En bref en IDF (95, 91, 93, 75)

VAL-D’OISE

Immersion dans l’art impressionniste au Château d’Auvers

Le château d’Auvers propose de plonger le spectateur dans la peinture impressionniste, avec son exposition « Vision impressionniste » qui retrace l'histoire de ce courant artistique, de sa naissance aux héritiers.

C'est une expérience immersive et entièrement contée, intégrant des technologies sons et lumières innovantes, pour une plongée totale dans l'univers des artistes.

Sous-titré « Naissance et Descendance », le parcours montre ce qui a inspiré l’impressionnisme, en rupture avec les codes de son temps, mais aussi ses influences sur les mouvements artistiques postérieurs tels que le précubisme, le fauvisme, ou encore l’abstraction. C’est un nouvel éclairage sur l’héritage de l’impressionnisme, sur le travail des peintres et sur la place si particulière d’Auvers-sur-Oise comme source d’inspiration, lieu d’échanges et de villégiature.

À noter que Auvers-sur-Oise doit en partie sa renommée aux peintres paysagistes, mais surtout aux impressionnistes comme Paul Cézanne, Camille Corot, ou encore Vincent van Gogh, et bien d’autres. Ces artistes se sont inspirés des paysages, de sa lumière ou encore de son ambiance champêtre proche de Paris grâce à une ligne de chemin de fer qui permettait de s’y rendre en une heure.

L’exposition est ouverte tous les jours de 10h à 17h. Le Château d'Auvers est situé en voiture à 30 minutes de Paris et à 40 minutes de Versailles et de Beauvais.

Renseignements : 

Parcours « Vision impressionniste » - Du 16/02/2022 au 23/12/2022  

Château d'Auvers - Chemin de Berthelees 

95430 Auvers-sur-Oise 

A partir de 7,50 euros 

ESSONNE

Lutte contre la dégradation des sols : l’Essonne aidée par l’Ademe

C’est une bonne nouvelle pour le département : l’Essonne fait partie des lauréats d’un appel à manifestation d'intérêt lancé par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) pour participer à l'expérimentation « Objectif ZAN » ou zéro artificialisation nette. Au total, 22 projets ont été retenus, portés par des collectivités de toute taille. Outre le soutien financier à hauteur de 1,8 millions d’euros au total, l’Ademe va proposer aux lauréats un soutien en ingénierie (élaboration d’études pour intégrer l’objectif ZAN dans les plans et documents d’urbanisme et pour des projets d’aménagement) ainsi que des actions de sensibilisation et de formation des acteurs des territoires.

Pour l’Essonne qui est soumise « à une forte pression urbaine, avec un quart de sa surface urbanisé », « la lutte contre la dégradation des sols agricoles et naturels constitue un enjeu majeur afin d'assurer un aménagement durable et équilibré du territoire, de préserver la biodiversité et le cadre de vie. » indique le département sur son site internet. En décembre 2020, le 91 a été le premier territoire départemental à adopter des orientations en matière de lutte contre I’artificialisation des sols et l'étalement urbain, via une cinquantaine d'actions pour un budget annuel de 1,9 millions d’euros.

Son projet « TRAjectoire ZAN en Essonne » sélectionné par l’Ademe vise à décliner sa politique départementale sur la période 2022-2024 autour des objectifs suivants : mieux comprendre les phénomènes d'artificialisation des sols en Essonne, renforcer la préservation des espaces agricoles et naturels périurbains de l'Essonne, favoriser I’acculturation des partenaires locaux et de la population essonnienne sur le sujet de la ZAN, et s'engager aux côtés de territoires-pilotes. Ce projet financera notamment le lancement d'études stratégiques et opérationnelles ainsi que des actions de communication et de sensibilisation, financé à hauteur de 235 000 € pour 2022 et 2023 par le département, avec une aide de 50 000€ de la part de l’Ademe.

SEINE-SAINT-DENIS

Un guide du routard sur la Plaine Commune

Le guide du routard a sorti, le 24 mars dernier, une nouvelle édition intitulée « Grand Paris Nord, de la Villette à Saint-Denis », en partenariat avec l’office du tourisme de la Plaine Commune Grand Paris. Un des enjeux est de faire revenir les touristes après la crise sanitaire et de mettre fin au cliché sur le 93. « La Seine-Saint-Denis et les neuf communes du Grand Paris Nord témoignent d’une richesse éclectique, entre bouillonnement culturel, art urbain et patrimoine ancestral », explique le Routard sur son site.