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Le département soutient le monde agricole
Les élus du Département se sont réunis le 30 septembre en Assemblée
départementale autour de Marie-Christine Cavecchi, présidente du Département du
Val-d’Oise, et ont décidé de soutenir quatre arboriculteurs pour la plantation
d’arbres fruitiers et sept organismes professionnels agricoles pour leurs
actions auprès du monde agricole valdoisien. Près de 20 000 euros sont
investis par le Département du Val-d’Oise pour soutenir les producteurs
spécialisés en arboriculture et viticulture pour leurs plantations et achats de
filets paragrêle. Ainsi, les élus du Département ont décidé de soutenir quatre
exploitations à Groslay, Villaines-sous-Bois, Hérouville-en-Vexin et
Boissy-l’Aillerie pour la plantation de 13 660 pommiers, 696 poiriers et
pruniers et l’acquisition de matériel de plantation. « Les paysages du
département sont fortement marqués par l’agriculture. Nous sommes fiers de
notre identité rurale et de notre histoire agricole. Les terres agricoles
représentent plus de 55 000 hectares, soit 50 % du territoire
départemental. Le Département agit aux côtés du monde agricole pour préserver
la biodiversité, valoriser notre territoire et la production locale, et
sensibiliser les habitants aux enjeux de l’agriculture de demain »
souligne la présidente du Département du Val-d’Oise.
Dans le cadre de la politique départementale en faveur du monde agricole,
les élus du Département ont décidé d’attribuer des subventions à la Fédération
Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FDSEA) afin de développer
un projet agricole local permettant la préservation des pollinisateurs et de
s’inscrire dans une démarche écoresponsable ; à l’association Terre de Lien qui
mène des actions pour la promotion d’une agriculture durable et favorisant
l’installation d’agriculteurs pratiquant l’agriculture biologique ; aux Jeunes
Agriculteurs d’Île-de-France Ouest pour l’organisation de groupes sur les
enjeux de l’agriculture francilienne avec des échanges sur les pratiques entre
agriculteurs et la participation au Festival de la Terre 2022 ; à
l’association régionale des Points Accueil Installation (PAI) d’Île-de-France,
pour informer et accompagner toute personne souhaitant mettre en place un
projet dans le domaine agricole ; à Abiosol, pour une action centrée sur
le renouvellement des générations agricoles ; au Groupement d’agriculteurs
biologiques pour l’organisation d’une journée de formation sur la thématique
« Devenir bio, pourquoi pas moi ? » ; et enfin, aux Champs des
Possibles pour le développement du dispositif local de tests d’activités
agricoles et alimentaires et le déploiement de l’outil Coopérative d’activités
et d’entrepreneurs agricoles et alimentaires.
Le Département apporte également son soutien à la Chambre d’agriculture de
la Région pour qu’elle puisse mener à bien ses actions sur la préservation des
espaces agricoles, le renouvellement des actifs du monde agricole, le
développement des modes de production respectueux de l’environnement, la
structuration des filières locales et l’accompagnement des élevages.
HAUTS-DE-SEINE
Un nouvel espace collaboratif dédié aux avocats ouvre à Nanterre
Avocats, avocates, ce nouvel espace de travail vous est dédié ! Lancé
par l’avocate Valentine Grose, co-fondatrice du cabinet Urban, et soutenu par
l’incubateur du barreau des Hauts-de-Seine, Cowork Avocats a ouvert le mois
dernier au 73, rue Henry Barbusse, à Nanterre.
Sur plus de 500 m², s’étend un espace composé de postes de travail ouverts,
de bureaux fermés, de salles de réunion, mais aussi d’espaces communs à savoir
un salon-bibliothèque, une terrasse aménagée et une cuisine équipée. Un concept
de bureaux partagés entre les professionnels du droit qui s’inscrit pleinement
« dans la dynamique immobilière actuelle du coworking et de ses avantages
incontestables (coûts mutualisés, environnement de travail stimulant et
convivial, etc.) tout en respectant les règles déontologiques particulières de
notre profession », confirme la fondatrice du lieu.
De plus, Cowork Avocats se définit aussi comme un lieu de partage
d’expériences entre confrères. Derrière l’expression « Travailler côte
à côte, réussir ensemble », Valentine Grose défend un environnement
stimulant où se retrouveraient les avocats de toute génération ; un espace
qui favoriser les synergies professionnelles entre confrères. Et pour alimenter
les échanges, des ateliers thématiques, conférences d’experts du droit ou de
chefs d’entreprises y seront régulièrement organisés.
