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dimanche 15 août 20215 min
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YVELINES 

France Relance soutient la station d’épuration d’Achères

 

Le vendredi 23 juillet, une visite de la station d’épuration d’Achères a eu lieu en compagnie des élus, des maires, de parlementaires, du préfet des Yvelines, de celui du Val-d’Oise, ainsi que du préfet de la région Île-de-France, dans le but de faire le point sur le calendrier des travaux de l’unité détruite par un violent incendie en 2019. À ce jour, celle-ci ne fonctionne plus en effet qu’à 5 % de ses capacités.

 

La station d’épuration d’Achères, la plus grosse d’Europe, doit ainsi être rénovée et nécessite encore plusieurs séries de mesures en faveur de la sécurité incendie et du personnel, du fait de non-conformités ou incidents récurrents, d’après le dispositif de vigilance renforcé qui a été mis en place le premier juillet dernier par le ministère de la Transition écologique. 

 

Selon le ministère, la sécurité des sites industriels à risques serait pourtant globalement satisfaisante sur l’ensemble du territoire. Néanmoins, plusieurs sites font encore l’objet d’incidents réguliers ou de non-conformités récurrentes - dont la station d’épuration d’Achères.

 

L’État, avec son plan France, relance soutient les travaux via l’Agence de l’eau Seine Normandie à hauteur de 20,4 millions d’euros pour le projet de reconstruction. Le coût global de cette reconstruction s’élève à 156 millions d’euros dont 14 millions d’euros d'opérations de nettoyage et de préparation du site après l'incendie et 6 millions d’euros d'études et de missions d'accompagnement.

 

Un programme de reconstruction de l’unité détruite a été mis en place sur trois ans par le SIAAP. Il prévoit la restauration de l’intégralité des capacités de traitement de l’usine, mais également de renforcer, grâce à plusieurs évolutions, la fiabilité et la sécurité industrielle de l’usine. Le bâtiment de 6 400 m² sera refait à neuf, avec une nouvelle charpente et une nouvelle toiture végétalisée avec des matériaux non inflammables afin d’éviter une nouvelle tragédie. Parmi ces évolutions, figure notamment la reconstruction du bâtiment externe et indépendant pour le stockage du chlorure ferrique de toute l'usine, qui était stocké à l'intérieur du bâtiment général de clarifloculation.

 

Concernant le bâtiment principal, les entreprises lauréates seront désignées d’ici la fin de l’année. Une enquête publique aura lieu au troisième trimestre 2022 afin d’obtenir un arrêté préfectoral pour autoriser les travaux qui, s’ils sont acceptés, commenceront dans la foulée. La mise en service des nouveaux équipements est prévue pour 2025 si tout se passe bien.

 




HAUTS-DE-SEINE 

Neuilly, la ville du département qui attire le plus de riches

 

Le 27 juillet, la Direction générale des Finances publiques a publié les données fiscales, commune par commune, de l'année 2020. Dans les Hauts-de-Seine, 932 126 foyers fiscaux ont été comptabilisés en 2020.

 

De façon générale, après Paris, le département est celui qui attire les plus hauts foyers fiscaux. En effet, les Hauts-de-Seine accueillent plus de 77 500 foyers fiscaux au revenu fiscal supérieur à 100 000 euros, un chiffre en augmentation au fil des ans : « En 12 ans, deux fois plus de foyers avec au moins 100 000 euros de revenus annuels », déclare le site Actu.fr.

 

Dans le détail, et sans surprise, c’est à Neuilly que nous retrouvons le plus grand nombre de riches, avec 8 804 foyers fiscaux ayant un revenu fiscal de référence supérieur à 100 000 euros. S’ensuivent Boulogne-Billancourt (8 623), Rueil-Malmaison (4 963) et Levallois-Perret (4 570).

En bas du classement, nous pouvons citer Bagneux (325), Gennevilliers (160) et Villeneuve-la-Garenne (102).





