Article précédent

Depuis
quelques années, les entreprises font l’objet d’un nombre croissant d’attaques
aux coûts toujours plus élevés. En effet, les escrocs connaissent de mieux en
mieux leurs cibles et exploitent leurs moindres failles, profitant d’un manque
de moyens et de vigilance, nous apprend une table ronde organisée en avril
dernier par la société Deveryware, spécialiste des questions de sécurité.
C’est une nouvelle dont on se passerait bien :
jamais la fraude ne s’est aussi bien portée. En 2021, un quart des entreprises
en ont ainsi fait les frais, avec un manque à gagner de plusieurs centaines de
millions d’euros. Les entités frauduleuses seraient quant à elles « en
progression de 300 % en un an », assure, lors d’une table ronde
organisée le 13 avril dernier, Alain Vernadat, directeur général de Deveryware,
société spécialiste de la sécurité. Des chiffres officiels « largement
sous-estimés », indique éric
Vernier, directeur de l’ISCID-CO (école de commerce international) et
spécialiste du blanchiment. La fraude serait en réalité bien plus importante,
« car il y a tout un pan qu’on ne connaît pas et parce qu’on ne la
détecte pas forcément ».
En
cause, un accélérateur idéal : la transformation digitale, qui génère
« de nouvelles failles à exploiter dans toutes les innovations »,
souligne la rédactrice en chef de Sécurité & Défense magazine, Mélanie
Beynard-Crozat. La fraude et la cybercriminalité explosent donc, boostées par
la crise du Covid et le développement du travail à distance, notamment du fait
de l’utilisation de réseaux non sécurisés.
THÉMATIQUES ASSOCIÉES
Infos locales, analyses et enquêtes : restez informé(e) sans limite.
Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.
0 Commentaire
Laisser un commentaire
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *