQUES ASSOCIÉES
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