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YVELINES
France
Relance soutient la station d’épuration d’Achères
Le vendredi 23 juillet, une visite de la station d’épuration
d’Achères a eu lieu en compagnie des élus, des maires, de parlementaires, du
préfet des Yvelines, de celui du Val-d’Oise, ainsi que du préfet de la
région Île-de-France, dans le but de faire le point sur le calendrier des
travaux de l’unité détruite par un violent incendie en 2019. À ce jour, celle-ci
ne fonctionne plus en effet qu’à 5 % de ses capacités.
La station d’épuration d’Achères,
la plus grosse d’Europe, doit ainsi être rénovée et nécessite encore
plusieurs séries de mesures en faveur de la sécurité incendie et du personnel, du
fait de non-conformités ou incidents récurrents, d’après le dispositif de
vigilance renforcé qui a été mis en place le premier juillet dernier par le
ministère de la Transition écologique.
Selon le ministère, la sécurité des sites industriels à
risques serait pourtant globalement satisfaisante sur l’ensemble du territoire.
Néanmoins, plusieurs sites font encore l’objet d’incidents réguliers ou de
non-conformités récurrentes - dont la station d’épuration d’Achères.
L’État, avec son plan France, relance
soutient les travaux via l’Agence de l’eau Seine Normandie à hauteur de
20,4 millions d’euros pour le projet de reconstruction. Le coût global de
cette reconstruction s’élève à 156 millions d’euros dont 14 millions d’euros
d'opérations de nettoyage et de préparation du site après l'incendie et 6
millions d’euros d'études et de missions d'accompagnement.
Un programme de reconstruction de l’unité détruite a été mis
en place sur trois ans par le SIAAP. Il prévoit
la restauration de l’intégralité des capacités de traitement de l’usine, mais
également de renforcer, grâce à plusieurs évolutions, la fiabilité et la
sécurité industrielle de l’usine. Le bâtiment de 6 400 m² sera
refait à neuf, avec une nouvelle charpente et une nouvelle toiture végétalisée
avec des matériaux non inflammables afin d’éviter une nouvelle
tragédie. Parmi ces évolutions, figure notamment la reconstruction du
bâtiment externe et indépendant pour le stockage du chlorure ferrique de toute
l'usine, qui était stocké à l'intérieur du bâtiment général de clarifloculation.
Concernant le bâtiment principal, les entreprises lauréates
seront désignées d’ici la fin de l’année. Une
enquête publique aura lieu au troisième trimestre 2022 afin d’obtenir un arrêté
préfectoral pour autoriser les travaux qui, s’ils sont acceptés, commenceront
dans la foulée. La mise en service des nouveaux équipements est prévue
pour 2025 si tout se passe bien.
HAUTS-DE-SEINE
Neuilly, la ville du département qui attire
le plus de riches
Le
27 juillet, la Direction générale des Finances publiques a publié les données
fiscales, commune par commune, de l'année 2020. Dans les Hauts-de-Seine,
932 126 foyers fiscaux ont été comptabilisés en 2020.
De
façon générale, après Paris, le département est celui qui attire les plus hauts
foyers fiscaux. En effet, les Hauts-de-Seine accueillent plus de 77 500
foyers fiscaux au revenu fiscal supérieur à 100 000 euros, un chiffre
en augmentation au fil des ans : « En 12 ans, deux fois plus de foyers avec au moins 100 000 euros
de revenus annuels », déclare le site Actu.fr.
Dans
le détail, et sans surprise, c’est à Neuilly que nous retrouvons le plus grand
nombre de riches, avec 8 804 foyers fiscaux ayant un revenu fiscal de
référence supérieur à 100 000 euros. S’ensuivent Boulogne-Billancourt
(8 623), Rueil-Malmaison (4 963) et Levallois-Perret (4 570).
En
bas du classement, nous pouvons
citer Bagneux (325), Gennevilliers (160) et Villeneuve-la-Garenne (102).
PARIS
Les tarifs
du stationnement et des Vélib’ électriques augmentent encore
Depuis le 1er août, les tarifs de stationnement dans les rues de Paris et les grilles tarifaires des Vélib’ ont augmenté.
Ces mesures ont été prises pour
réduire la place des voitures dans la ville. Précisément, le tarif de
stationnement visiteur a augmenté de 50 % dans la zone 1 (du 1er
au 11e arrondissement), passant de 4 à 6 euros par heure, et de 2,40
euros à 4 euros dans les autres arrondissements. Les contraventions sont elles
passées de 50 à 75 euros dans le cœur de la capitale, et de 35 à 50 euros dans
les autres arrondissements.
Ces nouveaux tarifs ont pour objectif
d’inciter les automobilistes à se garer dans les parkings en sous-sol et
ainsi à libérer des places de stationnement en surface. La mairie de Paris
ambitionne en effet de construire une métropole plus respirable avec moins de
voitures et plus de place pour les piétons. L’augmentation des tarifs
de stationnement est cependant contestée par de nombreux Franciliens.
Cette hausse va-t-elle concourir à dépeupler
encore davantage la ville ? Ceux qui habitent en petite ou moyenne
couronne peuvent se garer plusieurs heures pour deux euros, or, en arrivant à
Paris, ils voient clairement la différence. Certains en viennent même à prendre
des décisions radicales : « Je
termine mon travail au mois d’août et après, je quitte la région. Le
stationnement et la circulation m’ont amené à vouloir partir » assure
un automobiliste au Parisien (dans un
article publié le 2 août dernier).
En ce qui concerne les Velib’, ce sont les
abonnés V-Libre et V-Plus qui devront débourser 1 euro de plus
(respectivement 3 et 2 euros) pour louer un vélo électrique.
Dissuader les livreurs d’accaparer ces
deux-roues, financés par de l’argent public, en augmentant leurs prix, c’est
l’un des objectifs du syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole, qui pilote le service
opéré par la société Smovengo.
SEINE-SAINT-DENIS
À la
rentrée, les cantines de maternelles de Saint-Denis seront gratuites
Dès la rentrée de septembre, les
5 500 élèves de maternelle de Saint-Denis pourront bénéficier de la
gratuité de la restauration scolaire, sur l’ensemble des jours d’école. Cette
mesure sera progressivement étendue à l’ensemble des enfants scolarisés dans
les écoles publiques dionysiennes. Objectif : « Un repas chaud, équilibré et sain pour le plus grand nombre ».
La gratuité s’accompagnera d’un
nouveau fonctionnement de la cantine pour les écoles maternelles uniquement,
dans le but de limiter le gaspillage alimentaire et d’organiser au mieux
l’accueil de tous les enfants. Ainsi, à partir du 2 septembre, la
réservation de la cantine deviendra obligatoire. « La restauration
scolaire est, pour la municipalité, un enjeu de santé publique et un axe fort
de la politique éducative. Au-delà de la garantie d’un repas équilibré, c’est
un temps d’éveil aux goûts et d’éducation à l’autonomie, à la socialisation et
au développement durable » indique Leyla Temel, maire adjointe à
l’Éducation, à la restauration et à la vie scolaire, à l’enfance et aux
Parcours artistiques, culturels et sportifs.
À Saint-Denis, les repas sont
préparés par la cuisine centrale. Les menus sont élaborés par le chef de
cuisine avec l’aide d’une diététicienne diplômée. Ils s’inscrivent dans une
démarche de qualité « Mon restau responsable ». On trouve dans les
assiettes des enfants plus de bio, de frais, de circuits courts depuis octobre
2020. De plus, deux repas végétariens sont prévus par semaine.
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