Entretien spécial élections au Barreau de Paris avec Marie-Aimée Peyron


mardi 22 novembre 20162 min
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En charge du département contentieux-arbitrage du cabinet Squire Patton Boggs, la secrétaire générale du Conseil National des Barreaux (CNB) a notamment présidé l’UJA de Paris avant de devenir pendant deux ans vice-présidente de la FNUJA. Forte de son expérience au Conseil de l’Ordre et au CNB, Marie-Aimée Peyron se présente au bâtonnat avec Basile Ader.


 

Marie-Aimée Peyron, si vous étiez…

 

Un défaut : Je dois avouer avoir parfois un excès de susceptibilité.


Une qualité : La bienveillance et la générosité. J’aime les autres et surtout ils me le rendent bien.


Une devise : « Quand on veut, on peut » telle est ma devise, qui me rend particulièrement exigeante avec moi-même, mais également avec les autres.


Un livre : Choix difficile, ma passion pour l’Algérie, où je suis née, m’amène à retenir Les noces de Camus, avec ses couleurs, ses odeurs et ses saveurs. Les ruines de Tipaza sont la beauté sur terre à l’état pur et l’écriture est sans nulle autre pareille.


Un tableau : Un tableau d’Ivan Aïvazovski qui est russe, à mes yeux un des plus grands peintres de la mer que j’aime. Je choisirais La neuvième vague dont je ne pouvais  détacher mes yeux au musée russe de Saint-Pétersbourg.


Un juron : J’ai horreur des jurons et ne peux me résoudre à en choisir un.


Un contemporain du sexe opposé : Sans aucune hésitation pour sa vie et son œuvre Robert Badinter, ancien garde des Sceaux, ancien sénateur et avocat pour qui j’ai la plus grande admiration et qui de tous ses titres préfère qu’on l’appelle « Confrère ».


Un plat : Je ne choisirai pas un plat en particulier, mais tout repas qui se partage autour d’une table entourée de mes amis et des miens. J’aime ces moments précieux de  convivialité et le plaisir d’être ensemble. 


Un personnage historique : Une personnalité qui a incontestablement marqué l’histoire des femmes : Simone Veil.


Un rêve : La Paix. J’ai ce paradoxe d’être avocat contentieux et d’aspirer à la Paix.


Un autre métier : Si je n’étais pas devenue avocat, j’aurai opté pour grand reporter photographe. J’ai toujours eu une passion pour la photographie, reflet de la vision de l’âme, pour les voyages et l’action, ainsi que beaucoup d’admiration pour ces grands  témoins sur le terrain de l’actualité.


Une réforme/une loi : L’abolition de la peine de mort. Nous espérons qu’un jour l’abolition sera universelle.

 

Propos recueillis par Clémence Thévenot


 

Retrouvez les autres entretient des candidats au bâtonnat du Barreau de Paris dans le Journal Spécial des Sociétés 


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