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La profession continue à
défendre le recouvrement amiable des créances B2B non contestées pour éviter
de longues procédures aux entreprises, tandis qu’un règlement européen visant à
lutter contre les retards de paiement devrait bientôt voir le jour.
Alors qu’un projet de règlement
européen pour lutter contre les retards de paiement dans les transactions
commerciales est en discussion, et à l'heure de la simplification administrative, le sujet des outils destinés à soutenir les entreprises
en matière de recouvrement est remis sur la table par les commissaires de
justice (ex-huissiers).
Si ce débat « retrouve
une acuité particulière », c’est « car les entreprises
cherchent un second souffle », soulignait mercredi 29 mai, à la
Chambre nationale des commissaires de justice (CNCJ), Benoît Santoire, son président. L’occasion
également, en filigrane, pour ces experts « en bout de chaîne »,
de réclamer un rôle et une reconnaissance accrus.
La facture exécutoire pour
déjudiciariser les impayés
Au centre des discussions, en
particulier, il y a la facture exécutoire. Défendue par la profession, et
proposée par l’Union nationale des commissaires de justice (UNCJ) au
gouvernement et au parlement l’an dernier, cette mesure promet de déjudiciariser le
traitement des factures impayées non contestées par les parties.
Objectif : éviter des procédures longues et coûteuses
aux dirigeants des TPE/PME, et limiter les impayés, porteurs d’un risque
d’effet domino, voire de liquidation judiciaire, puisque selon la Commission
européenne, une faillite sur quatre est la conséquence directe des allongements
des délais de paiement.
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