PARIS

Les tarifs du stationnement et des Vélib’ électriques augmentent encore


Depuis le 1er août, les tarifs de stationnement dans les rues de Paris et les grilles tarifaires des Vélib’ ont augmenté. 


Ces mesures ont été prises pour réduire la place des voitures dans la ville. Précisément, le tarif de stationnement visiteur a augmenté de 50 % dans la zone 1 (du 1er au 11e arrondissement), passant de 4 à 6 euros par heure, et de 2,40 euros à 4 euros dans les autres arrondissements. Les contraventions sont elles passées de 50 à 75 euros dans le cœur de la capitale, et de 35 à 50 euros dans les autres arrondissements.


Ces nouveaux tarifs ont pour objectif d’inciter les automobilistes à se garer dans les parkings en sous-sol et ainsi à libérer des places de stationnement en surface. La mairie de Paris ambitionne en effet de construire une métropole plus respirable avec moins de voitures et plus de place pour les piétons. L’augmentation des tarifs de stationnement est cependant contestée par de nombreux Franciliens.


Cette hausse va-t-elle concourir à dépeupler encore davantage la ville ? Ceux qui habitent en petite ou moyenne couronne peuvent se garer plusieurs heures pour deux euros, or,  en arrivant à Paris, ils voient clairement la différence. Certains en viennent même à prendre des décisions radicales : « Je termine mon travail au mois d’août et après, je quitte la région. Le stationnement et la circulation m’ont amené à vouloir partir » assure un automobiliste au Parisien (dans un article publié le 2 août dernier).

En ce qui concerne les Velib’, ce sont les abonnés V-Libre et V-Plus qui devront débourser 1 euro de plus (respectivement 3 et 2 euros) pour louer un vélo électrique.

Dissuader les livreurs d’accaparer ces deux-roues, financés par de l’argent public, en augmentant leurs prix, c’est l’un des objectifs du syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole, qui pilote le service opéré par la société Smovengo.

 




SEINE-SAINT-DENIS 

À la rentrée, les cantines de maternelles de Saint-Denis seront gratuites

 

Dès la rentrée de septembre, les 5 500 élèves de maternelle de Saint-Denis pourront bénéficier de la gratuité de la restauration scolaire, sur l’ensemble des jours d’école. Cette mesure sera progressivement étendue à l’ensemble des enfants scolarisés dans les écoles publiques dionysiennes. Objectif : « Un repas chaud, équilibré et sain pour le plus grand nombre ».

La gratuité s’accompagnera d’un nouveau fonctionnement de la cantine pour les écoles maternelles uniquement, dans le but de limiter le gaspillage alimentaire et d’organiser au mieux l’accueil de tous les enfants. Ainsi, à partir du 2 septembre, la réservation de la cantine deviendra obligatoire. « La restauration scolaire est, pour la municipalité, un enjeu de santé publique et un axe fort de la politique éducative. Au-delà de la garantie d’un repas équilibré, c’est un temps d’éveil aux goûts et d’éducation à l’autonomie, à la socialisation et au développement durable » indique Leyla Temel, maire adjointe à l’Éducation, à la restauration et à la vie scolaire, à l’enfance et aux Parcours artistiques, culturels et sportifs.

À Saint-Denis, les repas sont préparés par la cuisine centrale. Les menus sont élaborés par le chef de cuisine avec l’aide d’une diététicienne diplômée. Ils s’inscrivent dans une démarche de qualité « Mon restau responsable ». On trouve dans les assiettes des enfants plus de bio, de frais, de circuits courts depuis octobre 2020. De plus, deux repas végétariens sont prévus par semaine.

Aujourd’hui, toutes les écoles de Saint-Denis ont adopté un mode de consommation visant à réduire les déchets alimentaires. Les quantités de nourriture sont adaptées aux besoins et à l’appétit de chaque enfant, qui peut se resservir s’il le souhaite. Pour les maternelles, le repas se compose de quatre éléments, dans le respect de l’équilibre alimentaire. Les écoles de la ville comptabiliseraient 30 % de gaspillage en m

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