Dans ce contexte, Nanterre n’a pas été choisie au hasard. Bien desservie et
proche du tribunal judiciaire, la ville offre de nombreux atouts que la
fondatrice du lieu Valentine Grose compte bien exploiter. Dans une perspective
de dynamique RSE, de nombreux partenariats avec les acteurs économiques locaux
ainsi que des artistes de la région devraient prochainement être annoncés.
PARIS
Difficultés de recrutement : la CCI Paris mène des actions dans les
quartiers prioritaires de la ville
Dans le cadre de la quinzaine de l’emploi des chambres de commerce et
d’industrie franciliennes « Recrutez autrement pour trouver vos
talents », la CCI Paris vise à faciliter les recrutements dans les
quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) – qui concentrent une
proportion d’habitants et de foyers fragiles plus élevée qu’en moyenne
parisienne – au travers de deux initiatives. Des rencontres ont ainsi eu lieu,
le 27 septembre dans le 19e arrondissement et le 4 octobre dans le 14e
arrondissement, lors desquelles plusieurs entreprises ont présenté leur
activité aux habitants des QPV demandeurs d’emploi et ont fait découvrir les
secteurs qui recrutent. À la clef, des offres d’emploi, des entretiens
professionnels et des conseils.
Par ailleurs, un job dating « Emplois francs - Des talents dans les
quartiers » aura lieu le 13 octobre 2022 à la CCI Paris : une trentaine
d’entreprises, tous secteurs confondus, proposeront des offres d’emploi pour
les demandeurs d’emploi habitant dans des QPV (sur inscription). Le dispositif
d’Emplois francs permet aux employeurs de bénéficier d’une aide financière pour
l’embauche de toute personne sans emploi résidant dans un quartier prioritaire
de la politique de la ville : 5 000 euros par an (soit 15 000 euros pour 3 ans)
pour un recrutement en CDI à temps plein et 2 500 euros par an (soit 5 000
euros pour 2 ans) pour un recrutement en CDD d'au moins 6 mois. Ces initiatives
sont menées en partenariat avec la DRIEETS Ile-de-France, Les Entreprises
s’engagent, la Ville de Paris, Pôle Emploi, l’EPEC et la Mission Locale de
Paris. « En France, on estime à 355 400 le nombre d’emplois
vacants, alors que 2,5 millions de personnes sont éloignées de l’emploi. Pour
faire face à la pénurie de main-d'œuvre, les entreprises doivent aller au-devant
des candidats et s'approprier de nouvelles méthodes de recrutement. »
rappelle Soumia Malinbaum, présidente de la CCI Paris, dans un communiqué.
ESSONNE
À Brunoy, un jeune homme tué lors d’une rixe
Un
jeune homme de 19 ans a été tué à Brunoy, en Essonne, dans la cité des Hautes-Mardelles,
lors d’une rixe entre jeunes, le 7 octobre, dans la soirée. Le meurtrier
présumé est un rappeur proche du défunt, qui, en souhaitant viser l’un de ses
opposants avec son arme, aurait accidentellement tiré sur son ami, selon ses
déclarations aux forces de l’ordre. Dans la bagarre, deux autres personnes
auraient été blessées, dont l’une à l’arme blanche.
Quelques
heures après ce premier affrontement, l’auteur présumé aurait été lynché et
pris à parti par des habitants du quartier, qui accusaient le rappeur d'avoir
tué la victime, et aurait contacté les forces de l’ordre pour leur demander
assistance. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il aurait informé la police de son
implication dans le meurtre de son ami, plus tôt dans la soirée.
Le
parquet d’Evry a ouvert un « homicide volontaire et violences aggravées,
violences en réunion et avec armes » et une autopsie sera prochainement
pratiquée pour déterminer les causes du décès. Quatre jeunes hommes ont été
placés en garde à vue.
PARIS
Octobre Rose : la capitale sensibilise la population au cancer du sein
Cette année encore, le mois d’octobre sera rose à Paris. Et pour la 29e édition de cette campagne, la Ville se mobilise une nouvelle fois pour sensibiliser la population au cancer du sein et promouvoir le dépistage précoce, permettant de guérir 90 % des cas. L’assurance maladie de Paris, le centre régional de coordination des dépistages des cancers d’Île-de-France et la ligue contre le cancer s’engagent aux côtés des équipes de la direction de la santé publique pour proposer des animations pédagogiques et ludiques et une orientation vers le dépistage gratuit. Le cancer du sein est le plus répandu des cancers féminins. Environ 60 000 nouvelles personnes sont touchées chaque année en France.
SEINE-SAINT-DENIS
PRISME
: le chantier du futur équipement sportif inclusif officiellement lancé à
Bobigny
Le
7 octobre, la première pierre du Pôle de Référence Inclusif Sportif
Métropolitain (PRISME), équipement de plus de 13 000 m2 dédié à la pratique
universelle du sport, a été posée à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Ce projet a
vocation à être le site d’entraînement pour les Jeux de Paris 2024, mais pas
seulement : le Département ambitionne d’en faire « un des principaux éléments
de l’héritage paralympique ».
Accessible
à tous les publics, et quel que soit le type de handicap, le PRISME réunira à
la fois des espaces pour les pratiques de loisirs et de haut niveau, un pôle
médical et de recherche, ainsi qu’un centre de ressources et de formation qui
accueillera des fédérations et comités départementaux parasportifs et des
acteurs et actrices du territoire, comme l’Université Sorbonne Paris Nord. Il
pourra accueillir simultanément jusqu’à 1500 usagers.
Coût
total de l’opération : 55,5 millions d’euros, cofinancés par le Département de
la Seine-Saint-Denis, la Métropole du Grand Paris, la SOLIDEO, la Région
Île-de-France, le Fonds de Solidarité et d’Investissement Interdépartemental et
la Ville de Bobigny. Les travaux, qui ont démarré cet été, s'achèveront au
premier trimestre 2024
YVELINES
Des
capsules automatisées pour les Jeux olympiques à Trappes
Des
petites capsules électriques et automatisées, semblables à des mini métros,
seront testées à partir de mai 2024 à l’île de loisirs de Trappes, dans la
communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Elles pourront embarquer deux passagers qui pourront être transportés du parking de la base de loisirs au relais des Canadières, où les touristes pourront être hébergés. Dix capsules pourront circuler en permanence entre les deux stations, à une vitesse d’environ 50 km/h.
Conçu
en 2017 par des étudiants en écoles d’ingénieurs de l’université de Lorraine,
ce système de transport écologique consiste en de petites capsules électriques
sur rails.
La
ligne devrait être exploitée durant 17 mois par l’entreprise Keolis. Si ce test
est un succès, il serait possible de réutiliser le tronçon, voire de le
prolonger jusqu’à la gare de Montigny-le-Bretonneux à l’est et au quartier de
la Clef de Saint-Pierre d’Élancourt à l’ouest. Un dispositif du même type mais
de plus grande envergure pourrait aussi être déployé à Nancy en 2026, sur une
ancienne voie ferrée, avec sept stations dont une devant desservir la future
cité judiciaire.
PARIS
Le barreau de Paris va proposer un cloud contre les piratages
Un cloud géré par le barreau de Paris est en cours de mise en place. L’objectif est de limiter les piratages, fuites de données ou blocages. De nombreux témoignages de ce genre ont été reçus par l’Ordre des avocats de Paris, après l’utilisation par certains professionnels d’un dispositif « le plus souvent gratuit, mais présentant en regard le désavantage d’être sujet à de nombreuses failles de sécurité ». Payant, ce cloud maison disposera « d’un système de chiffrement de données », selon le barreau, et ne sera pas lié aux systèmes déjà existants chez Google et Microsoft. Il sera commercialisé à partir du 1er janvier 2023.
YVELINES
La communauté d’agglomération de Rambouillet reçoit une aide du département
La communauté d’agglomération Rambouillet Territoires et le Conseil départemental des Yvelines ont signé ensemble un contrat de développement « Yvelines + », mardi 11 octobre, en présence du président du Département Pierre Bédier, du président de la CA Thomas Gourlan et d’autres élus du territoire. Approuvé au mois d’avril, cet accord valide l’octroi d’une subvention de 2,8 millions d’euros à l’établissement public de coopération intercommunale.
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