Installation de la présidente du Tribunal de grande instance de Nanterre


samedi 4 août 20182 min
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Anne Beauvois, Première vice-présidente a assumé avec vigilance la présidence intérimaire du tribunal de grande instance de Nanterre depuis le départ de Jacques Boulard en novembre 2017. Elle a salué le travail accompli durant trois années par le chef de juridiction, désormais à la tête de la cour d’appel de Toulouse avant de prononcer l’éloge de Catherine Pautrat, à l’occasion de son installation. Tour à tour, substitute du procureur de la République à Troyes, chargée de mission à la Chancellerie, secrétaire administrative du Conseil supérieur de la magistrature, la présidente entrante possède une solide expérience de l’administration du milieu pénitentiaire, de l’Inspection générale des services judiciaires, et des juridictions.

Catherine Pautrat va exercer dans un département contrasté, tant du point de vue des dimensions des sociétés commerciales implantées, puisque les entreprises modestes y côtoient les groupes internationaux, que du point de vue de la teneur des audiences. Catherine Denis, procureure de la République insiste sur les attributs du territoire : « les caractéristiques économiques, démographiques et de transports impactent directement la structure du contentieux civil et pénal soumis au tribunal de grande instance de Nanterre ». Droit des affaires, de la presse, procédures collectives, délits financiers, mais aussi délinquance de droit commun, violence urbaine, trafics, radicalisation, l’éventail des dossiers à mener à bien est large, mais les moyens et les effectifs manquent.

Catherine Pautrat énumère les atouts qu’elle voit dans le département des Hauts-de-Seine : être ouvert aux nouveautés, accepter d’évoluer, se montrer vigilant en matière de formation, inclure les plus faibles, le tout sans fléchir. Dans son esprit, la juridiction doit offrir les mêmes qualités et gagner la confiance des citoyens. La présidente n’a pas brossé un programme détaillé de son action future, toutefois elle a énoncé les quatre éléments qui en définiront le cadre : le recours au collectif, l’adaptabilité, la bienveillance entre collègues, et l’ouverture sur la cité.



C2M


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